ENTRACTE : LES REMPARTS DU CHARMOY- du 22 MAI 2015 (J+2347 après le vote négatif fondateur)
22 mai 2015ENTRACTE : LES REMPARTS DU CHARMOY- du 22 MAI 2015 (J+2347 après le vote négatif fondateur)
Pour le confort de nos distingué(e)s lecteurs/trices, nous interrompons la projection de notre film « Hyper-soupe » par un petit entracte. Comme autrefois à l’Aiglon, je crois entendre l’annonce qui suivait les actualités, quand le rideau publicitaire Havas, constellé d’annonces colorées de petits commerces locaux et dijonnais, retombait, avant le grand film, devant l’écran : « Quinze minutes d’entracte, la buvette est ouverte au sous-sol ! ». À l’Aiglon on ne projette plus, mais l’on transpire des abdos, et la buvette est devenue la salle du Jeu de Paume (ou des paumés ?) où se tiennent épisodiquement les joutes électorales.
Après ce tout petit clin d’œil historique, chacun attend l’ouvreuse et son panier de friandises en bandoulière, son pop-corn ou son Miko. C’est pourquoi, pour cet entracte, nous resterons encore dans l’alimentaire, et même dans l’hyper-alimentaire. Sachez donc qu’au Charmoy, ça pousse, même si l’actualité n’est pas très loquace sur le sujet qui n’alimente guère pour le moment la chronique locale.
Les enthousiasmes du printemps 2009 semblent donc avoir rejoint définitivement les poubelles de l’histoire ! Le Bien public ne témoigne plus, en pleine page, comme dans son indépassable article du 26 mars 2009 de la fébrilité presque adolescente du trio édilitaire, artisan du projet : « avec ses deux adjoints, il [notre maire] examine les implantations sur une carte. Ils sont aussi excités qu’impressionnés par l’ampleur du projet ». C’est qu’elle est passée, l’hyper-jeunesse et les doux émois avec.
LA BONNE BLAGUE DU BLOG - du 22 FÉVRIER 2015
Ne disputant pas à notre trio, le rôle de chantre officiel du projet, sinon en négatif (tout est en négatif dans cette affaire, à commencer par leur vote en négatif du 17 décembre 2008 !), je m’en tiendrai donc à dire, qu’effectivement là-haut : ça pousse !
Dans Le Bien Public-Dimanche du 10 mai dernier, un élu esquissait récemment, quoique timidement, le volet développement touristique de son rêve charmoysien : « on voudrait voir davantage d’hôtels-restaurants mais il n’y a pas assez de place. Les bus ne pourraient pas déposer de touristes au centre-ville, on essaiera de le faire plutôt du côté du Charmoy ».
Passant, il y a peu, à vélo derrière le chantier, Claudi plein d’imagination a donné corps et vigueur à cette inspiration : « Les autocaristes débarquent ! Ils veulent voir les remparts du Charmoy ! »
Décidément, comme dit Claudi, le Charmoy, c’est Ninive, Alésia et Cinecittà réunies !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 22 mai 2015 (J+2347 après le vote négatif fondateur)