PAS DE CHOLÉRA À AUXONNE AU TEMPS DU « HUSSARD SUR LE TOIT » ? - du 10 avril 2020 (J+4132 après le vote négatif fondateur)
10 avr. 2020PAS DE CHOLÉRA À AUXONNE AU TEMPS DU « HUSSARD SUR LE TOIT » ? - du 10 avril 2020 (J+4132 après le vote négatif fondateur)
Contribuant, sinon aux travaux de couture, du moins, aux activités de lecture pendant ces temps de confinement, nous poursuivons notre chronique « inactuelle ».
Le film Le hussard sur le toit, d’après le roman éponyme de Jean Giono, a immortalisé l’épidémie de choléra du début des années 1830 en Provence.
Mais qu’en était-il dans le même temps dans notre bonne ville d’Auxonne ?
Un témoignage que l’on peut estimer digne de foi, puisqu’il émane d’un maire de l’époque, vient de tomber sous nos yeux et nous avons jugé opportun de le partager avec nos concitoyen(ne)s.
Vous allez me demander comment, par ces temps de confinement, où l’accès aux archives municipales n’est pas facile, j’ai dégotté ce témoignage !
Le problème n’est pas là, je l’ai trouvé dans ma bibliothèque.
. Rappelez-vous, chers lecteurs, que je vous avais fait part, dans un article de mars dernier, de publier à votre intention un petit travail.
CHARMOY-CITY : UN JARDIN DE RÊVE POUR DES TEMPS DE CONFINEMENT - du 28 mars 2020
C’est en préparant ce travail projeté sur un petit opuscule de Claude PICHARD, intitulé Un jardin aux Granges d’Auxonne, publié à Auxonne en 1862 et sorti de ma bibliothèque que je viens de découvrir inopinément ce témoignage.
Autre découverte, moins passionnante celle-là, la réalisation du projet devrait nécessiter quelques délais, et je demande, en conséquence, un peu de patience de votre part !
Pour l'heure, je me contenterai de vous en donner un échantillon à travers la publication de ce bref témoignage de Claude PICHARD sur l’épidémie de choléra de 1832, tiré de l’opuscule.
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Rappelons aux vrais amateurs, que par ailleurs, dans un récent article de circonstance, nous avons déjà fait référence à l’hôpital d’Auxonne, dont il est question dans ce témoignage, ainsi qu’à sa statuaire.
CHARMOY-CITY : HAGIOGRAPHIE PAR TEMPS D’ÉPIDÉMIE - du 06 avril 2020
Précisons, pour finir, que la Côte-d’Or connut deux vagues principales d’épidémie de choléra, la première en 1832, la seconde en 1854. Selon un article du Bien Public du 29 décembre 2012 intitulé « Il y a 180 ans, le choléra frappait la Côte-d’Or » des centaines, sinon des milliers de Côte-d’Oriens auraient été victimes de ces épidémies.
Claude PICHARD aurait-il été un peu optimiste dans son témoignage ?
En tout état de cause, le personnage ne devait pas manquer d’humour…
Claudi en rend compte en image, et à sa manière qui n’aurait sans doute pas déplu à Claude Pichard…
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 10 avril 2020 (J+4132 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Figures libres