AUXONNE 1919-2020 : ÉLECTIONS MUNICIPALES ET PANDÉMIES VIRALES (4) - du 23 mars  2020 (J+4114 après le vote négatif fondateur)

     

     Nous avions donné, dans le premier épisode de cette série, nos raisons de proposer à nos lecteurs la lecture de ce court feuilleton, ainsi que celles du choix de son titre.

AUXONNE 1919-2020 : ÉLECTIONS MUNICIPALES ET PANDÉMIES VIRALES (1) - du 15 mars  2020

    Nous en  poursuivons aujourd’hui la diffusion afin de ne pas décevoir les lecteurs qui voudraient en connaître la conclusion.

    À la différence des élections municipales présentes, le deuxième tour eut lieu comme prévu, une semaine après le premier, soit le 7 décembre 1919.

    Trois conseillers restaient à élire pour la 1ère section (ville)

    Se présentaient au deuxième tour, en ballottage, les  trois candidats « républicains » les mieux placés :

MOREAU louis, Docteur en Médecine, Blessé de guerre et Croix de guerre ;

MAGNIEN Henri, Marbrier ;

DELAVEUVE pierre, Employé de Commerce

    De même pour la liste adverse de la 1ère section, « Liste républicaine et d’action sociale », qui présentait :

ROY Isidore, industriel

MALARME Charles, pointeur aux Aciéries, officier de réserve, Médaille militaire, Croix de guerre

JOVIGNOT Louis, Négociant, officier de réserve, Croix de guerre

     À ces 6 candidats, décida de s’adjoindre impromptu le candidat indépendant, « Frédéric MENIL « Propriétaire de la Villa « Sam-Suffit », Quartier Neuf, Auxonne », avec lequel nos lecteurs ont déjà fait connaissance dans un précédent épisode.

AUXONNE 1919-2020 : ÉLECTIONS MUNICIPALES ET PANDÉMIES VIRALES (2) - du 16 mars  2020

      Nos lecteurs pourront découvrir les résultats de ce deuxième tour dans L’Écho bourguignon du 13 décembre 1919.

    Il nous restera à découvrir, dans un ultime épisode de cette série, l’élection du maire.

     Revenons maintenant au présent, où un durcissement des mesures de confinement semble à l’ordre du jour. Il n’est pas interdit d’envisager que la question du ravitaillement des foyers , du producteur agricole à la table de la famille, pourrait s’en trouver compliquée, pour certains foyers du moins. Il ne suffit pas d’applaudir à sa fenêtre ou de rédiger son journal de confinement, encore faut-il nourrir les gens.

    La résolution de ce problème étant hors de notre portée, nous nous contenterons de donner un peu de matière à nos lecteurs concernant une solution adoptée en des temps où la question du ravitaillement en vivres était cruciale : les jardins ouvriers.

CHARMOY-CITY : DES JARDINS OUVRIERS AU PORT ROYAL - du 13 OCTOBRE  2019

          Claudi vous révèle aujourd’hui un chanoine Kir en temps de crise, écolo avant la lettre…. (l’article du Chanoine Kir est disponible en PDF dans notre article en lien ci-dessus)

N.B.

  À propos de la subsistance de l’épidémie en décembre 1919, nous ajoutons une précision tirée du lien ci-dessous.

https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/grippe_espagnole/185588

 

« 2. Déroulement de la pandémie

 

En avril 1918, une première vague épidémique touche l’Europe, alors en proie à la Première Guerre mondiale, après l’arrivée de troupes américaines à Bordeaux. Elle s’étend rapidement vers le front, où la grippe est signalée dans les tranchées dès la mi-avril, et vers le Sud où elle frappe l’ensemble de l’Espagne. Le 10 mai, on estime que 70 % de la population de Madrid, y compris le roi Alphonse XIII, a été touchée en l’espace de trois jours. Dans ce pays non engagé dans la guerre, la presse parle sans censure des ravages de l’épidémie à laquelle les belligérants donnent rapidement le nom de grippe espagnole.

En mai, une deuxième vague épidémique se développe à partir du port de Brest. Après un pic au mois de juillet, l’épidémie semble régresser en août avant d’éclater à nouveau à partir de septembre. Elle atteint une intensité maximale dans toute l’Europe fin octobre et début novembre, puis s’atténue un peu avant qu’un nouveau pic n’éclate en février-mars 1919.

Après une faible activité pendant l’hiver 1919-1920, la grippe espagnole semble disparaître. »

 

INFO DERNIÈRE

    Sur le ton presque martial d’un Bulletin de la grande Armée, le leader d’une page facebook communiquait, en milieu de matinée, un texte dont voici le début :

 

« En cette fin de première semaine de confinement, nous pouvons être fier d’avoir majoritairement respecter les consignes. […] »

 

Moralité : les consignes sont visiblement plus faciles à respecter que les règles de l’orthographe….

  

Conjectures de crises, 1940, le  Chanoine Kir prône le retour à la terre.jpg

Conjectures de crises, 1940, le Chanoine Kir prône le retour à la terre.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 mars 2020 (J+4114 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Feuilleton

Retour à l'accueil