CHARMOY-CITY : LE CONCERT DE VIOLONS DE LA CONCERTATION - du 28 février 2018 (J+3360 après le vote négatif fondateur)
28 févr. 2018CHARMOY-CITY : LE CONCERT DE VIOLONS DE LA CONCERTATION - du 28 février 2018 (J+3360 après le vote négatif fondateur)
Nous assistions hier soir, en la salle événementielle de Charmoy-City au concert des violons de la concertation donné par le sympathique duo Urbi et Urba.
L’assistance était venue nombreuse malgré la vague de froid. Nous dirons en gros que 200 personnes était venues écouter la bonne parole de notre premier édile en ouverture du concert donné par le duo Urbi et Urba.
Au programme, le concerto Revitalisation que notre duo devait exécuter avec le brio qui le caractérise, et tout en nuances.
Aux accents enjôleurs des instruments conduits avec une maestria communicationnelle indéniable, le cœur de l’assistance vibrait :
adagio des « modes de déplacement doux » et de la « circulation apaisée », scherzo des animations de rues, allegro ma non troppo de la renaissance des boutiques par la magie de l’ingéniérie, finale de l’habitat enfin réhabilité et réhabité.
À la fin du morceau, qui était de taille, l’assistance rassasiée sinon extasiée eut licence d’échanger avec les virtuoses du violon et les officiels de la tribune, leurs commanditaires.
Il est à déplorer que ces échanges n’aient pas vraiment été à la hauteur de l’introduction musicale. De l’image de la cité radieuse évoquée dans le concerto Revitalisation, de grossiers béotiens et autres paysans du Danube rabaissèrent le débat au niveau trivial du trottoir.
Un trottoir au quotidien souillé de crottes de chiens, un trottoir où se pressent en foule les mégots sinon les chalands, un trottoir chausse-trappe, plus périlleux que la varappe ! Rendez-vous compte !
À propos de travaux dans l’artère principale, un match amical de catch féminin impromptu s’engagea entre Fab et Nat. Une animation appréciée par la salle qui sait bien qu’à tu et à toi, on se réconciliera bien vite après le spectacle !
Alors que notre premier édile se félicitait de l’affluence des véhicules sur les parkings des grandes surfaces, cette manne financière pour ses finances locales, d’affreux has-been divagants tentaient de rallumer la guerre du Charmoy où le chevalier Raoul pourtant se couvrit de gloire et où, à défaut de divaguer, il sut si bien entortiller.
Ce chevalier Raoul dont il semble à présent qu’il s’érige en spécialiste autorisé en matière d’esthétique de la devanture et du trottoir ! Avant de juger que chacun balaie d’abord devant sa porte !
Il fallut enfin conclure la soirée, le privilège en revint à Rémi, nous le nommons ainsi puisqu’ils l’appellent ainsi.
Rémi n’est pas chiche de son temps, ni d’ailleurs de compliments. Il en sortit un, très bien tourné, que je ne peux citer de mémoire mais qui me fit penser très fort à celui déjà rapporté dans un long article intitulé « Projet de revitalisation du centre-bourg d’Auxonne : présentation et concertation » publié dans Hebdo 39 N° 258 du 12 juin dernier :
« Il s'agit d'un projet exemplaire, d'abord par sa méthode. La large concertation en amont a permis d'associer tous les acteurs dont les commerçants, et donc toutes les problématiques à prendre en compte. C'est ensuite un projet exemplaire sur le fond : de l'attractivité à la place des circulations douces tout en maintenant une place pour la voiture, tout est pensé de manière pragmatique et efficace. Cela montre la nécessité de maintenir les moyens de développer la ruralité ; cela montre que l'on peut encore miser sur les territoires ruraux. »
CHARMOY-CITY : ÉLOGES POUR UNE CAMPAGNE DE REVITALISATION - du 14 Juin 2017
Attendons maintenant lundi et le prochain Hebdo 39 pour comparer !
Au fait, pour n’être pas oublieux du passé, rappelons qu’il fut accessoirement question du musée qui devrait prendre place, à plus ou moins longue échéance, dans la caserne XVIème du Château Louis XI.
Il arrive que certains « divaguent » en évoquant la vieille histoire du Charmoy, il peut arriver aussi que d’autres perdent la tête. C’est ainsi, qu’hier soir, la caserne XVIème fut désignée par le président de l’assemblée sous le vocable inédit de « caserne Louis XVI ». Affaire de style sans doute …
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 28 février 2018 (J+3360 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Figures libres