CHARMOY-CITY : QUAND MONSIEUR LE MAIRE S’ESCLAFFE (4) - du 22 juillet 2019 (J+3869 après le vote négatif fondateur)
22 juil. 2019CHARMOY-CITY : QUAND MONSIEUR LE MAIRE S’ESCLAFFE (4) - du 22 juillet 2019 (J+3869 après le vote négatif fondateur)
Le 25 juin dernier, L’Écho des communes publiait un article intitulé : « Si nous commençons à parler d'Auxonne, nous n'avons pas fini s'esclaffe monsieur le maire... Raoul Langlois ! »
Dès le 1er de ce mois, nous avions entrepris une recension de cet article. Le contenu et le ton de celui-nous ont paru et sur de nombreux points, très révélateurs.
Après une interruption due aux aléas de l’actualité, nous publions aujourd’hui le quatrième et dernier (ouf !!!) commentaire relatif à ce long article. S’ils le souhaitent, nos lecteurs pourront accéder rétrospectivement à nos précédents commentaires grâce au lien ci-dessous
CHARMOY-CITY : QUAND MONSIEUR LE MAIRE S’ESCLAFFE (3) - du 9 juillet 2019
Permettez-nous, tout d’abord, de faire un bref retour sur un précédent article de L’Écho des communes publié en octobre 2017, et qui portait déjà sur notre ville présentée par ses édiles.
Dans cet article, l’activité agricole traditionnelle de notre commune était non seulement passée sous silence, mais certaines déclarations lapidaires tendaient à faire accroire qu’elle avait disparu ! :
« Ne soupirez pas non plus contre l’odeur de l’oignon dans toute la cité : c’est fini »
« Les agriculteurs, les maraîchers : c’est fini. La déshydratation de l’oignon aussi, même si la 33ème fête de l’Oignon s’est déroulée à Pluvet, près de Genlis. »
CHARMOY-CITY : SPLENDEURS ET MISÈRES DE L’OIGNON - du 05 novembre 2017
On aurait donc pu s’attendre, avec le nouvel article du 25 juin dernier à un rattrapage de cette omission agricole !
Après une lecture attentive de l’article, nous avons dû conclure qu’il n’en était rien !
Tout au contraire, c’est une omission de plus que l’on doit déplorer !
Autre point à constater maintenant, la « personnalisation » exclusive du présent article.
Dans l’article d’octobre 2017, la rédactrice, Brigitte BACHELEY, présentait d’entrée ses divers interlocuteurs/trice en déclinant leurs noms et qualités:
« Plus de trois heures en compagnie de Raoul Langlois, originaire de la Somme, arrivé en 1979, au conseil municipal dès 1983, 1er adjoint pendant 12 ans, maire de la commune depuis 2008 et de Nathalie Roussel, adjointe chargée de l’Urbanisme et du développement économique, conseillère régionale, avant un point comptable avec Jacques Combépine, premier adjoint chargé des finances, permet de remettre les pendules à l’heure. »
Dans l’article du 25 juin dernier, exit les adjoint(e)s ! Et c’est dans un royal isolement que notre premier édile paraît, tel Philippe II dans Son Escurial !
Certes, l’article nous précise bien que « l’équipe municipale est au taquet derrière un maire plein de ressource ! ». Mais de cette « équipe au taquet », nulle trace visible dans l’article.
Et si d’aventure, certains membres turbulents de cette équipe avaient été mis au piquet par notre pédagogue ? (Non, grand-père, pédagogue, pas démagogue !)
Et c’est seul encore, que le capitaine de l’« équipe au taquet », apparaît sur un cliché, en compagnie de son député Rémi Delatte, au sommet de la tour, après l’ascension des 169 marches….
CHARMOY-CITY : LES 169 MARCHES - du 29 août 2018
Plus près du ciel, mais bien loin des prés et des champs, et seul encore !
Et, comme par hasard encore, la seule référence agricole entrevue de l’article porte sur les origines de notre premier édile : « Monsieur le maire, originaire de Picardie, issu d’une famille d’agriculteurs a particulièrement à cœur le bien être de son conseil et de ses administrés ! »
Avouons que ce détail ne nous apprend pas grand-chose…sur l’agriculture à Auxonne.
En ce qui concerne les compétences agricoles officiellement déclarées par notre premier édile, les amateurs et les curieux se reporteront au texte canonique diffusé par son comité de soutien lors des cantonales de 2011
Si le texte de l’article, objet de notre commentaire d’aujourd’hui, oublie labourages et pâturages, il accorde en revanche une large place à la forêt. Citons brièvement l’article :
« Pour monsieur le maire, le premier atout d’Auxonne ce sont les 1490 ha de forêt... la forêt communale de chênes la plus importante de Bourgogne […] Une forêt qui compte plus de 120 mares reliées entre elles, répertoriées auxquelles est attaché monsieur le maire »
Monsieur le Maire est manifestement plus sensible à la voix des chênes et au concert des grenouilles, qu’au chant du laboureur !
Fin mai déjà, l’incendie de Notre-Dame de Paris avait remis nos chênes séculaires sur le devant de la scène médiatique.
CHARMOY-CITY : DEUX CHÊNES POUR NOTRE-DAME - du 24 mai 2019
Le 28 août dernier encore, lors d’un discours, notre premier édile, véritable « Père Duchêne » avait rendu un hommage appuyé à notre forêt par ces mots :
« Et comme vous le savez, Auxonne est maintenant non pas le cœur de notre nouvelle région, une ville proche [N.D.L.R. Chantecler : il s’agit de Dole] revendique cette place, mais en est très certainement les poumons. Personne n'y a pensé et pourtant, les poumons c'est la respiration. Comme le cœur, ils sont indispensables. Nous pouvons revendiquer cette place qui est justifiée.
Vous savez l'importance de notre forêt, la plus importante en surface et en qualité de l'ancienne Bourgogne. Ici, nous respirons le bon air. »
Ces propos ont été rapportés dans L’Écho des Communes, du 5 septembre dernier dont nous avions commenté l’article.
CHARMOY-CITY, UN DISCOURS QUI NE MANQUE PAS D’AIR - du 06 octobre 2018
Cet article de L’Écho des Communes de septembre dernier, outre l’importance de la forêt, « poumon de la région », mettait clairement en lumière le rôle capital de Madame Nathalie Roussel, adjointe à l’urbanisme, à laquelle, ce jour-là, notre premier édile avait laissé le soin d’exposer le projet de revitalisation en ces termes : « Je n'aborderai pas ce jour, personnellement le projet en lui-même, je laisserai mon adjointe à l'urbanisme en parler. »
http://www.echodescommunes.fr/actualite_2550_revitalisation-du-centre-bourg-d-auxonne.html
Dans l’article du 25 juin, « mon adjointe à l'urbanisme », tout comme l’agriculture locale, est devenue la grande absente !
Claudi, à sa manière, remet, l’une et l’autre sur le devant de la scène !!! En Picardie !!! Où, quoi qu’en dise la chanson, la vie n’est pas toujours rose !
https://www.youtube.com/watch?v=gjBGLnuL1uY
C’est bien naturel en Somme !!
Dernière minute
La page facebook Auxonne Info - Actus & Débats rend hommage ce matin à un enfant du pays qui a conquis une vraie gloire culinaire au Brésil et termine par cette question :
« La soupe à l'oignon sera-t-elle bientôt le plat préféré des brésiliens ? »
Une chose est déjà sûre, au Brésil, l’oignon, tout comme chez Chantecler, est déjà bien présent dans la caricature comme le démontre l’article illustré suivant de Justificando intitulé « O eleitor do Bolsonaro é uma cebola » autrement dit « L’électeur de Bolsonaro est un oignon » !!!
Au Brésil, comme à Charmoy-City, l’oignon est présent dans la cuisine électorale !!!
« No Brasil, como em Charmoy-City, a cebola está presente na cozinha eleitoral !!! »
Le Bien Public présente « Retour en images sur le motocross à Auxonne »
Au vu des roues des motos et de l’état de la piste, il avait plu des cordes !!!! Ah ! Quels veinards ces motards !!
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 22 juillet 2019 (J+3869 après le vote négatif fondateur)
Publié Revue de presse