INQUIÉTANTE ÉROSION À CHARMOY-CITY - du 26 novembre 2016 (J+2901 après le vote négatif fondateur)
26 nov. 2016INQUIÉTANTE ÉROSION À CHARMOY-CITY - du 26 novembre 2016 (J+2901 après le vote négatif fondateur)
L’actualité politique nous a réservé quelques surprises ces derniers temps. D’aucuns se sont étonnés d’une érosion spectaculaire des suffrages, d’un rétrécissement fatal du nombre de voix attendues ayant pour conséquence de barrer la route à des leaders pourtant chevronnés.
Ne revendiquant pas la qualité d’analyste en matière électorale, nous nous placerons aujourd’hui sur un autre terrain pour évoquer une autre « inquiétante érosion à Charmoy-City ». Non pas, cette fois, sur le terrain des voix, mais sur le terrain plus prosaïque de la voirie que tout bon citoyen, même s’il ne prend pas le chemin des urnes, doit emprunter journellement.
Le 4 mai dernier, Le Bien Public titrait « Auxonne : des fossés prêts pour réguler les eaux »
DES FOSSÉS QUI ONT LA COTE - du 04 MAI 2016
Beaucoup plus récemment, avant-hier 24 novembre, le même quotidien titrait : « AUXONNE Voirie Le mauvais état d’un trottoir inquiète les riverains ». Un cliché photographique évocateur, ne portant pas la signature du spécialiste habituel en matière de BTP, nous montrait un autre point de vue sur les fossés régulateurs : l’image désolante d’un trottoir réduit a quia par un fossé-canyon aux dimensions impressionnantes.
Sur la photo, montrant l’ampleur des dégâts, un riverain accompagné de son petit chien tout mélancolique « voit le trottoir rétrécir au fil du temps ». Un trottoir où il est prudent, maintenant, de passer à la queue leu-leu !
https://www.youtube.com/watch?v=KEytXaVS22k
Une érosion des voies presque aussi spectaculaire que l’érosion des voix. Du coup, comme nous l’apprend une riveraine il y a « des gens qui traversent pour changer de trottoir ».
Érosion des voies, changement opportun de trottoir, dans les rues comme dans les urnes, si « quelqu’un tombe dans le fossé, il peut y rester » pour reprendre les termes de l’article qui conclut :
« Du côté de la municipalité, le maire Raoul Langlois assure qu’il n’a pas été informé de ce problème. « Je vais voir avec mon adjoint s’il y a lieu d’intervenir rapidement », a annoncé l’élu »
Entre érosion des voies et érosion des voix, voilà, sans doute, bien des tracas en perspective pour « mon adjoint »…
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 26 novembre 2016 (J+2901 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse