UNE URGENCE, OUI, CELLE DE LA TRANSPARENCE ! - du 23 DÉCEMBRE 2015 (J+2562 après le vote négatif fondateur)

Le Bien Public du 21 décembre dernier, sous le titre « Une fille aux commandes », rendait compte de l’élection du maire au sein du Conseil municipal jeunes de notre commune. Une photo illustrant l’article présente la jeune et souriante élue, toute petite à la droite de l’imposant premier édile en titre, mais pas plus impressionnée que ça. La rédaction de Chantecler adresse tous ses vœux à la sympathique élue et l’invite à découvrir notre blog. Elle pourra y vérifier que nous avons toujours témoigné un vif intérêt au projet de Conseil Municipal Jeunes, auquel nous avons déjà consacré trois articles !

44, UNE POINTURE ! - du 19 mai 2014

UN FANZINE PASSIONNANT (4) : JEUNES GENS, UN CONSEIL… - du 30 AVRIL 2015

LA VÉRITÉ EN BOUCHE - du 09 JUILLET 2015

Saviez-vous que Champagnole, notre ville-sœur, qui a ouvert son LECLERC dès avril 2014, avait élu son conseil municipal jeunes dès février 2013 ? Décidément, ces Champagnolais, ils sont toujours en avance !

Selon Champa’infos n° 81 d’avril 2013, dont la première page s’ouvre sur la photo de groupe de la jeune assemblée à laquelle s’est joint le premier édile prospère et protecteur, le Conseil municipal jeunes comptait à cette date 20 conseillers/ères

Bizarrement, toujours selon l’article du Bien Public du 21 décembre dernier, qui donne en encadré la liste des jeunes élu(e)s auxonnais(e)s, on constate qu’ils/elles ne seraient que onze ! Les jeunes Auxonnais(e)s seraient-ils donc, par rapport à leurs homologues champagnolais(e)s, soumis(e)s aux quotas ou à la portion congrue ?

Portion congrue et quotas, dans le domaine de la représentation de la jeunesse du moins, car en matière de grandes surfaces alimentaires, les villes ont été toutes deux  copieusement servies, grâce la diligence de leurs maires respectifs, et ce, par l’installation d’un hyper LECLERC !

Cette restriction du nombre de jeunes élu(e)s serait en fait conjoncturelle et liée à l’état d’urgence, du moins si l’on en croit l’article du Bien Public qui indique que « six élèves du collège d’Auxonne n’ont pu répondre présent, puisque leur établissement est placé sous surveillance particulière en fonction de l’état d’urgence sur le territoire national ».

Le dit état d’urgence n’a pourtant pas visiblement troublé les récentes régionales, pas plus d’ailleurs qu’il n’a sensiblement réduit le nombre d’élus, et encore moins les indemnités de ces derniers/ères en vertu du principe : à grosse région, grosse prébende !

Quelle exemplarité pour nos jeunes citoyens bénévoles ! Et puis avouons-le, pas de sièges pour les élèves du collège, voilà vraiment qui est fort de café ! Ce n’est plus l’état d’urgence, c’est carrément l’état de siège !!

Jeunes élu(e)s, votre groupe est réduit mais ce handicap sera compensé par votre enthousiasme juvénile. Un adage du monde politique dit que les promesses n’engagent que ceux qui y croient. N’y croyez pas, ceci est un adage de vieux routier de la politique qui ne vous concerne pas. Du moins, pas encore ! Et puis, vous connaissez bien l’histoire du nez de Pinocchio. Arborer un hyper-nez au milieu de votre jolie figure, n’est sans doute pas votre souhait le plus cher ! Soyez sans crainte ! En œuvrant en toute transparence, vous ne risquerez pas de voir votre nez s’allonger !

 

 

Jeunes élu(e)s, vous êtes la Convention qui doit opérer une révolution en matière de débat et de transparence. Il est temps de vous atteler à la tâche, de faire advenir, non un nouvellisme décoratif de circonstance à l’usage des clichés de cérémonies officielles ou un quelconque jeunisme de façade reliftée, mais un vrai renouveau démocratique en profondeur. À cette fin, il va vous falloir travailler ! Au boulot ! Nous proposons dès aujourd’hui à votre réflexion sans préjugés ni faux-semblants un premier cas concret, inspiré de faits bien réels.

 

Nouvellisme municipal, Conseil municipal des jeunes au Charmoy

Nouvellisme municipal, Conseil municipal des jeunes au Charmoy

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 23 décembre 2015 (J+2552 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de Presse

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