CHARMOY-CITY : QUAND LES DÉSAPPOINTÉS NE POINTENT PLUS- du 31 janvier 2019 (J+3697 après le vote négatif fondateur)

  

[Le début de cet article a été modifié le 31/01 à 14 h00]    

        La presse du jour nous annonce que « la municipalité est aux petits soins pour le Musée Bonaparte ». C’était une bonne occasion pour nous de  reprendre la plume sur un sujet qui nous a longtemps tenu à cœur.

     Nous n’en ferons rien néanmoins car aujourd’hui, plus que la Lettre à Buttafuoco, c’est une autre lettre défrayant depuis peu le paysage polémique local qui retiendra notre attention.       

     Une lettre qui fait pourtant figure de complainte ou de goualante en regard des propos vigoureux et vengeurs du jeune Bonaparte dans sa Lettre à Buttafuoco

BONAPARTE À AUXONNE ou le Promeneur Solitaire Corse (11) - du 12 décembre 2017

      Nous ne nous livrerons pas à l’analyse détaillée de la récente lettre. Ce travail nous a semblé inutile et superflu ! Elle nous permettra néanmoins de célébrer opportunément un de ces mots qui disparaissent hélas du lexique de la start-up nation, pour se voir relégués au musée de la langue !           

           Ce mot devenu rare, c’est désappointement, même si dans sa forme positive et plurielle d’appointements il suscite toujours un intérêt certain.

        Désappointement, ça « c’est pas d’la pipe » ! Ça vous sent son Flaubert, voire son Daumier qui dessina la fameuse série satirique  Mésaventures et désappointements de Monsieur Gogo

      Le plus grand intérêt qu’a révélé pour nous la  publication récente de cette  lettre ouverte collective sur les réseaux sociaux est celui de relever une occurrence devenue rare de cette pépite lexicale chargée de mélancolie : désappointement !.  

     

Nous vous en livrons la citation : « Or, à notre grand désappointement, il est apparu dès le début de la mandature que la Commune d’Auxonne, qui est également Chef-Lieu de Canton, est systématiquement malmenée par cette nouvelle Communauté de Communes ».

      On verrait bien ça quelque part en Normandie du côté de chez la mélancolique Madame Bovary.

    De notre point de vue, ne serait-ce que par ce choix lexical, cette lettre mérite d’être prise en compte.

     Et pour attester sans ambages de l’attention que nous y avons porté, nous avons convoqué Gérard de Nerval et son célébrissime poème El desdichado, auquel fait écho Le désappointé, poème composé spécialement pour nos lecteurs et pour l’occasion par notre poète local Gérard de Nerval de Saône, qui y va, bien entendu, de sa petite référence proustienne !

     Car le temps presse de lifter et de relooker le visage fatigué de Charmoy-City dans l’objectif  ainsi qu’au prisme diapré d’une lecture revisitée de La Recherche.

    Mission accomplie et dont le résultat devrait bientôt être apprécié du public puisque que le compte-rendu sommaire du Conseil du 22 janvier précise en page 3 : « Livre « Du côté d’Auxonne » : un exemplaire de la maquette est remis aux membres pour consultation ». Cette information officielle vient corroborer les dernières informations que nous avions données sur le sujet.

DE COMBRAY À CHARMOY-CITY. EXERCICES D’HISTOIRE ET DE GÉOGRAPHIE LITTÉRAIRE (8) - du 25 janvier 2019

Pour plus de détails concernant les causes du « désappointement »

ALBUM « JANVIER 2017, OU LA BÉRÉZINA DANS LES URNES »

 Après Proust, place à Nerval maintenant !

Classiques du Charmoy, Gérard de Nerval en Val de Saône

Classiques du Charmoy, Gérard de Nerval en Val de Saône

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 31 janvier 2019

(J+3697 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

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