CHARMOY-CITY : APERÇUS SUR « L’ÉCHO DE LA PLACE D’ARMES » D’ANTAN (5) - du 02 décembre 2020 (J+4368 après le vote négatif fondateur)
02 déc. 2020CHARMOY-CITY : APERÇUS SUR « L’ÉCHO DE LA PLACE D’ARMES » D’ANTAN (5) - du 02 décembre 2020 (J+4368 après le vote négatif fondateur)
Nous terminons aujourd’hui notre série consacrée à « L’Écho de la place d’armes », version papier dactylographiée et photocopiée, par le numéro de janvier 1989, probablement le dernier de la mandature 1983-1989.
Les vœux du Maire Jean HUGON pour l’année 1989 publiés dans cette brochure sont intéressants à plus d’un titre, c’est pourquoi nous en proposons la relecture à nos concitoyens.
Discours d’espoir, discours bilan d’une longue période de 4 mandats consécutifs qu’ont marqués l’avènement de nombreux équipements, réflexion aussi sur les changements intervenus dans le rôle de maire et l’émergence d’une nouvelle donne économique et sociale.
Discours préélectoral enfin, dont l’issue viendra clore une longue carrière municipale puisque les élections suivantes de mars 1989 marqueront un virage avec l’avènement des deux mandats Camille DESCHAMPS (1989-2001) ;
L’usure du pouvoir, et sans doute aussi l’irruption dans le paysage commercial de la grande distribution venant concurrencer un électorat de petits commerçants alors encore nombreux et résidant, en majorité, sur place, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, auront pu faire pencher la balance.
Car en 1989, le petit commerce local, considérablement réduit aujourd’hui, avait encore de beaux restes
Citons à ce propos un article du JDD (Journal du Dimanche) du 20 septembre 2015, qui témoignait du fait.
Et qui est toujours en ligne
http://www.lejdd.fr/Politique/Regionales-en-Bourgogne-Franche-Comte-un-mariage-de-raison-751981
Nous en tirons cette citation :
« Christiane Manteau a fait le calcul : il ne reste que deux bouchers et un traiteur sur les 13 qu'elle a connus enfant. Ses parents avaient deux boucheries dans la cité et 15 employés… "Il y avait 33 cafés dans les années 1950, se souvient-elle, aujourd'hui je suis sûre qu'il n'en subsiste pas la moitié, kebabs compris." Christiane évoque un temps que les moins de 50 ans ne peuvent imaginer. Trois grandes surfaces ont sapé la vitalité de la ville. "Ils vont en ouvrir une quatrième, peste un des derniers commerçants du centre-ville, on va tous mourir. Il n'y a même plus de boutique de téléphone, c'est dire!" »
Revenons, pour terminer, sur la conclusion de circonstance, et très républicaine, du discours de 1989 :
« Comment l’oublier en cette année où l’on va fêter l’anniversaire de la Révolution ? Comment oublier qu’en ce temps-là des écrivains, des penseurs, des philosophes, des scientifiques ont imaginé une nouvelle forme de Société, basée sur l’égalité, la liberté, rejetant des siècles d’intolérance d’injustice, j’allais dire d’obscurantisme. Avec toutes nos connaissances, tous les progrès de la science, de la technologie, serions-nous à notre tour incapables de concevoir pour l’an 2000 une société plus humaine, plus fraternelle ?
Voilà ce que je voulais livrer à votre réflexion en cette année 89 qui devrait être, je le souhaite, un millésime d’espoir. »
Les vœux de cette conclusion inspirée des penseurs des Lumières restent plus que jamais à l’ordre du jour ! Il est clair que l’humanisme progressiste est aujourd’hui à la peine…
Et dans une civilisation de masse, l’homme providentiel n’est plus à la mode, sinon dans une forme caricaturale et totalement dégradée.
En juin 1788, celui qui devait devenir, à sa manière unique et terrible, un homme providentiel, arrivait dans notre ville en la personne du jeune Bonaparte.
Il était sans doute plus dans la ligne de pensée politique de Jean Hugon de célébrer 89 que de rappeler cette arrivée. Notre ville venait pourtant d’en célébrer officiellement et brillamment le bicentenaire six mois auparavant, en juin 1988.
Diverses manifestations devaient marquer cette commémoration. Une grande exposition se tint aux halles tout l’été, accompagnée de l’impression du Journal de l’exposition "Bonaparte à Auxonne" disponible aujourd’hui en ligne dans une nouvelle édition.
http://www.auxonne-patrimoine.net/2017/09/bonaparte-version-2017.html
Nous sommes aujourd’hui le 2 décembre, date napoléonienne par excellence
« VAINCU PAR SA CONQUÊTE » - du 02 DÉCEMBRE 2014
Claudi nous rappelle en ce jour et en image que le 19 juin 1988, les grenadiers du 27ème RI défilaient dans la rue du 8ème Chasseurs à Cheval.
Voir ses grenadiers défiler dans la rue du 8ème Chasseurs à Cheval, belle surprise pour Napoléon dont l’uniforme préféré était justement celui de colonel de Chasseurs à Cheval !
http://www.chantecler-auxonne.com/article-vaincu-par-sa-conquete-du-02-decembre-2014-j-2175-apres-le-vote-negatif-fondateur-125129462.html
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 02 décembre 2020 (J+4368 après le vote négatif fondateur)
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