DES COURBES ET DES COURBETTES AU CHARMOY- du 13 JANVIER 2016 (J+2583 après le vote négatif fondateur)

Inverser la courbe du chômage reste, plus que jamais, un pari urgent pour notre Président, qui a troqué depuis pas mal temps le casque de moto contre le képi de généralissime.

Mais quel que soit le couvre-chef, demeure par dessous la même question urgente et térébrante : « Où et quand surviendra l’« inflexion » de la maudite courbe ? »

Si du temps de Platon le philosophe était roi, en nos temps de Macron, c’est le patron qui est roi. Péguy tenait en son temps les pères de famille pour les nouveaux héros (citation libre), le vrai héros du jour, c’est maintenant le patron, nouveau ou ancien d’ailleurs. Patron un jour, patron toujours !

Claudi qui n’est même pas l’ombre d’un microMacron, tout au plus un fonctionnaire retraité (donc conjuguant deux tares rédhibitoires !) Claudi qui n’a donc jamais eu l’insigne honneur d’être un patron bienfaisant, large dispensateur de la manne de l’emploi. Claudi ce trublion friand de libations, avait déjà depuis longtemps son idée sur la question de la courbe.

Précisément, il y a deux ans, dans l’épisode 45 de son feuilleton « Journal du Charmoy »

ÉPISODE N° 45 : QUAND LA COURBE S’INVERSE - du 02 février 2014

À la lumière de l’actualité locale, cet épisode, plein d’optimisme, retrouve un peu de sa jeunesse. Comme cet expert autorisé qui fait coin-coin parce qu’il croit avoir découvert l’Amérique à l’horizon de son bassin (d’emploi) ! Et dire qu’il y a des grincheux qui osent prétendre qu’au bout du compte, il n’y aura pas de miracle et qu’en recouvrant Saint-Pierre on risque bien de découvrir Saint-Paul.

Qu’importe, nos économistes locaux misent et conjecturent doctement sur la circulation bienfaisante des billets, sang neuf qui devrait dynamiser notre économie locale, et particulièrement notre centre-ville.

VERS DES LENDEMAINS QUI CHANTENT ? (3) - du 19 DÉCEMBRE 2015

Nous ne sommes pas économiste, ni ingénieur en prospective ! Et il nous faut même avouer que comme Piron, nous ne se sommes rien, pas même académicien ! Rendez-vous compte, quelle misère ! Nu comme un ver !

Et pourtant, sans aigreur et tout en douceur, et quoiqu’il soit fort peu convenable de se citer soi-même, nous reprendrons en ce jour de liesse notre éloge de la courbe de février 2014 qui n’était pas trop mal réussi. Un éloge capable, nous en sommes sûr, d’émouvoir les vrais esthètes, et il en est de par chez nous !

« Le pouvoir de séduction des courbes est une constante universelle : la ligne épurée de l’arche d’un pont, les méandres d’une rivière paisible, les galbes d’un corps, la courbe design d’un casque, il est des courbes qui recueillent tous les suffrages.

L’énarque, s’il ne dédaigne pas, à l’occasion, de partager les émois esthétiques de tout un chacun en matière de courbure, a aussi ses courbes bien à lui : celles de la statistique, construites pour séduire les électeurs. Sans oublier, bien entendu, les courbettes.

Le présent épisode démontre, s’il en était encore besoin, que Charmoy-City est bien le point privilégié de l’espace où vient se décliner, sur tous les modes, le pouvoir de séduction de la COURBE et de son inversion en particulier ! »

Et les courbettes me direz-vous ? Les courbettes, nous en laissons le soin et le monopole aux plumitifs, flagorneurs et autres thuriféraires patentés. Ils ont le vent en poupe sur leur bassin (d’emploi) ! Coin-coin !

Toujours à la manœuvre en promotion ou en auto-promotion, pour sûr ils ne chôment pas et trouvent toujours de l’embauche ! Mais bien entendu, c’est pour inverser la courbe ! Sans oublier les courbettes !

Des courbes et des courbettes au Charmoy

Des courbes et des courbettes au Charmoy

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 13 janvier 2016 (J+2583 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

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