CHARMOY-CITY, LA REVITALISATION « AU FIL DE L’EAU » (1) - du 24 mai 2018 (J+3445 après le vote négatif fondateur)
24 mai 2018CHARMOY-CITY, LA REVITALISATION « AU FIL DE L’EAU » (1) - du 24 mai 2018 (J+3445 après le vote négatif fondateur)
Le 19 mai dernier, Le Bien Public publiait un article sous le titre « AUXONNE CENTRE BOURG Les premières actions de la revitalisation ». Le chapeau de l’article précisait : « Réuni jeudi soir [N.D.L.R. 17 mai] le conseil municipal d’Auxonne a pris les premières décisions concernant l’important chantier de la revitalisation du centre-bourg et, notamment de la signalétique ».
À propos de la signalétique, précisons que la décision a été prise de lancer une étude visant à « approfondir la réflexion sur les déplacements […] afin de mieux maîtriser la gestion de la circulation, du stationnement et de la signalétique …»
Pour le reste, le débat sur « les premières actions de la revitalisation », devait concerner essentiellement le montant des subventions que la Ville pourrait espérer obtenir à ce titre.
En réponse à la question d’un conseiller d’opposition sur ce point, Madame l’adjointe à l’urbanisme et au développement, citée dans l’article, répondait : « que la commune pouvait « obtenir 750 000 € maximum de la part du conseil régional sur trois ans. Pour l’instant, nous allons demander les subventions au fil de l’eau » »
Sur un mode moins officiel quoique plus « formidable », la page facebook du groupe majoritaire avait abordé la même question il y a déjà quelque temps…
CHARMOY-CITY : DES AUTOS, DE L’AUTO-SATISFACTION ET DE FORMIDABLES TRAVAUX - du 04 mai 2018
Après ce bref commentaire, nous avons souhaité nous pencher plus attentivement sur le concept de subvention « au fil de l’eau » qu’en béotien notoire nous avouons avoir découvert à cette occasion.
Peu versé dans le jargon administratif nous avons rassemblé quelques exemples glanés sur la toile qui éclaireront sans doute nos lecteurs :
Nous avons ainsi relevé la pratique d’une « Facturation au fil de l’eau » dans le cadre de la réforme hospitalière.
Sur le site de la région Auvergne Rhône Alpes nous avons découvert une occurrence de l’expression « subvention au fil de l'eau ». Plus précisément dans cet avertissement figurant sur un appel à projet de méthanisation : « Calendrier Le financement des projets se fait par subvention au fil de l'eau »
Le site de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) nous révèle une autre occurrence de l’expression « les demandes [N.D.L.R. d’aides financières] sont examinées au fil de l’eau ou sollicitées via des Appels à Projets »
http://www.ademe.fr/collectivites-secteur-public/collectivites-lademe-finance-projets
N’appartenant pas au sérail administratif, nous nous garderons bien, pour l’instant, de donner une définition précise de la subvention « au fil de l’eau » pensant que les exemples proposés auront pu donner quelques lumières sur ce point à nos lecteurs non avertis.
Dans un second épisode, sur un mode moins administratif, mais plus culturel et ludique, nous ferons une revue plus large de quelques usages de l’expression « au fil de l’eau » dans notre belle langue française.
En attendant, Claudi nous donne sa version de la pêche aux subventions « au fil de l’eau »
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 24 mai 2018 (J+3445 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse