CHARMOY-CITY : ARCHIVE POUR ARCHIVE (2) - du 30 mars 2019 (J+3755 après le vote négatif fondateur)

     Un deuxième article à propos d’archive pouvant être considéré comme une suite au précédent…

CHARMOY-CITY : ARCHIVE POUR ARCHIVE - du 27 mars 2019

     La page facebook  Auxonne Info - Actus & Débats dans sa dernière publication d’hier avait le bon goût de rappeler que  notre Chantecler, né en juin 2010, avait un ancêtre : Le Courrier de l’Arsenal paru, rappelons-le, de janvier 2004 à mars 2005.

      Auxonne Info - Actus & Débats rappelait cette filiation à propos des  « Chais Parrot » en ces termes : « les Chais Parrot […] il s’agit une affaire sacrément tordue qui a donné naissance au Courrier de l'Arsenal, devenu depuis le blog Chantecler ».

    Il serait trop long de narrer par le menu cette « affaire sacrément tordue ».

   Au siècle dernier et jusqu’en 1998, il y avait, fermant le côté sud de la « Cour des Miracles », appellation naguère familière de la partie élargie de la rue Landolphe où les bus viennent actuellement déposer ou embarquer les lycéens, une haute bâtisse de béton à usage d’entrepôt de vins communément dénommée  les « Chais Parrot ».

     De nos jours, son emplacement est occupé par un espace vert que traverse la voie d’accès au parking nouvellement nommé « Parking des Petites forges » (C.M du 22 janvier 2019)

    Construits en 1926,  désaffectés en 1970,  les « Chais Parrot » sont acquis par la Ville d’Auxonne en 1993 aux fins de mise en valeur et réhabilitation (la revitalisation, déjà) sous le premier mandat Deschamps.

      Ils sont cédés à bail emphytéotique de 65 ans à l’OPH-21, en 1995, dans le cadre d’un projet explicite de réhabilitation  (et non de reconstruction).

      Deux ans d’études menées de 1995 à 1997 ne révèlent, à notre connaissance, aucun vice particulier dans la structure de l’édifice.  Personne — commune, riverains, bénéficiaire du bail — n’envisage alors la démolition de ces chais. 

   À preuve, leur réhabilitation démarre en février 1998 pour 12 logements. Précisons bien que cette opération, concernant  la restructuration d’un bâti existant, n’a jamais rencontré aucune opposition des riverains.

      C’est peu après le début des travaux, en mars 1998, que va survenir   un coup de théâtre. En effet, de profondes excavations conduites dans le but de gagner un niveau d’habitation, vont déstabiliser irrémédiablement les fondations du bâtiment.

     Quid des  études approfondies et du suivi technique du chantier par OPH-21 ?

     Les travaux de réhabilitation sont alors inopinément et définitivement arrêtés. Il  faut démolir d’urgence. Cet incident va marquer le début de la phase problématique du projet.

    Cette phase problématique entamée sous le second mandat Deschamps se poursuivra à partir de 2001 sous le mandat Sanz avec la programmation d’un projet de construction d’un immeuble neuf d’une emprise et d’une hauteur supérieure aux « Chais Parrot » initiaux. Ce projet rencontrera une opposition des riverains et de l’Association Auxonne-Patrimoine par la voix du Courrier de l’Arsenal. Il ne verra finalement jamais le jour.

     Les curieux pourront retrouver les numéros du Courrier de l’Arsenal sur le site déjà ancien

http://auxonne.patrimoine.free.fr/actu/index.html

    Nous consacrerons bientôt un article à une publication améliorée des textes de cette publication, ancêtre de Chantecler

   L’illustration du jour, publiée pour la première fois dans Le Courrier de l’Arsenal numéro 7 du 17 juin 2004, raconte en bref la mésaventure survenue aux « Chais Parrot » en 1998 sous le mandat Deschamps, Raoul Langlois étant premier adjoint. Une belle expérience de réhabilitation du bâti urbain !

P.S. : À 18 heures toujours ni like, ni commentaire pour la publication d’hier d’Auxonne Info - Actus & Débats. À quand les vidéos de chiens et chats ?

  En revanche, depuis qu’il arbore son insigne de para Monsieur P .F. excelle dans le commentaire et saute pile sur Kolwesi  avec ce commentaire d’il y a deux jours :

« Bon c'est ok , on a tous compris que Monsieur le Maire fait de l'obstuction ! et maintenant qu'est ce que l'on fait ? Cela prouve que l'opposition n'est pas assez virulente et laisse faire la majorité. »

      La dernière phrase tient plutôt debout . Le virus est, en effet, plutôt mou du genou ! Du coup, on pardonne volontiers à P.F. d’avoir qualifié Chantecler de « daube » !

Charmoy-City, réhabilitation urbaine fin de siècle

Charmoy-City, réhabilitation urbaine fin de siècle

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 30 mars 2019 (J+3755 après le vote négatif fondateur)

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