CHARMOY-CITY : LE DOCTEUR  RATTÈLERA-T-IL POUR MARS 2020 ? (1)  -  du 26 juillet 2019 (J+3873 après le vote négatif fondateur)

   Le titre de cet article n’est pas un clin d’œil au Ne pas dételer du Docteur Julien Besançon, qui connut, d’ailleurs, au milieu du siècle dernier quelques succès de librairie auprès de ses confrères à présents disparus.

      Je doute que les médecins du présent possèdent encore dans leur bibliothèque ce genre de bouquin plus carabinesque que littéraire. D’ailleurs, les médecins d’aujourd’hui, à l’heure des maisons médicales et de la télémédecine, ont-ils encore des bibliothèques ?

    Dieu sait pourtant, s’il en fut, des médecins-écrivains ou écrivains-médecins, entre autres, Guy Patin, Louis-Ferdinand Destouches, Georges Duhamel, Anton Tchekhov, Jean Reverzy et plus près de nous Martin Winckler, que nous saluons au passage.

    Que nos lecteurs se rassurent, nous ne les ennuierons pas de considérations littéraires relativement au Docteur, qui pourtant  commit naguère quelques ouvrages. Ils sont disponibles à la bibliothèque municipale.

     Beaucoup plus simplement, cet article constituera le pendant à notre clin d’œil au candidat-cycliste inopiné Éric Duval.

CHARMOY-CITY : DUVAL CHANGE DE BRAQUET -  du 24 juillet 2019

    Avant d’autres clins d’œil peut-être…

    Et, dans le cas du Docteur, le clin d’œil sera tout bonnement un peu plus long ! Non grand-père le Docteur n’est pas ophtalmologiste !

    Car le candidat (pour l’instant, nous le considérons seulement comme un candidat potentiel en l’absence de déclarations à ce sujet de sa part) faisant l’objet de ce nouvel article a un profil totalement différent de celui du candidat-cycliste à présent déclaré, Éric Duval !

    Enfant du pays, fils de médecin et notabilité locale, le Docteur n’est plus à présenter, et son expérience de candidat est nettement plus longue !

   Après un départ à la retraite au printemps 2018 annoncé dans Le Bien Public dès le 12 juillet 2017 (« Pénurie médicale : un médecin réagit »),puis concrétisé en mars 2018, le Docteur a repris du service depuis quelques mois.

   Dans le récent article d’Hebdo 39 n° 358 du 22 courant paru sous le titre « Désertification médicale à Auxonne : l’analyse du docteur Philippe Colas » le Docteur s’explique de son come back en ces termes : « Oui, j’ai repris du service, au départ pour me permettre d’équilibrer les charges qui restent à couvrir, et ensuite, au vu des évènements, j’ai voulu m’impliquer pour venir en aide aux patients qui se sont retrouvés sans médecin […] »

   Le cliché de l’article montre un médecin souriant et qui n’a pas pris une ride, précisons quand même que ce cliché est emprunté à un autre article du même journal publié le 26 octobre 2015 sous le titre « Déserts médicaux à Auxonne : le point à Auxonne  avec le docteur Colas ».

    Dans cet article de 2015, le Docteur dressait un bilan de sa contribution passée à la lutte contre le phénomène de désertification médicale :

      « En 1999, une maison de santé, la SCI Centre Bonaparte [N.D.L.R. Chantecler : en fait SCI Centre médical Bonaparte, gérant Docteur Philippe Colas], regroupant deux médecins, quatre infirmières et deux kinésithérapeutes avait été créée, située au 83, rue Emile Gruet. Cette maison aurait pu ensuite s'étoffer avec des médecins spécialistes, ce qui ne fut pas le cas, au contraire. […]. J'ai moi-même monté un projet de maison médicale située dans les locaux de l'hôpital qui devait regrouper deux à trois médecins généralistes, des infirmières, des spécialistes en partenariat avec les hôpitaux de Dole et Dijon, de la médecine ambulatoire, mais, malgré le soutien de l’ARS, de l'Ordre des médecins, des Conseils régional et départemental, de la CPAM, etc., le projet n'a pas non plus abouti, à mon grand regret… »

 

   Visiblement, le sujet tient à cœur au Docteur !

   Il n’avait d’ailleurs pas manqué  de l’évoquer lors  de sa campagne des dernières municipales de 2014 au chapitre  « médico-social »  de son programme. Précisons qu’il conduisait alors la liste « Agissons pour Auxonne ».

    Une chose est certaine, en matière de politique locale, le Docteur n’est pas un perdreau de l’année, et du haut de son fauteuil au conseil, un quart de siècle, déjà, nous contemple !

     Une longue histoire dont les particularités méritent, selon nous, un examen  approfondi et à laquelle il nous sera nécessaire de consacrer un ou plusieurs autres épisodes, pour le confort de nos lecteurs…

     En attendant, le cabinet du 83 rue Émile-Gruet a rouvert ! Voilà une fort bonne nouvelle pour les patients « orphelins » et pour  l’animation de la grand-rue !

    Un proverbe populaire dit : « il vaut mieux aller à la miche qu’au médecin »

    La fermeture récente de la Boulangerie Patachou au 71 rue Antoine-Masson (Cf. article du Bien Public du 18 juillet sous le titre « AUXONNE Commerce La Boulangerie Patachou a définitivement fermé ses portes ») risque de rendre plus difficile la mise en pratique de cet adage dans notre grand-rue en instance de revitalisation.

CHARMOY-CITY : QUAND LE CLIENT EST ROI ! - du 15 juillet 2019

    Cette situation n’a pas manqué d’inspirer Claudi…

 

Flash dernière

    À en croire la page facebook Ville d’Auxonne, Le Bien Public, et la page facebook Auxonne Info - Actus & Débats, la prescription de bains de pieds pour garder la tête froide s’avère pour l’heure problématique !

Charmoy-City, faut-il aussi revitaliser les proverbes

Charmoy-City, faut-il aussi revitaliser les proverbes

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 26  juillet 2019 (J+3873 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse             

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