CHARMOY, À COMBIEN LE MÈTRE ? - du 1er février 2017 (J+2968 après le vote négatif fondateur)
01 févr. 2017CHARMOY, À COMBIEN LE MÈTRE ? - du 1er février 2017 (J+2968 après le vote négatif fondateur)
Vous nous permettrez d’abord de signaler la publication très récente du groupe « Une dynamique pour Auxonne » qui nous apportait hier, opportunément, quelques éléments de réponse à une question.
Non, pas une question de « tapisserie » !
ON NE PARLE QUE DE PÉNÉLOPE, PARLONS PLUTÔT DE PHILOMÈNE - du 30 janvier 2017
Depuis bien longtemps, en effet, nous posions cette question : « Charmoy, à combien le mètre ? ».
Et pourtant, certain propriétaire nous avait assuré que tous les vendeurs avaient été rétribués, comme lui, au prix uniforme de 10 € le m². Et si nous faisions mine, alors, de mettre en doute son affirmation, notre homme, figure locale qui a son franc parler, montait sur ses grands chevaux en démentant nos doutes !
Cependant, la rumeur d’une « géométrie variable » était là, persistante et tenace !
Voilà pourquoi, il ya plus de quatre ans déjà, nous posions publiquement la question de ce « prix unique ».
Un an plus tard, en l’absence de réponse à notre question, nous la réitérions en nous appuyant une nouvelle fois sur une délibération du conseil municipal du 18 mai 2009.
Dans cette délibération, il était en effet explicitement déclaré, à propos d’un projet de vente à Leclerc d’un terrain communal au Charmoy :
« Comme cela a été proposé aux autres propriétaires fonciers de la zone, il est envisagé de céder cette parcelle au prix de 10 € le mètre carré »
CHÂTEAU FONCIER- du 1er mai 2013
Aujourd’hui, sur ce chapitre au moins, la chape de plomb de la « discrétion » semble en voie d’être levée, et nous espérons qu’à défaut d’avoir été clairement infirmées, les révélations de Monsieur Coiquil seront bientôt confirmées.
Claudi, actuellement très occupé, prépare un nouveau feuilleton, et y travaille ferme ! Il s’est donc borné, pour le présent article, à recycler une ancienne illustration qui posait les bonnes questions en y ajoutant la réponse provisoire, opportunément publiée par Monsieur Coiquil.
Voilà qui pourrait décevoir a posteriori certain vendeur trop confiant qui avait gobé sans sourciller le dogme des 10 € le mètre carré ! Son égalitarisme foncier, dans tous les sens du terme, écartant toute idée de spéculation, pourrait bien en être émoustillé !
D’autant plus que lors du dernier conseil du 30 janvier, notre premier édile lui-même relativisait la question du prix pour des ventes de terrain à venir au Charmoy (pourquoi pas « 20 € le mètre carré » ?), mettant en avant cette fois la « cohérence » du projet proposé comme critère déterminant.
Et pourtant, le 4 mars dernier, Le Bien Public titrait « Un droit de préemption dans le cadre du plan local d’urbanisme »
Le chapeau de l’article, précisait : « Afin de moduler toute tentative de spéculation dans la zone du Charmoy, le maire Raoul Langlois a décidé d’exercer le droit de préemption, rue du Limousin [sic] ».
Sa conclusion était la suivante : « J’informe [N.D.L.R. Chantecler : c’est le maire qui parle] le conseil que j’exercerais le droit de préemption pour moduler toute spéculation. Je pense en particulier à la zone du Charmoy, qui risque d’en être la victime. Les vendeurs ne pourront pas vendre au-delà du prix fixé par le domaine, et ceci pour une durée de cinq ans, ce qui devrait éviter les surenchères. »
« Les vendeurs ne pourront pas vendre au-delà du prix fixé par le domaine ». De façon sélective, sans doute ! Voilà pour l’avenir, si du moins l’on en croit les dernières déclarations de Monsieur le Maire.
En ce qui concerne le passé, cette sélectivité aurait déjà pu opérer, si l’on prête foi, du moins, au témoignage de Monsieur Coiquil qui déclare par ailleurs publiquement se référer à des documents d’archives officiels…
Je ne travaille pas à la Revue du Beau Monde. Dommage, la rétribution de cet article – littéraire comme toujours – m’aurait permis de m’offrir une belle tranche de Charmoy, même à plus de 10 € le mètre carré !
Mais pour le moment, à tremper dans mon café, je n’ai qu’un sablé, promis juré, et même pas une part de tarthe !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 1er février 2017 (J+2968 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Analyses et réflexions