UN CHAPEAU POUR LE CHARMOY ?- du 28 Août 2016 (J+2811 après le vote négatif fondateur)

Le présent article est la suite du précédent intitulé « Le tour des tours de Bécanine ». Comme ce dernier, il nous a été inspiré par le dernier « Côte-d’Or magazine » N° 163 de juillet-août, et par sa quatrième de couverture en particulier.

LE TOUR DES TOURS DE BÉCANINE - du 24 Août 2016

Rappelons tout d’abord, qu’au détour d’une page du dernier « Côte-d’Or magazine », nos deux amis cyclotouristes Bécanine et Vittoriu étaient tombés sur cette excitante information : « Dans l’une des tours du château, Auxonne conserve précieusement et fièrement […] le chapeau du célèbre Corse. De quoi exciter l’imagination sur le chemin du retour. »

Depuis, toutes affaires cessantes, nos deux héros se sont mis en recherche. Ils ont fait bien des tours et visité toutes les tours ou presque. En vain !

Aujourd’hui, dans une ultime tentative, les voilà montés jusqu’à la tour du château d’eau des Granges Hautes. L’édifice domine la zone du Charmoy, sujet central de notre blog.

Lieu mythique s’il en est, cette zone a trouvé son chantre, artiste et chef d’entreprise local. Dans ce lieu qui l’inspire, la plume experte de l’artiste a découvert « un des fleurons d’architecture et de l’emploi à Auxonne ».

MONSIEUR PRUDHOMME AU CHARMOY - du 16 JANVIER 2016

Au Charmoy, Bécanine et Vittoriu ont à leur tour découvert le « fleuron », mais toujours pas de chapeau de Napoléon à l’horizon !

Sous un soleil de plomb, des courbes architecturales audacieuses se découpent sur le parking chauffé à blanc semblant « sculpter l’avenir commercial ». Hélas ! Dans le regard brouillé du pauvre Vittoriu, ces sinuosités soulignent, sur l’horizon tremblant, l’absence inéluctable du sombre dos d’âne balisant tant de peintures de batailles légendaires. Le chapeau est resté introuvable !

L’heure est tragique, entre coup de blues et coup de chaleur. Vigilance orange ! La bonne Bécanine comprend la nécessité de consoler l’Ajaccien dépité. Ce qu’elle tente aussitôt.

Bécanine : « Comme dirait Juliette Gréco, « une fourmi de 18 mètres, ça n’existe pas », mais un chapeau de Napoléon de 12 mètres d’envergure ça existe !

Vittoriu : « Dans une tour ? »

Bécanine : « Non Vittoriu. Pas dans une tour, au Grand Palais à Paris, cette formidable galerie d’art des temps modernes »

Vittoriu : « Au Palais de l’Élysée ? »

Bécanine : « Mais non Vittoriu. Le Palais de l’Élysée, c’est pour la courbe du chômage. Au Grand Palais on a vu se déployer la courbe du squelette d’aluminium d’un grand serpent de 254 mètres. « Il traverse la grande nef de façon sinueuse, à l'image du chemin tortueux qu'il faut emprunter pour arriver au pouvoir », déclarait récemment son créateur, un artiste franco-chinois. Présentant son installation « Empires » à l’occasion de Monumenta 2016 l’artiste en livrait les symboles et la philosophie à la presse. »

Vittoriu : « Et le chapeau dans tout ça ? »

Bécanine : « Selon l’artiste, avec le grand serpent et les 305 conteneurs multicolores, c’est le troisième élément de l’installation. Il a été réalisé à partir d’un modèle en 3D copié sur celui que l’Empereur portait à la bataille d’Eylau. Il est en acier, recouvert de résine, et de bitume. »

Vittoriu : « Ça c’est du lourd ! »

Bécanine : « T’imagines ! 12 mètres d’envergure ! Il en faudrait un comme ça pour dynamiser le Rond-point de l’Europe et attirer le touriste autocariste à l’Hôtel du Charmoy ! »

Vittoriu : « Après le brexit, tu crois vraiment que l’Europe a besoin de ça ? Moi, c’est le petit chapeau, le vrai que je veux voir ! Un vrai de chez Poupard, et pas en kevlar ! »

Un chapeau pour le Charmoy

Un chapeau pour le Charmoy

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 28 août 2016 (J+2811 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Tourisme

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