AUXONNE : LENDEMAIN DE CARNAVAL DANS LA RUE CARNOT - du 28 juin 2022 (J+4941 après le vote négatif fondateur)

Le Bien Public papier titrait hier à la une : « Auxonne : Le grand show du 100e corso »

À l’intérieur du journal, une double page abondamment illustrée portant le titre « Auxonne Carnaval : un centenaire haut en couleur » justifiait parfaitement ce titre.

Le « centenaire haut en couleur » n’était pas au nombre des travestis dont certain(e)s affichaient néanmoins sous le maquillage un âge respectable, sinon vénérable. Tradition oblige.

Une belle et nombreuse jeunesse attestait en contraste la vitalité de la manifestation.

Le « centenaire haut en couleur » c’était en fait celui de cette manifestation elle-même.

L’article précise à ce propos : « Annulé en 2021 et décalé trois mois cette année en raison de la crise sanitaire, l’évènement a fait un retour pour sa centième édition. »

Mais, dimanche dernier, après la crise sanitaire, c’étaient à présent les frasques climatiques qui menaçaient « masques et bergamasques ».

Bergamasque sans masque, votre serviteur était au nombre des spectateurs sur les trottoirs de la grande rue. De la rue Antoine Masson, à la rue Thiers, en passant par la rue Gustave Noblemaire le défilé est bien passé, les chars quittant parfois la chaussée pour emprunter les larges espaces piétonniers de la rue Thiers. Nécessité fait loi.

À CHARMOY-CITY, ET DANS TOUT LE PAYS, RÉTRÉCISSEMENTS EN MARCHE - du 24 juin 2022

Parti de chez lui avec un vêtement de pluie, arrivé humide, mais point trop imbibé, au débouché de la rue du Bourg votre serviteur comme les autres assistants, a remarqué une éclaircie, éclaircie notée dans l’article en ces termes  : « Le ciel s’est peu à peu éclairé à l’arrivée des milliers de costumés, comme un signe du destin »

Ce « signe du destin » observé dans le ciel, nous ramène à l’empereur romain Constantin. Il n’y avait pourtant pas de char romain…

Qu’importe ! La rincée, comme par miracle, avait été évitée !

On avait échappé à la pluie tombée, mais pas aux décibels, à en croire du moins les termes de l’article : « Les oreilles ont également été servies [grâce aux] chansons crachées par les hauts-parleurs installés sur les chars ».

Une véritable indigestion de décibels électroniques !

Puis le soir venant, la rumeur s’est calmée, les travestis se sont dispersés et la pluie s’est remise à tomber !

 

Réveil du lundi, lendemain de Carnaval dans la rue Carnot, jour gris, rue mouillée, confettis collés sur le trottoir et la chaussée.

Votre serviteur assez tôt levé arrose ses géraniums sur ses rebords de fenêtres végétalisés. La végétalisation pour les centres-villes, c’est super, comme les frites à la Végétaline et les discours à la moraline !

Mais hélas revoilà les décibels et un parfum entêtant de moteur à deux temps. Deux employées municipales « soufflent » les confettis des trottoirs vers la chaussée. L’une d’elles avise votre serviteur arroseur, et s’avance, une petite chose en main….

Beau geste tout à son honneur, car cette petite chose, c’est une jeune hirondelle tombée du nid que, suspendant son bruyant et fastidieux travail, souriante elle me confie, tout en me priant de fermer ma fenêtre à cause des confettis qui volent ! Mieux que l’hirondelle apeurée !

Le Carnaval se tient habituellement en mars et les nids vides vibrent sans danger au son des « chansons crachées par les hauts-parleurs installés sur les chars ». Souhaitons que pour elles, la tradition revienne !

Ce matin mardi, l’hirondelle descendue à l’Hôtel Chantecler, se remet de ses émotions, prend bien la becquée du patron et se porte bien !

Claudi lui dédie son illustration du jour...

Auxonne, carnaval imaginaire.jpg

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C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 juin 2022 (J+4941 après le vote négatif fondateur)

Revue de presse

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