CHARMOY-CITY : NAPOLÉON, DE BRONZE, DE PIERRE, ET DE FER- DU 26 FEVRIER 2021 (J+4454 après le vote négatif fondateur)

    Dans notre précédente publication, nous évoquions un article paru dimanche dernier dans Le Bien Public dans la rubrique LOISIRS COTE-D’OR ET RÉGION (page 36) et intitulé : « CÔTE-D’OR Napoléon Bonaparte, fierté d’Auxonne ».

CHARMOY-CITY : BONAPARTE    MENACÉ PAR LES DÈBOULONNEURS ? (2) - DU 23 FEVRIER 2021

     Cet article était relayé dès le lendemain par la page facebook de notre bonne ville et ce n’est que ce matin, en raison de la pollution atmosphérique, qu’il vient de passer au second plan.

     Aujourd’hui, notre rédaction poursuit, quant à elle, ses réflexions napoléoniennes avec ce titre « NAPOLÉON, DE BRONZE, DE PIERRE, ET DE FER ».

    Tout un chacun connaît les trois âges consacrés par l’archéologie et qui balisent le développement des civilisations : âge de pierre, âge du bronze, âge de fer.

     Nous ignorons encore, pour notre compte, comment les générations futures nommeront cet âge critique que nous vivons aujourd’hui !

    Laissons, pour l’heure, cette incise à la réflexion de nos lecteurs pour en revenir à Napoléon Bonaparte !

    Le monument qui lui rend hommage sur notre Place d’Armes, « fierté d’Auxonne », conjugue le bronze, la pierre et le fer. Et chacun de ces matériaux, sous le regard d’un observateur attentif, révèle son âge. Son âge, au sens où l’on dit qu’ « un homme a l’âge de ses artères ».

      La statue et les bas-reliefs, très largement centenaires, sont verts dans tous les sens du terme, sous la couche d’hydrocarbonate de cuivre qui donne sa patine caractéristique au bronze exposé aux intempéries.

     Cette fine couche de patine qui les recouvre ne leur est en rien préjudiciable, même si elle vient verdir, çà-et-là, de quelques coulures, la pierre qui les porte. Seuls quelques maniaques du récurage à blanc pourraient se plaindre du fait.

      Si la maçonnerie peut souffrir, ce n’est pas de cela, mais bien des fissures et des érosions, certaines préoccupantes,  qui viennent révéler, par endroits, l’injure du temps sur le piédestal et son soubassement.

      Quant à la grille octogonale de fer ceignant l’ensemble, comme la couronne de fer du roi des Lombards ceignait le chef de notre Empereur, un examen attentif vient révéler bien des points faibles.

   En plusieurs endroits, les liaisons entre les huit panneaux grillés et les huit canons de fer coulé présentent des déformations visibles, voire des ruptures.

     Certaines rosaces sur lesquelles viennent reposer les boutons de culasse des canons verticaux manquent, d’autres sont mutilées. Ces signes traduisent des déformations qui mériteraient, à notre sens, un examen approfondi, et peut-être  une remédiation urgente.

    En conclusion, si le bronze est toujours vert, la pierre et le fer présentent quelques symptômes de vieillissement, pour certains préoccupants.

    Un sujet de réflexion qui tombe à pic en cette année du bicentenaire de la mort de l’Empereur, et que nous avons souhaité évoquer, car il s’agit de soigner notre « fierté » locale.

   Claudi a illustré librement notre propos…

Charmoy-City, Bonaparte, de bronze de pierre de fer.jpg

Charmoy-City, Bonaparte, de bronze de pierre de fer.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26 février 2021  (J+4454 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Analyses et réflexions

 

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