ALISE AU PAYS DES MERVEILLES - du 08 MARS 2015 (J+2272 après le vote négatif fondateur)
08 mars 2015ALISE AU PAYS DES MERVEILLES - du 08 MARS 2015 (J+2272 après le vote négatif fondateur)
Dans notre précédent article, nous avions rendu compte de la réunion du 4 mars à Villers-les-Pots organisée, pour les départementales, par « L’alternative pour le Val de Saône ».
Avant-hier, 6 mars, nous assistions à Auxonne, au sous-sol de l’Aiglon, à la réunion du binôme Marie-José Villiame-Jacques-François Coiquil (PS) du groupe « Auxonne-Pontailler Agissons ensemble ». Assistance significative (50 personnes environ), organisation bien réglée, large éventail des thèmes abordés, nous ferons un seul grief, le fait qu’à aucun moment la parole n’ait été donnée à l’assistance. C’est bien pourquoi nous l’avons prise.
Six intervenants sont intervenus successivement et séparément à la tribune, J.-C. Robert, maire de Gevrey et vice-président du groupe des Forces de Progrès au Conseil général et vétéran de cette institution qu’il a décidé de quitter après 35 ans de mandat, a traité en détail de la réforme territoriale, les 4 membres du groupe « Auxonne-Pontailler Agissons ensemble » sont intervenus à la suite, Jacques-François Coiquil sur les questions financières, Corinne Roussel sur la solidarité et l’aide à la personne, Daniel Dion sur les questions d’environnement, Marie-José Villiame enfin, sur l’éducation et la culture. La conclusion devait revenir à Michel Neugnot (PS) 1er vice-président du Conseil régional qui a insisté sur les dangers de l’abstention ainsi que sur l’émergence à prévoir d’une compétition tripartisane UMP-PS-FN dont les résultats sont encore imprévisibles. Le premier et le dernier intervenants n’ont pas manqué de stigmatiser au passage les dépenses excessives de communication du président actuel, François Sauvadet, ainsi que le gouffre financier ouvert à Alesia par un projet pharaonique. Les publications luxueuses du Conseil général peuvent être cependant bien utiles à Claudi, au second degré bien entendu !
TRENCHY…CET ÉTÉ, DÉCOUVREZ LE CHARMOY COMME VOUS ÊTES-du 28 JUILLET 2014
Claudi s’est plutôt attaché aujourd’hui à rendre à Vercingétorix ce qui était à César !
Pour en revenir à notre réunion : en résumé, exposé riche mais sans surprise et très didactique, caractère que, pourtant, Monsieur J.-C. Robert a déclaré ne pas apprécier de la part de certains membres du conseil général signalant qu’il n’aimait pas « être pris pour un élève de sixième ».
À la différence de la réunion (plus cool) du 4 mars évoquée plus haut, il y avait cette fois assez de monde pour faire un match de rugby, et surtout, à ma connaissance du moins, deux pointures étaient dans l’assistance et, qui plus est, d’équipes concurrentes ! Mais le match, fût-il oratoire, n’était pas, ce soir-là, au programme. Plus qu’au stade, nous étions en amphi, élèves bien sages et plutôt loin de l’adolescence et de sa fougue !
L’entrée était pourtant libre, ce qui n’excluait pas l’irruption d’un pack. Non, soiffards, pas d’un pack de 1664, un pack d’opposants ; mais les hooligans avaient, ce soir-là, apparemment d’autres chats à fouetter.
Le pack d’opposants est pourtant un danger toujours possible. Avant d’en faire la preuve, notons au préalable que Monsieur Raoul Langlois sut très bien s’en prémunir pour sa réunion du 24 mars 2011 à l’Aiglon : il prit tout simplement la peine de la faire sur lettre-invitation (voir notre « Nouvelle japonaise » du 24 mars 2011 qui donne une version romancée de l’évènement). Ce danger, Monsieur Jean-Paul Vadot ne s’en était pas prémuni et il dut l’affronter de plein fouet (voir notre article « Bruit de fond » du 18 mars 2011).
Comme il avait été largement question d’histoire, et particulièrement d’histoire gauloise, dans les exposés de MM. Robert et Neugnot le 6 mars dernier, j’ai souhaité, après les cours et les discours, mettre un petit appendice historique au mot de clôture de Monsieur Coiquil, en rappelant les heures houleuses de la réunion du 17 mars 2011.
Lors de celle-ci, Monsieur Jean-Paul Vadot avait été pris méchamment à partie par les « commandos du Charmoy », mandatés par l’organisateur discret et cauteleux de transactions foncières et de réunions sur lettre-invitation. Ce soir-là, Monsieur Jean-Paul Vadot ne dut son salut (verbal) qu’à la présence de Monsieur Patriat. Jean-Pierre Morin, le plus brave des hommes, qui était présent le 17 mars 2011, l’était encore à la réunion du 6 mars dernier ; à l’issue de celle-ci, il m’a dit bien se souvenir de l’ambiance délétère. Monsieur Jean-Paul Vadot, quant à lui, était absent. Il est vrai que chat échaudé craint l’eau froide.
Il est possible que ce traumatisme soit une des raisons des fluctuations ultérieures dont fit montre par la suite, et sur ce sujet, le candidat molesté. Nous en avons fait le diagnostic depuis et les avons encore rappelées l’autre soir au nouveau candidat du binôme, l’engageant à plus de constance que son prédécesseur devant l’adversité et lui demandant, au passage, de préciser sa position sur le sujet.
On me dira, tout ça c’est du passé, mais toute l’histoire parle du passé, et aucun délai de prescription ne règle l’examen des erreurs du passé. Examen des erreurs du passé, dont trop d’élus uniquement soucieux de se faire élire ou réélire, se dispensent allègrement, se contentant des promesses d’avenir dont ils payent leurs électeurs !
Nos ancêtres étaient les Gaulois, à présent ils ne le sont plus, généralement du moins….
Tout autant que les enseignements de nos vieux instituteurs en matière d’histoire gauloise, la vérité de Monsieur Raoul Langlois en matière de zone du Charmoy, doit à son tour être réexaminée. Nous ne nous en sommes pas privé jusque-là. Au nom de quel droit, d’ailleurs, nous en priverions-nous, dans une ville où l’on érigeait, il y a peu, un « crayon de la libre expression » ?
Visiblement inspiré par l’histoire, ses musées et ses moustaches, Claudi a bien travaillé aujourd’hui.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 08 Mars 2015 (J+2272 après le vote négatif fondateur)