CHARMOY-CITY : UNE SOIRÉE GRATINÉE EN HAUT DES GRADINS - du 27 août 2018 (J+3540 après le vote négatif fondateur)
27 août 2018CHARMOY-CITY : UNE SOIRÉE GRATINÉE EN HAUT DES GRADINS - du 27 août 2018 (J+3540 après le vote négatif fondateur)
Pas de nouvelles de Barzingault ce matin encore dans notre Bien Public, tout pour fun car, et pour le nouveau Saint-Fiacre, pas bêcheur, et qui va trottinant.
https://www.youtube.com/watch?v=T8b3u3KRTxI&list=PLTBZYAMeBiItao8ne52UZRJ56mdkctZjW&t=0s&index=4
Alors, après le « Bulletin de la grande Armée des Passionnés » quelque peu pesant et empesé, Chantecler se devait de commettre un papier :
Pas de soupe à l’oignon vendredi soir en haut des gradins du vieux port comme pourrait le faire croire notre titre, et pourtant, dans la fraîcheur qui montait de la Saône une fois la nuit tombée, plus d’un, sans doute, aurait apprécié une bonne gratinée !
Nous avons donc boudé au dessert les boules de glaces de Monsieur Simon, mais largement apprécié ses excellents macarons vendus par la délicieuse jeune personne qui tenait le stand.
Pas de gratinée, mais tout le gratin des fans des soirées gradins… au nombre desquels votre serviteur venu en quartet, avec un frangin nostalgique et mesdames, écouter le Barzingault Quintet.
Pas de gratinée, mais tout le gratin des fans des soirées gradins…à noter toutefois qu’à cette occasion, comme à bien d’autres, notre « apparatchik » « hors-sol », comme disent nos passionnés, « brillait une fois de plus par son absence. »
CHARMOY-CITY, FLEURON DU TOURISME ET DE LA CENSURE ? (4) - du 26 juillet 2018
Depuis cette admonestation, les « passionnés » n’avaient rien publié dans leur organe officiel, leur Pravda numérique. Mais cette fois ça n’a pas traîné, dès samedi, un joli couplet d’auto-satisfaction était lancé sur la toile. Échantillon :
« Parmi l’assistance on notait la présence du Maire d’Auxonne, ainsi qu’un certain nombre d’Adjoints et de Conseillers de la majorité municipale.
Ces marchés d’été sont incontestablement une excellente initiative de la Municipalité, cela fait partie des actions qui doivent attirer l’attention sur notre ville et lui donner la notoriété qu’elle mérite. »
Voilà, pour le coup, une image de « notoriété » « incontestable ». Passionnant ! Un avant-goût sans doute du prochain info’tweet. Après la vanne « sabotée », bonjour les vannes de Barzingault !
Barzingault Quintet est une affaire qui tourne, qui tourne en rond dans la France profonde pour animer les centres-bourgs fatigués. Vendredi soir, il était à Charmoy-City, la veille il était à Semur dans la rue Buffon, comme nous l’indique Le Bien Public.
Comme disait Buffon : « Le style c’est l’homme ». Et c’est vrai que Barzingault a un style, plus bouffon, sans doute que Buffon. Ses histoires de zoologie sociale ne sont pas toujours naturelles.
Quittons à présent Buffon et les cornichons de Semur, pardon dans la saumure, pour revenir au pays des oignons
Au chapitre des autorités, point de passage obligé de tout article bien ficelé, nous avons noté la présence de nombreux conseillers et conseillères.
Celle de notre conseillère régionale au premier chef ainsi que de nombreux conseillers et conseillères de la majorité municipale « passionnée ».
En revanche, et sauf erreur de notre part, aucun conseiller d’opposition, pauvres hères sous le régime des « 330 caractères ». On les comprend !
Pourquoi se déplacer dans une soirée quand on ne peut même pas en parler, avec quelques détails, dans la tribune du magazine municipal, comme nous le faisons présentement dans notre blog à destination de nos lecteurs, toujours plus nombreux !
Tiens ! Apparemment, pas de conseillers départementaux, à moins que fraîcheur aidant, ils n’aient relevé le col de leurs manteaux…
La communauté de communes était discrètement représentée par au moins deux vice-présidences, au premier chef, l’essentielle, celle en charge de l’économie.
Avant d’aborder le volet artistique de notre compte-rendu, notons selon l’expression du Général, qui fut largement évoqué lors de la soirée, que l’intendance suivait, et que le pôle buvette assurait une logistique impeccable. Nous y avons croisé un sympathique ex-président fleuriste d’une Union commerciale, qui par ailleurs semblait, elle aussi, discrètement représentée.
Un mot maintenant sur le spectacle. « Piano, accordéon, violon, contrebasse… », annoncés dans le programme, assuraient une prestation instrumentale de qualité, capable de soulever avec brio l’enthousiasme de l’assistance et même de mobiliser quelques couples de danseurs improbables sur la piste gravillonnée du halage.
Il faisait ainsi beau voir quelques bons Républicains reprendre Bella ciaò en tapant dans les mains sur un rythme bien balancé.
Tiens ! À propos de Bella ciaò, au cours de la soirée, les ritals auront encore touché leur lot de psychologie nationale à deux balles. Car il faut dire que tous ces rythmes soutenaient des paroles fort chansonnières. Point n’est besoin de s’appeler Henri d’Orléans pour dauber sur les ritals !
Dommage que le Comte de Turin soit mort l’année où je naquis ! À son épée vengeresse, suppléons donc par la plume !
FRANCE-ITALIE 1897 (5) - du 14 août 2018
Difficile de rendre compte des nombreuses chansons et monologues de BARZINGAULT truffés de calembours et de références diverses et variées, anciennes ou d’actualité, évoquant des influences artistiques très éclectiques, des références aujourd’hui devenues sulfureuses (Pierre Desproges), puisant dans un spectre politique largement étalé et souvent dévoyé, s’encombrant enfin, assez peu, du souci de politiquement correct. Mais après tout…
Ainsi, côté médias, de « Radio Jerico » (N.D.L.R. radio d’un diocèse lorrain) devenu selon Barzingault « Radio Jerricane » après son rachat par l’Arabie saoudite.
À l’entendre, il semble bien d’ailleurs que Barzingault soit lorrain, et bonne ouaille du diocèse de Metz, sans pour autant être une quiche. Il nous parle de Toul et de son « gris » en passant par Charmes et le col du Bonhomme, et semble déplorer particulièrement la disparition administrative de la ligne bleue des Vosges entre Alsace et Lorraine pour cause de regroupement de régions.
À tout hasard, posez lui donc incidemment la question : « T’aimes mieux ton pééére ou ta mééére ? ». Sûr qu’il vous répondra : « J’aim’ mieux l’lard ! ».
Dame, il n’est pas donné à tout le monde d’être picard !
PROSES DE PICARDIE DANS UN MONDE EN CHOCOLAT - du 17 avril 2018
Papy Barzingault fait de la Résistance, entonnant le « Chant des artisans » après des références à la Résistance et à Jean Moulin versus Bousquet modèle du « bousquetaire ».
« S'il y avait une guerre
Serions-nous « bousquetaires »?
Un pour un, tous pour un
Ou alors des Jean Moulin?
C'est la question que j'me pose,
À la caisse à l'hyper,
Quand j'vois ces gens moroses
En été comme hiver. »
Dilemme : Seraient-ils Jean Moulin ou alors « bousquetaire » tous ces tristes clients à l’hyper de M’sieur l’maire, pardon, au Moulin de M’sieur l’maire ?
Plus près de notre actualité, les traders, la finance, le commerce équitable et la vitesse sur les routes qui passionne la France profonde, le « radar immobile » et le « gendarme mobile » ou le contraire. Les points noirs sur les routes et le permis à points.
Et l’impôt qui écrase, quand on n’a plus que « l’impôt sur les os », qu’on a pris le train-fantôme et qu’on reçoit son rappel à payer « l’impôt sur le revenant ».
Délicate attention en passant à l’adresse des références commerciales de notre de premier édile : « Michel-Édouard » n’est pas oublié, dans les boutiques duquel un héros d’une chanson, qui sa tirelire touchant le fond, avoue acheter « sa bouffe pour les chats ».
Pas de sérénade à Raoul cependant comme l’an passé avec Carmicela…
SÉRÉNADE À RAOUL À CHARMOY-CITY - du 22 juillet 2017
Et puis quelques références très locales, appréciées sans doute de nos édiles épris de culture.
L’une, involontaire sans doute, qui ressuscite le passé napoléonien dans cette référence sanitaire et peu glorieuse à l’Empereur selon laquelle on ne peut « plus tirer des Waters l’eau ».
L’autre très explicite qui déclare qu’une « capitale de l’oignon sans club échangiste, c’est quand même con »
Inénarrable enfin, bien que pas très « catholique », ce récit d’un spectacle mouvementé en l’« église de Laroche-Migennes » [N.D.L.R. : sans doute l’église du Christ-Roi à Migennes, construite en béton en 1925, et équipée d’un grand orgue Ahlborn en tribune] ainsi que diverses considérations originales sur l’« abstinence » et l’ « auto-coït » qui, entre parenthèses, n’est pas une forme dévoyée de fun car.
En résumé, beaucoup de vannes qui bousculent et décoiffent.
CHARMOY-CITY : DÉBORDEMENTS EN TOUS GENRES (6) - du 10 août 2018
Comme la fraîcheur montait du fleuve j’ai suivi, en famille, le mouvement vers la sortie. Le petit pont franchi sous les guirlandes tricolores, la chaleur retrouvée nous a accueillis intra-muros, ainsi qu’un petit remugle d’égout sui generis qui monte souvent du sol à cet endroit où passe le grand collecteur, la cloaca maxima de notre petite Rome saônoise.
En résumé, après l’heure de poésie, et – qui sait ? – une bonne cuite, les réalités crues enfin retrouvées !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 27 août 2018 (J+3540 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Revue de presse