CHARMOY-CITY : SPLENDEURS ET MISÈRES DE L’OIGNON - du 05 novembre 2017 (J+3245 après le vote négatif fondateur)

 

        Dans un précédent article, nous avions évoqué la Vierge au raisin, merveille de la statuaire médiévale bourguignonne

CHARMOY-CITY : ON A DES MERVEILLES À VOUS MONTRER - du 02 novembre 2017

        Notre propos nous avait été inspiré par un article de  Brigitte BACHELEY intitulé « Auxonne... enquête dans la capitale du Val de Saône ! » et récemment diffusé dans « L’Écho des communes » consultable en ligne.

http://www.echodescommunes.fr/coeur_36_auxonne-enquete-dans-la-capitale-du-val-de-saone.html

      Après cette mise en perspective de nos richesses sous le signe du raisin nous avions annoncé une suite, cette fois sous le signe de l’oignon.

      Pourquoi l’oignon ?

       Voyons ! Comment osez-vous poser une  question aussi incongrue en nos terres saônoises et auxonnoises ?   

       De l’oignon, il en est pourtant question d’entrée, dans le chapeau de l’article promotionnel cité qui déclare : « Ne soupirez pas non plus contre l’odeur de l’oignon dans toute la cité : c’est fini »

      Plus loin, dans le corps de l’article, on peut encore lire :

    « Les agriculteurs, les maraîchers : c’est fini. La déshydratation de l’oignon aussi, même si la 33ème  fête de l’Oignon s’est déroulée à Pluvet, près de Genlis. »

      Cette déclaration appelle cependant une question de notre part :

L’oignon, une production en voie de disparition ?

      Et les producteurs avec… si l’on en croit, du moins, ce constat sans appel : « Les agriculteurs, les maraîchers : c’est fini ».

       Avec le déclin du commerce traditionnel de centre-bourg, avec la désertification médicale, devrons-nous donc connaître aussi la désertification agricole !

       Dans les rues du bourg de « 1500 âmes », pour reprendre le propos du groupe de la majorité « Auxonne-Passionnément » dans Inf’Auxonne N° 58 d’octobre 2017, plus un chat, et dans les champs du bourg de « 1500 âmes », bientôt plus une âme de tracteur qui vive ! Trouver  un toubib, un oignon ou un poireau, deviendra pour le coup un sacré boulot !

       Réjouissante cette enquête, qui semble aller vite en besogne et confondre allègrement humus et inhumation !

   « Les agriculteurs, les maraîchers : c’est fini. » Pour une bonne nouvelle, en voilà une bonne nouvelle en primeurs !

     Et les horticulteurs aussi sans doute ! Notre horticulture locale devrait-elle donc se réduire bientôt à la seule culture sous hangar des fleurs en papier pour le Carnaval ! Adieu Saint Fiacre, donc, et bonjour Saint Crépon !

     Il est vrai que dans son Edito d’Inf’Auxonne N° 55, notre maire tirait déjà un trait moderniste sur un passé maraîcher révolu : « On peut le regretter et pleurer sur le passé, il ne reviendra pas. Nos vingt ans nous ont quittés ! Les marchés aux asperges et aux choux-fleurs sont magnifiques sur les cartes postales du siècle précédent. Qui envisagerait de les retrouver aujourd’hui ? »

CHARMOY-CITY : LES VIEUX MARCHÉS, C’EST DU PASSÉ, MAIS L’OIGNON FAIT ENCORE PLEURER - du 26 janvier 2017

      Et pourtant, jusqu’à ce jour, le très symbolique oignon semblait avoir été épargné.

     De façon très inspirée, le bulbe fétiche, avait même été célébré lors de l’inauguration de la LGV en 2011 !

        Ne manquez pas, à ce propos de découvrir un trésor de petite vidéo d’une cérémonie dans laquelle notre maire se met en quatre pour la promotion de l’oignon. http://www.dailymotion.com/video/xhwfkq_visite-de-francois-fillon_news

    Touchant ! Et ô combien  touchante aussi cette gentille brochette, non pas d’oignons, mais d’adjoint(e)s tout sourire ! Pas vrai ?

       Notre Jocelyne est en première ligne ! Tiens, mais où est-elle donc passée à présent Jocelyne, la sémillante Jocelyne qui en pinçait tant pour son hyper ?

       Après avoir eu son cher hyper, la voilà qui s’en est allée faire ses courses ailleurs, elle qui pourtant semblait tellement décidée à lutter contre l’ « évasion commerciale » ! Vraiment impayable cette Jocelyne !

     Non, pas Jocelyne Combépine grand-père ! Il est vrai qu’elle est ainsi dénommée dans la très solennelle et très officielle délibération 255-2008 fondatrice du Charmoy qui s’embrouille aussi quelque peu dans les formulations autour de la fameuse « dominante alimentaire » !

Pour en revenir à nos oignons et à la cérémonie d’inauguration de la LGV en 2011, rappelons qu’à la fin du speech, Nathalie Kosciusko-Morizet, se voyait  fort galamment chargée, telle une bourouette, d’un sac d’oignons !

       On devra donc à notre équipe municipale, entre mille autres bienfaits, d’avoir été l’instigatrice d’une performance inédite autant qu’incongrue : faire de la distinguée et gracile NKM, la bulbeuse ministre aux oignons ! Ça, il fallait y penser ! Pas vrai Jean-Paul !

     NKM racontera sans doute sa mésaventure dans ses mémoires ! En attendant, pardon pour eux, Madame la ministre !

         Faut-il en conclure que dans le but louable d’enrichir la galerie de nos trésors culturels locaux, nos éclectiques édiles souhaitaient voir figurer auprès de la médiévale Vierge au Raisin, une très moderne Ministre aux Oignons !

         Par bonheur la performance a été immortalisée pour la postérité et dans la pellicule par un imposant artiste local, ami de notre premier édile, dont par ailleurs il a tiré maintes fois l’avantageux portrait !

         Depuis, hélas, cet impérial Nadar, photographe aux Armées et grand reporter de guère nous a quittés pour…. La Coquille, séjour tout désigné pour un éminent journaleux !

    À défaut d’une présence tangible, les nostalgiques du personnage apprécieront, à n’en pas douter, cette héroïque réminiscence tirée de nos meilleures archives !

UN HÉROS DERRIÈRE L’OBJECTIF- du 08 MARS 2016

Charmoy-City, Splendeurs et misères de l'oignon

Charmoy-City, Splendeurs et misères de l'oignon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 05 novembre 2017 (J+3245 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

Retour à l'accueil