CHARMOY-CITY : EXORDE RURAL POUR INFO’TWEET  N° 61 - du 10 juillet 2018 (J+3492 après le vote négatif fondateur)

      Oui, vous avez bien lu chers lecteurs, il s’agit bien d’exorde avec un R comme Raoul et non d’exode. Inutile, donc, de chercher la coquille, elle n’est pas facile à trouver chez Chantecler !

      À propos de coquille, remercions quand même Wilfried LE GOFF pour son beau geste en tribune libre, sauf qu’il a mis un C au bout de Chantecler et que les curieux ne pourront pas accéder à notre site en se référant à l’adresse qu’il indique pour notre « blog pamphlet ». À moins qu’ils oublient le C au bout de Chantecler. Tant pis, mais c’est dommage que Wilfried LE GOFF ait manqué cette occasion d’économiser un caractère ! Et puis, avec un peu de chance, le moteur de recherche corrigera !

        Revenons à notre exorde. Exorde est un mot peu commun, il nous convient donc de le définir en exorde. Oui, nous avons bien dit en exorde, car un exorde, c’est la partie introductive d’un discours, et plus généralement, une entrée en matière.

       Pour Inf’Auxonne en général, et pour Inf’Auxonne n° 61 de juillet 2018 en particulier, c’est l’« Édito » qui tient lieu d’exorde. Et dans ce dernier numéro, chose rare, l’« Édito », exercice obligé d’art oratoire, se fait pour une fois rural et vient donc rencontrer l’art aratoire.

      Car c’est par l’art aratoire, qui est celui de labourer, que nous mangeons plus sûrement que par l’art oratoire des politiques.

      L’auteur de l’« Édito » l’a bien compris, qui ouvre son texte par cette phrase : « L’alimentation est un souci pour beaucoup d’entre nous ».  C’est donc un exorde à dominante alimentaire que nous offre Monsieur le Maire !

      À propos de « dominante alimentaire », les amateurs d’archives retrouveront dans un vieil article un poème à « dominante alimentaire » adressé par votre serviteur à Monsieur le Maire, et écoutable en ligne.

      C'était du temps où Monsieur le Maire labourait les champs, en brave paysan…. pour y faire pousser un Leclerc ! Les liens avec les publications municipales ne fonctionnent plus pour cet article en raison du « ménage » des archives, mais les vrais amateurs pourront y retrouver l'essentiel, qui est le poème !

COMMENTAIRE D’UN ANNIVERSAIRE- du 17 décembre 2012

    Pour en revenir à l’« Édito », après le hors-d’œuvre alimentaire, suivent diverses considérations sur les désherbants (mérites respectifs du glyphosate et de l’acide acétique)

Décision d'homologation RD2014-27, Acide acétique - Canada.ca

     La traite des vaches et le piochage des betteraves ne sont pas non plus oubliés ainsi que les vertus formatrices des travaux agraires. Dans cet « Édito »,  notre premier magistrat trouverait presque les accents d’un Cincinnatus retournant à sa charrue.

https://www.youtube.com/watch?v=754I0R4ifkQ

     Il ne manque à cet article austère, digne d’un ami de la terre, que la poésie et la fragrance d’une note florale.

FLORÉAL EST VRAIMENT FORMIDABLE À CHARMOY-CITY - du 07 mai 2018

     Cet « Édito » présente un caractère exceptionnel, car du numéro 22 au numéro 60, rarissimes sont les « Éditos » d’Inf’Auxonne à aborder la question rurale.

        À noter cependant dans le numéro 33 de juillet 2011 une mention de la « soirée d’égrenage du maïs » chez nos amis portugais, soirée qui  « rappelle la dureté du travail lorsque la machine n’avait pas encore supplanté le travail manuel et pourtant, cet égrenage est un moment de bonheur grâce au chant ».

       La nostalgie d’un supposé bonheur passé est toutefois définitivement bannie dans cette seule autre occurrence rurale trouvée dans l’« Édito »  du numéro 55 de janvier 2017 : « Les marchés aux asperges, aux choux-fleurs sont magnifiques sur les cartes postales du siècle précédent. Qui envisagerait de les retrouver aujourd’hui ? »

CHARMOY-CITY : LES VIEUX MARCHÉS, C’EST DU PASSÉ, MAIS L’OIGNON FAIT ENCORE PLEURER - du 26 janvier 2017

     Ces deux rares allusions à une ruralité passée faites dans une décennie entière ne nous semblaient toutefois pas de nature à expliquer le parfum de campagne du dernier « Édito ». Parfum de vraie campagne, et pas de campagne électorale pour une fois !

     Le mystère subsistait, mais un document déjà ancien, diffusé par le « Comité de Soutien » de notre premier édile lors d’une autre campagne d’autrefois, celle des cantonales de 2011 devait finalement venir à notre secours.

  Nous avions déjà fait mention de ce document dans un article

LA QUADRUPLE RACINE – du 15 mars 2011

   Le lendemain de la publication de cet article, 16 mars 2011, le texte était lu publiquement à la salle événementielle par un ancien maire de Labergement-les-Auxonne lors d’une réunion de soutien à notre actuel premier magistrat, alors candidat, en présence de François Sauvadet.  

       À notre sens et rétrospectivement, la relecture de cette bio-hagiographie pourrait éclairer la matière et les thèmes inhabituels abordés dans l’ « Édito » d’ Inf’Auxonne n° 61 de juillet 2018 récemment paru.   

     C’est pourquoi nous mettons aujourd’hui, ce texte, que nous pensons être une utile clef de lecture, à  la disposition de nos fidèles lecteurs.

   Les amateurs d’histoire européenne nous excuseront encore une fois de l’interruption de notre passionnant feuilleton « France-Italie 1897 ». Nous en promettons la suite et la conclusion dès que l’actualité locale se mettra en vacances !

  En attendant, Arlette et Gaston, qui ont lu l’« Édito », ne savent plus à quel goût assaisonner leurs concombres. Gaston, qui est un pisse-vinaigre, ne sait même plus si l’écologie lui permettra encore de faire pipi dans son jardin ! 

Dilemme écologique à Charmoy-City

Dilemme écologique à Charmoy-City

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 10 juillet 2018  (J+3492 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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