NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (3) - du 13 décembre 2024 (Jour 173 de la nouvelle ère de Chantecler)
13 déc. 2024NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (3) - du 13 décembre 2024 (Jour 173 de la nouvelle ère de Chantecler)
Rappelons que cette série est née d'une sorte de « madeleine de Proust » cinématographique qui nous était revenue en mémoire à l'occasion des cérémonies des 7 et 8 décembre dernier à Paris.
La ressouvenance de notre découverte, le 13 mars 1958 précisément, à l'âge de onze ans du film Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy au cinéma paroissial « L'Aiglon ».
Dans notre deuxième épisode, nous avions déclaré « avoir travaillé d'arrache-pied à documenter notre sujet : visionnage et analyse du film, recherches bibliographiques sur Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. ».
NOTRE-DAME D'AUXONNE ET DE PARIS (2) - du 10 décembre 2024
Il y aurait en effet un parallèle intéressant à établir (décors, costumes, dialogues) entre l'œuvre source de Victor Hugo et le film de Jean Delannoy. Cependant nous ne sommes pas en thèse et si le rédacteur Chantecler ne répugne pas à l'étude, il reste très occupé par sa fréquentation de L'Empire, le cinéma de notre bonne ville !
En substance, voici nos deux dernières séances : « The substance » avant-hier soir et « La plus précieuse des marchandises » hier...
Mais quel rapport avec « Notre-Dame de Paris » ? Diront les grincheux !
Avec le film de Delannoy « Notre-Dame de Paris » nous dirons sans détailler que les films cités plus haut révèlent tous deux, avec des sources et des moyens radicalement opposés le pire et le meilleur de la condition humaine, les monstruosités du corps, du cœur, et de l'âme humaine. En un mot ce que toute femme et tout homme ouvert sur les autres et le monde expérimente tôt ou tard de façon généralement moins spectaculaire.
Un petit mot en passant sur le film « La plus précieuse des marchandises ».
1943, nous sommes dans la forêt polonaise traversée par la ligne de chemin de fer menant à Auschwitz, non loin de là, vit un couple d'âge mûr sans enfants.
« La vieille bûcheronne » a recueilli une petite fille jetée du train de déportés, le couple garde la petite fille.
Celle-ci survit grâce au lait de la chèvre d'un homme à la « gueule cassée ». Visiblement d'après son uniforme et son armement (fusil Mauser) cet homme est un déserteur allemand.
Il protègera la vieille bûcheronne devenue veuve après l'assassinat de son mari par les autres bûcherons « collabos ».
Le temps passe, les Russes arrivent, identifient l'homme de loin dans la forêt et l'abattent. L'un deux s'approche du cadavre et du pied le retourne en prononçant ce mot (non sous-titré) : « starik ». Ironie de l'histoire, ce « juste », sauveur de la petite fille, ne mérite aux yeux impitoyable des acteurs de l'Histoire, que ce qualificatif de « petit vieux ».
Après Notre-Dame d'Auxonne et Notre-Dame de Paris, nous irons voir demain Notre-Dame de Dijon et à ses pieds, sur son stand de la rue Musette notre ami Yannick, libraire en plein air.
Claudi lui dédie son image du jour, une illustration inédite qui conjugue le sonneur de Notre-Dame et le Jacquemart, une cause majeure de torticolis dans les groupes de touristes guidés qui pourrait faire l'objet d'un aticle dans The Lancet !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 13 décembre 2024 (Jour 173 de la nouvelle ère de Chantecler)
Publié dans Côté cinéma