CHARMOY-CITY : UN MARRONNIER SOUS LES PLATANES ? - du 18 août 2017 (J+3166 après le vote négatif fondateur)

  On attribue à Héraclite cette citation : « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » et Hegel disait en substance que la lecture du journal du matin est la prière de l’homme moderne.

    Une chose est certaine, pour les adeptes de la PQL, ces fidèles de la nouvelle religion, c’est qu’ils ont souvent la désagréable impression de se baigner plus d’une fois dans le même fleuve de l’actualité.

     Nous parlions hier d’un cliché recyclé dont la légende avait subi une métamorphose digne de celles d’Ovide

CHARMOY-CITY, CES CLICHÉS DE TROTTOIRS QU’ON NOUS RESSERT - du 17 août 2017

     Un souvenir portuaire un peu plus lointain vient de surgir de notre mémoire qui traduit bien cette impression de déjà vu, si souvent ressentie à la lecture de certaines colonnes.

GALIONS ET DOUBLONS À L’OMBRE DU BASTION - du 20 MAI 2016

     Du nouveau port qui, à en croire la PQL, n’en finirait pas de doubler, revenons à l’ancien port aux gradins qui sera notre sujet du jour.

    Non ne me dites pas que vous ne connaissez pas notre ancien port aux gradins, ces gradins au bas desquels j’appris à nager au bout d’une perche sous la férule de mon professeur Henri Berger, non sans boire quelquefois la tasse.

     Ces gradins, d’où à la fin de l’hiver 1955-56, nous venions voir sauter, à coups de cheddite, les embâcles de glace sur la Saône en amont du barrage. Une vraie petite Bérésina ! Le musée Bonaparte n’était pas encore en retraite…

     Ces gradins en haut desquels on se presse en foule maintenant pour manger des frites et entendre la Sérénade à Raoul.

SÉRÉNADE À RAOUL À CHARMOY-CITY - du 22 juillet 2017

     Je me souviens que dans les années 50, du temps où les laveuses étendaient leur linge entre les platanes, il y avait un marronnier d’Inde, juste à droite du petit pont que l’on traverse en venant de la place de l’Iliotte.

     Il fleurissait tous les printemps et sous son ombre s’asseyait, non pas Bonaparte, mais une ravaudeuse de sacs qui logeait non loin de là, près de l’abattoir qui était encore en activité.

     Le marronnier a été abattu depuis bien longtemps, mais il semble bien, que par la vertu revitalisante des marchés nocturnes, il n’en finisse pas de refleurir dans la presse !

Charmoy-City, le marché nocturne, un marronnier sous les platanes

Charmoy-City, le marché nocturne, un marronnier sous les platanes

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 18 août 2017 (J+3166 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

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