CHARMOY-CITY : POUR PATIENTER UN PEU DANS LES QUEUES DE LA RUE ÉMILE GRUET (2)- du 16 février 2021 (J+4444 après le vote négatif fondateur)
16 févr. 2021CHARMOY-CITY : POUR PATIENTER UN PEU DANS LES QUEUES DE LA RUE ÉMILE GRUET (2)- du 16 février 2021 (J+4444 après le vote négatif fondateur)
Nous voilà revenu dans les queues de la rue Émile Gruet.
CHARMOY-CITY : POUR PATIENTER UN PEU DANS LES QUEUES DE LA RUE ÉMILE GRUET (1)- du 13 février 2021
Heureusement, il fait moins froid ! Et c’est presque un plaisir de rejoindre les rangs de la rue Émile Gruet.
La rue Émile Gruet et son petit groom aux fleurs, voilà le dernier forum local où les citoyens peuvent discuter à l’occcasion en attendant leur pain, leur canard ou leurs cigarettes.
Quant à nos élus, les voilà cloîtrés en leurs séances, comme cardinaux en conclave. Au fait Gustave, t’oublieras pas de passer ton masque à l’autoclave !
En ces temps tristounets, les marques de sympathie sont toujours les bienvenues.
C’est sans doute pour cette raison, que, sur le trottoir, comme le petit groom, en faction, je n’ai jamais tant lu et relu les quelques mots gravés en lettre d’or sur la plaque de marbre apposée au numéro 87 de la rue Émile Gruet.
Ces quelques mots les voici :
« EN CETTE MAISON EST DÉCÉDÉ
ÉMILE GRUET (1836-1907)
MAIRE D’AUXONNE
IL AIMA LES MALHEUREUX
COMME SES FRÈRES »
Les mots de cette plaque, d’un ton presque évangélique, viennent nous rappeler notre humaine condition. Certes ils peuvent paraître un peu démodés en des temps où il semble qu’il soit obligatoire de positiver avec le clin d’œil et le sourire Colgate (sous le masque) à la clef.
Nous verrons dans la suite que cette plaque, plus que centenaire, fut apposée, avec tant d’autres, pendant la Grande Guerre.
À écouter les informations, il paraîtrait qu’à présent nous menions une autre guerre. Nous laissons à la réflexion de nos lecteurs le soin de faire le parallèle…
À bientôt…Si tout va bien !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 16 février 2021 (J+4444 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Libres propos