CHARMOY-CITY : MORT D’UN PROJET DANS LA RUE THIERS (1)- du 20 août 2018 (J+3533 après le vote négatif fondateur)

      « Mort d’un projet dans la rue Thiers » ! Voilà un beau titre, mais qui fait froid dans le dos ! Rassurez-moi quand même, il ne s’agit pas au moins de notre chère « Maison du Projet », ni de notre chère « Épicerie sociale » (Vive la Sociale !)

      Car, ça au moins c’est de bons projets, et qui font surtout de belles photos à la une d’ Inf’Auxonne, le magazine de caractère aux 330 caractères ! C’est’i pas beau toutes ces autorités tout sourire ! Et ça au moins c’est des projets qui durent, dur-dur, à coup de subventions et d’argent du contribuable !

Non, chers lecteurs, soyez rassurés, les vraies valeurs ne sont pas menacées !

     Il s’agit seulement d’un article dans Le Bien Public du 15 courant, un article au titre évocateur « AUXONNE COMMERCES La rue Thiers perd une nouvelle enseigne »

    «  La rue Thiers perd une nouvelle enseigne » peut être d’ailleurs interprété de deux façons :

La rue Thiers perd une enseigne nouvelle ou bien

La rue Thiers perd à nouveau une enseigne 

       Pas de souci ! Les deux lectures sont bonnes – si l’on peut dire ! – car  l’enseigne regrettée qui vient de fermer était d’installation récente, et qui plus est, dans les dernières années, deux enseignes avaient déjà fermé : le restaurant « Au Grand Saint-Jacques » d’abord, et, plus récemment, le tabac-presse Gilot (nous laisserons de côté un éphémère hammam).

     Mais, pas de panique, rassurez-vous, notre chère « Maison du Projet », et notre chère « Épicerie sociale » (Vive la Sociale !) sont toujours là, bien vivantes !

RETOUR À CHARMOY-CITY : LES « ATELIERS » DU PETIT PÈRE THIERS - du 27 juin 2018

COUPS DE POUCE – du 31 janvier 2012

    Alors sur quelle nouvelle enseigne, la fermeture définitive endémique a-t-elle encore une fois fait mouche ?

    Sur le restaurant « Cuisses de mouche », mes enfants ! Analyser les causes de cette fermeture après deux ans et demi d’activité se révèle une affaire complexe.

    L’article du Bien Public mentionne une « longue lettre » « disponible sur la page Facebook de Cuisses de mouche », lettre dans laquelle la restauratrice « indique les motifs qui l’ont poussé à cesser son activité ».

        Nous avons lu cette lettre, d’une lecture techniquement assez difficile il est vrai.

        Visiblement très personnelle et pleine d’émotion sincère et vécue, elle se révèle  foisonnante et sans concession.

      Toute pleine de détails et de noms, elle traduit un désarroi certain, dont les causes sont sans doute personnelles, mais aussi conjoncturelles et liées aux  problèmes auxquels est confronté depuis au moins une dizaine d’années le petit commerce local.

https://www.facebook.com/pg/Cuisses-de-Mouche-516462725201648/posts/?ref=page_internal

    Problèmes auxquels la majorité municipale en place n’aura pas trouvé de meilleure solution que l’implantation d’un hypermarché en périphérie. Voilà qui n’est pas mal !

     Après de tortueuses et très discrètes entourloupettes, l’annonce fut faite, de ce projet d’implantation, avec tambours et trompettes, dans  le formidable Inf’Auxonne numéro 25 de mai 2009, introuvable sur la toile et devenu depuis collector.

      Leclerc y avait droit à 19 hectares…. Et à plus de 330 caractères. À redécouvrir !

LE NUMÉRO DU SIÈCLE- du 24 FÉVRIER 2015

    En ce temps-là, le staff des élus de choc en cheville avec Leclerc était trop investi au Charmoy pour se pencher sur les problèmes du  petit commerce de la rue Thiers !

    Sur ces problèmes, comme sur ses transactions immobilières périurbaines, notre premier édile se montrait alors très « discret » !

CHARMOY-CITY : UN LABEL À NE PAS OUBLIER - du 25 mars 2017

     Mais revenons à la rue Thiers. L’article du Bien Public cite une déclaration de la restauratrice de la rue Thiers. Une déclaration en forme de confession, et en guise de conclusion, qui pourrait assez bien résumer sa lettre sur Facebook : « Je ne veux pas qu’on pense que j’ai baissé les bras, mais je ne voulais pas partir à la retraite en tant que restauratrice. J’ai voulu voir ce qu’était le métier et j’ai vu. Je tire mon chapeau à tous les commerçants et à tous les métiers de bouche. C’était fatigant, mais ça valait le coup ».

    Nous ignorons si la patronne de « Cuisses de mouche » lira un jour notre article. Nous voudrions cependant l’assurer, que sans approuver sur tous les points la forme de sa démarche, nous en approuvons le fond et en  comprenons le bien fondé.

    Elle a vécu une expérience apparemment difficile, et nous livre un témoignage sans fard.

 

   Je viens de reprendre la page de l’article que je lisais en diagonale, et  que j’avais abandonnée pour mon clavier. Je dois vous faire une confidence, j’adore l’odeur du papier !

      Je ne fais qu’adopter en cela et pour une fois un précepte de notre maire : « on part du principe que l’odeur du papier favorise plus la lecture que la tablette » (Cf. article du Bien Public du 6 février 2018 titré « AUXONNE CULTURE Plusieurs projets culturels se mettent en place dans la commune »)

     Tiens, qui vois-je sous la photo d’Isabelle la restauratrice déjà regrettée de ses clients…le portrait de Monsieur le Maire, vous savez, le même que celui qui orne ses Éditos dans Inf’auxonne, le magazine de caractère aux 330 caractères.  Que vient donc faire Monsieur le Maire dans cette galère ?

    Je lis le titre de  l’encadré à droite, un encadré tout en rose et je comprends…

https://www.youtube.com/watch?v=VHhLAvDr5DU

     Oui ! J’ai bien lu le titre : « Nous travaillons avec eux », et je comprends.

     À présent c’est évident, quel ballot je faisais d’ignorer que notre maire « travaill[ait] avec eux » !

    Se non è vero è ben trovato ! Vous n’imaginez tout de même pas qu’en matière de présence dans les petits commerces du centre-ville et de travail avec eux, notre élu  puisse briller par son absence !

    Ça alors ! La page facebook de ses amis passionnés ne manquerait pas de lui en faire reproche, comme elle ne manque pas de le faire à d’autres dans son article du 19 juillet dernier intitulé « CENSURE ? » en ces termes : « Les marchés nocturnes sont un succès. A cette occasion, comme à bien d’autres, Mr Coiquil, brille une fois de plus par son absence. »

https://www.youtube.com/watch?v=yrMO__ZwCKo

       À suivre …

Charmoy-City : une boutique qui tourne dans la rue Thiers

Charmoy-City : une boutique qui tourne dans la rue Thiers

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 août 2018  (J+3533 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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