BONAPARTE ET LA SAÔNE (1) - du 17 août 2018 (J+3530 après le vote négatif fondateur)
17 août 2018BONAPARTE ET LA SAÔNE (1) - du 17 août 2018 (J+3530 après le vote négatif fondateur)
Dans le grand surf de l’information, nous voilà en plein creux de la vague estivale, alors pour complaire à nos lecteurs, nous avons pensé choisir un sujet qui ne fasse pas trop de vagues. Un sujet entre histoire et joies de la plage.
L’idée nous en a été inspirée par un article paru le 23 juillet dernier dans Le Bien Public, un article au titre conquérant : « À la conquête de la Saône »
Cet article, rédigé en collaboration avec le C.A.U.E. (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement de la Côte d’Or) proposait une découverte du barrage à aiguilles d’Auxonne. Nous l’avions lu avec intérêt.
Le texte de l’un de nos précédents articles en témoigne, qui livre par ailleurs quelques menues confidences relatives aux raisons personnelles de notre intérêt pour les barrages et autres écluses sur la Saône ou ses canaux.
LIRE LE JOURNAL À CHARMOY-CITY - du 4 août 2018
Si vous avez lu, ou relu notre précédent article, vous aurez pu noter que nous avions souligné que le rédacteur de l’article « À la conquête de la Saône » ne manquait pas, dans son texte, de mettre en contrepoint l’histoire conquérante du « petit caporal » et celle du barrage. Ce qui justifiait d’ailleurs le titre « À la conquête de la Saône ». Le procédé n’est peut-être pas original, en tout cas il est habile ! Se non è vero è ben trovato !
Quant à faire, une petite pincée de Bonaparte ça vous redore à bon compte n’importe quel blason. Ce qu’ont d’ailleurs compris, pas cons, des gens pleins de passion !
CHARMOY-CITY : AVATAR(S) POUR UN MUSÉE (1) - du 09 octobre 2017
Vous avouerez quand même que Napoléon, ça présente mieux qu’un oignon !
Évoquer Bonaparte reste un passe-temps inusable autant qu’honorable. Gageons que le nombre de ceux qui l’ont pratiqué dépasse à présent l’effectif de la Grande Armée ! Alors pourquoi s’en priver.
Pardon? Vous dites, qu’amateur de souvenirs tangibles plus que de contes, vous préféreriez visiter le Musée ! Je suis bien d’accord avec vous, mais savez-vous au moins qu’il est fermé le Musée !
CHARMOY-CITY : « BONAPARTE NOUS VOILÀ ! » - du 14 mai 2018
Il est fermé le Musée, alors amis de Bonaparte, nous allons tenter de vous dépanner en rejoignant encore une fois la Grande Armée des évocateurs zélés.
Nous choisirons pour l’occasion le thème de « Bonaparte et la Saône » qui est loin d’être le plus courant.
Voyons un peu, d’après l’immense documentation imprimée ou en ligne, comment Bonaparte, lors de ses séjours à Auxonne (1788-1791), partit « à la conquête de la Saône »
Le plus simple et le plus rapide, n’est-il pas d’aller consulter d’emblée l’article de Wikipédia intitulé « Séjour de Napoléon Bonaparte à Auxonne » ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9jour_de_Napol%C3%A9on_Bonaparte_%C3%A0_Auxonne
On peut y lire :
« Le jeune lieutenant, comme ses camarades, voulut goûter aux joies de la baignade dans les eaux de la Saône. Ce jour-là, alors qu’il nageait, une crampe le saisit, le fit défaillir et couler. Sa poitrine en touchant un banc de sable fit émerger sa tête et lui permit de reprendre connaissance. Grâce au courant, il réussit à regagner la berge. Tiré hors de l’eau par ses camarades, il vomit beaucoup, se remit de ses émotions, se rhabilla et regagna sa chambre. Une autre fois encore, sans doute lors de son deuxième séjour, il faillit connaître les eaux de la Saône, mais d’une manière la plus brutale : lors d’une vive discussion avec ses camarades il réussit, par les propos qu’il leur tînt, à tellement les agacer qu’ils voulurent le jeter à l’eau. »
Voilà une « conquête de la Saône » pour le moins peu glorieuse, dont les sources mériteraient d’ailleurs d’être mieux précisées que dans l’article cité.
Nous allons tenter de remonter le courant vers ces sources. Décidément, malgré la sécheresse, notre été aura été placé sous le signe de l’élément aqueux !
ALBUM DÉBORDEMENTS EN TOUS GENRES
En attendant, comme après tout c’est les vacances, prenons pour aujourd’hui une pause pour éviter de prendre une crampe dans notre remontée vers les sources. À suivre…
Dernière minute : il est probable que nous devions différer la suite de notre série « Bonaparte et la Saône » en raison de l’actualité commerciale de la rue Thiers qui a fait l’objet d’un grand article dans Le Bien Public d’avant-hier (15/08/18) ainsi que de réactions sur Facebook.
Laissant à Facebook son lot de réactions épidermiques et éphémères, écume des jours vite emportée dans le courant de l’actualité, notre blog ne manquera pas de réagir dans la tradition de profondeur de la tâche documentaire et critique qui l’anime depuis le 18 juin 2010.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 17 août 2018 (J+3530 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse