CAP VAL DE SAÔNE, ÉLECTION À LA PRÉSIDENCE : DE 2017 À 2020   - du 20 juillet 2020 (J+4233 après le vote négatif fondateur)

    Après plusieurs publications en ligne, au nombre desquelles le trombinoscope des 11 élu(e)s à la présidence et aux vice-présidences, Le Bien public publiait avant-hier 18 juillet un article pleine page intitulé « AUXONNE-PONTAILLER-VAL DE SAÔNE Politique Com’com : la présidente réélue malgré une candidature surprise »

     Les vice-président(e)s ayant, par ailleurs, été élu(e)s lors de la même séance selon un scénario réglé au millimètre, une grande photographie illustrant l’article présente, à l’issue de la séance, les onze élu(e)s échelonné(e)s sur l’escalier de la grande salle « L’EMPIRE ».

   Un escalier sans grand style, mais à présent immortalisé tant par la PQR qui en publie la photo « présidentielle » de face, que par l’incontournable page facebook Auxonne Info - Actus & Débats qui en avait précédemment publié une photo « présidentielle » de biais « en live ».

CHARMOY-CITY : UN NOUVEAU TRIO DANS LE CONCERT MUNICIPAL - du 17 juillet 2020

   Dans les deux cas, la légende de la photo ne précise d’ailleurs pas si le bon mot historique de Cécile Sorel (« l’ai-je bien descendu ? ») a été répété par les heureux/ses élu(e)s à cette occasion. Voir la vidéo…  

https://www.youtube.com/watch?v=wmQ_DY3aV9U

   Mais à présent, trêve de galéjades !

  Et d’abord, pourquoi, ce titre « CAP Val de Saône, élection à la présidence, de 2017 à 2020 » ?

    Parce qu’il est souvent instructif de se référer au passé pour juger des évolutions d’une institution

    En janvier 2017 donc, lors des premières élections de la toute nouvelle CAP Val de Saône, dont alors on essuyait les plâtres, Raoul Langlois, maire de Charmoy-City, ci-devant Auxonne, était sur les rangs pour  l’élection à la présidence qui devait se dérouler le samedi 7 janvier 2017 à Poncey.

     À propos de cette candidature, précisons que la presse du 4 janvier ayant annoncé la décision  de Jean-Paul Vadot, ancien président de l’ancienne comcom, de ne pas présenter sa candidature, le maire d’Auxonne avait alors annoncé in extremis la sienne (voir article en ligne du Bien Public du 5 janvier 2017, intitulé « CÔTE-D’OR POLITIQUE Communauté de communes CAP Val-de-Saône : Raoul Langlois candidat à la présidence ».

    Et le même jour à l’heure de l’apéritif, le site du Bien Public titrait : « CÔTE-D'OR - POLITIQUE Marie-Claire Bonnet-Vallet élue présidente de la com'com CAP Val-de-Saône ».

   Un court article suivait qui précisait : « Marie-Claire Bonnet-Vallet, élue de Pontailler et conseillère départementale divers droite, a été élue en recueillant 38 voix sur les 57 conseillers communautaires participant à l'élection. L'autre candidat, Raoul Langlois, maire d'Auxonne, a recueilli pour sa part 18 voix ».

    Précisons que l’élection des vice-présidents, beaucoup plus mouvementée et sujette à rebondissements que celle de cette année, véritablement réglée au millimètre, devait se dérouler plus tard à la Salle événementielle d’Auxonne, actuelle salle « L’EMPIRE », le mercredi 18 janvier à 18h00.

    Nous n’entrerons pas dans le détail à ce propos, précisant seulement que le 1er vice-président Raoul Langlois, candidat unique à ce poste, était alors élu sans surprise au premier tour et à la majorité absolue avec 47 voix. Son successeur actuel à la mairie était récemment élu au même poste le 16 juillet dernier sans avoir, pour sa part, postulé à la présidence…

    Voilà pour le retour en arrière.

    Et maintenant, à quoi bon remuer toute cette poussière d’archives lorsque l’on sait que le nombre de  voix recueillies par Madame la présidente lors de ses deux élections est resté significativement le même, passant de 38 en 2017 à 36 en 2020 pour un nombre inchangé d’électeurs (57). Avouons que cette seule donnée numérique ne traduit pas, en elle-même, à proprement parler, une quelconque usure du pouvoir !?

    Et pourtant l’article du Bien public du 18 juillet dernier, intitulé « AUXONNE-PONTAILLER-VAL DE SAÔNE Politique Com’com : la présidente réélue malgré une candidature surprise », titre l’un de ses paragraphes « Une victoire avec avertissement ».

       Dans un scénario 2020,  certes réglé comme à la parade et beaucoup mieux  qu’en 2017, cette « candidature surprise », peut certes interroger, mais à peine plus, me direz-vous, que la candidature de dernière heure de Raoul Langlois en 2017.

     Au fond, s’il s’agit d’une surprise ce n’est pas, tout à fait une nouveauté…

    Mais alors qu’y-a-t-il de changé dans le microcosme de la CAP Val de Saône par rapport à janvier 2017 ?

    N’étant pas un fin politique adepte de la langue de bois, nous répondrons, comme à l’accoutumée, avec l’aide de Claudi, sur un mode imagé et impressionniste.

    Serions-nous en présence d’un quasi changement climatique ?

    Plus que la  « candidature surprise » qui n’a réuni que 9 voix, cette neige de bulletins blancs (12) tombant en plein juillet sur les urnes vous  avouerez quand même que ça peut jeter un froid sur une victoire.

    Sur un autre mode, inattendu cette fois, serions-nous  ramenés aux frimas d’un hiver politique dont pâtit, en janvier 2017, notre ancien maire Raoul Langlois ?

SCRUTIN GLACIAL À DAWSON-CITY ? - du 16 janvier 2017

Charmoy-City, élections communautaires et dérèglement climatique.jpg

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C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20  juillet 2020 (J+4233 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Analyses et réflexions

 

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