LE NOUVELLISME DU CHARMOY : QUEL CHANTIER ! (6)- du 21 DÉCEMBRE 2015 (J+2560 après le vote négatif fondateur)

Nous touchons aujourd’hui au dernier épisode de notre série-exposition qui a rencontré un franc succès et à propos de laquelle nous avons reçu de nombreux encouragements locaux, nationaux et internationaux, en attendant une médaille et un fauteuil doré d’académicien (pas d’affolement, c’est Claudi qui me souffle tout ça, en se la jouant grave « style NOTIN » !).

Notre souhait serait de pouvoir diffuser, à l’intention des vrais amateurs, le luxueux catalogue de notre exposition « Le nouvellisme du Charmoy : quel chantier ! ». Nous comptons bien bénéficier, pour ce tirage onéreux sur papier couché, dont le devis s’avère d’un montant respectable, des largesses et des subsides d’un grand mécène haut-saônois.

Restent à écrire les textes de présentation. Nous avons vu récemment qu’un tel exercice pouvait se révéler à l’occasion périlleux.

VERS DES LENDEMAINS QUI CHANTENT ? (3) - du 19 DÉCEMBRE 2015

N’empêche, avec ou sans billets, Claudi va devoir se fendre d’une préface. Il m’a confié regretter qu’André Blanchard nous ait quittés trop tôt pour lui donner un petit coup de plume ! Un petit mot (d’après Le Monde du 7 octobre 2014 sous la plume de Raphaëlle Leyris) à la mémoire d’André Blanchard (1951-2014), « ce diariste et misanthrope aimable »  relégué au fond de sa province, qui avait souhaité demeurer l’obscur gardien d’une galerie d’art vésulienne et savait « se moquer de son peu de succès avec ironie ».

« Cultivant une orgueilleuse solitude, à l’écart du monde parisien des lettres qu’il éreintait dans chaque volume, avec entrain et style, André Blanchard disait dans ses carnets sa passion des chats, évoquait ses lectures, fustigeait son époque ». André Blanchard, vos ironiques et fières confidences vont nous manquer dans cette ville d’Auxonne, où volontiers plus d’un plastronne !

Vous auriez sans doute fustigé d’un trait d’esprit la couverture prétentieuse de notre catalogue, vous, pour qui l’art, dont vous étiez l’obscur gardien, ne devait pas avoir de secrets. Votre préface acidulée nous manquera à jamais, quant aux subsides du mécène, ils risquent bien de se faire attendre. Alors, je sens que notre catalogue est mal parti. Toutes nos excuses à nos fidèles lecteurs/trices, pour l’illustration du jour, car l’affreux Claudi a exigé que nous publiions quand même son abominable maquette !

Après cette parenthèse picturale, nous nous permettrons une petite revue culturelle.

On connaissait déjà la conjonction Auxonne-Champagnole, les liens privilégiés entre la « Perle du Jura » et la « Capitale de l’Oignon ».

REVUE DE PRESSE CHAMPAGNOLAISE (1) - du 3 OCTOBRE 2014

Cependant, le parallèle Perle/Oignon ne concerne pas que la statistique des hypers alimentaires, il peut être l’occasion d’une rencontre culturelle !

À preuve, ce rendez-vous transtemporel, pris au soir de ce dernier samedi, entre « Wolfie » et « Michael », sur la scène de notre salle événementielle, et qui a connu un beau succès. Le spectacle nous a bien botté au plan musical, choral et surtout chorégraphique, superbe ! Quelques parlottes didactiques ont pu nous sembler toutefois un peu longues voire superflues !

À quand, après cette apothéose locale de la musique et de la danse, celle du sport, autre attracteur privilégié des foules ? Pourquoi pas, sur le thème des sports de combat, une rencontre transtemporelle et imaginaire Spartacus, gladiateur de légende, et Marcel Cerdan, boxeur de légende ? Autour du ring, on imagine sans peine la foule survoltée et les tonnerres d’applaudissement qui feraient vibrer avec leurs 150 décibels les superstructures juvéniles mais pourtant inébranlables de notre nouvelle salle des sports, comble pour l’occasion ? Pourquoi pas, après le franc succès de « Pop et violons », celui de « Muscles et béton » ? À suivre…

OUI à l'hyper-nouvellsme du Charmoy

OUI à l'hyper-nouvellsme du Charmoy

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 21 décembre 2015 (J+2560 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Salons et cimaises

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