DE LA GUERRE DE 1939-1945 au COVID (1)- du 07 septembre 2024 (Jour 72 de la nouvelle ère de Chantecler)

Les manifestations commémoratives qui se dérouleront dans notre bonne ville d'Auxonne aujourd'hui et demain nous font abandonner pour un temps notre série anecdotique intitulée « HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS ». Que les napoléonomanes nous pardonnent et se rassurent !

Cette interruption sera brève et nous abandonnerons très vite le « corbeau à pédales » (l'aigle du Reich version aviation) pour retrouver leur incontournable aigle impérial !

Au cours du premier semestre 2020, notre rédaction avait tenté un parallèle, que d'aucuns jugeront hardi, entre les restrictions de circulation liées à l'épidémie et celles d'autrefois liées à l'état de guerre. Les 2 PDF en lien ci-dessous concrétiseront ce parallèle entre les années 2020 et les années 1940.

Précisons à l'intention de nos lecteurs qu'un AUSWEIS est un laisser-passer, document permettant de franchir un poste de contrôle.

La Saône marquant pour les villes riveraines la limite entre zone occupée à l'est et zone libre à l'ouest, un tel document était nécessaire pour franchir les ponts sur la Saône. Le PDF qui suit vous éclairera mieux la question par l'image.

Une autre conséquence de l'épidémie de COVID devait être la question des masques. En 1939 1940, des masques (à gaz) furent distribués à la population, et comme pour les masques chirurgicaux utilisés pour le COVID, bricolages et improvisations pallièrent les manques du début.

Cette question a été bien développée dans l'un de nos articles du temps du Covid en lien ci-dessous

2020-1940, MASQUES, ZONES ET AUSWEIS, D’UNE GUERRE À L’AUTRE (2) - du 9 MAI 2020

Pour son illustration du jour, Claudi s'est inspiré d'une illustration de l'époque représentant un équipement, véritable « usine à gaz » censé protéger une maman et son jeune enfant.

Dans la tête de cette maman qui a envie de respirer enfin, on imagine que résonne cette chanson, qu'enfant j'entendais chanter par ma mère Chant des évadés

On n'était pas alors encore tombé sous le joug de caoutchouc mou du politiquement correct et de l'euphémisme !

Prenez soin de vous, personne ne le fera pour vous mes loulous !

 

Vivement que les friedolins dégagent et qu'on respire

Vivement que les friedolins dégagent et qu'on respire

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 07 septembre 2024 (Jour 72 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Mémoires de guerre

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