AUXONNE, GRANDE-RUE : DU PIÉTON-ROI À LA MARCHE IMPÉRIALE - du 04 novembre 2022 (J+5070 après le vote négatif fondateur)
04 nov. 2022AUXONNE, GRANDE-RUE : DU PIÉTON-ROI À LA MARCHE IMPÉRIALE - du 04 novembre 2022 (J+5070 après le vote négatif fondateur)
« La Grande Rue est devenue une zone de partage : les piétons bénéficient de la priorité sur tous »
Voici la règle inscrite au Panthéon de la revitalisation et tel pourrait être notre sujet du jour.
Nous nous contenterons de le traiter par une illustration.
Et comme une bonne gazette a toujours plusieurs fers au feu, nous délaisserons aussi pour aujourd’hui les anecdotes de la grande foire et nos « promenades pittoresques et sentimentales au cimetière » dans l’esprit du bon Claude Pichard, notre maire d’Auxonne préféré.
Avec l’assurance de les reprendre plus tard !
« PROMENADE SENTIMENTALE ET PITTORESQUE AU CIMETIÈRE D’AUXONNE » (1) - du 02 novembre 2022
AUXONNE, HISTOIRE ET ANECDOTES AUTOUR DE LA GRANDE FOIRE (1) - du 30 octobre 2022
Aujourd’hui, pour sortir des banalités affligeantes dont la communication nous abreuve, petite digression à propos du poète allemand Henri Heine (1797-1857)
Et bien entendu aussi, à propos de notre Empereur…
C’est vrai que c’est moins passionnant que le prix du beurre, mais quand même !
À remarquer que Claude Pichard (1795-1883) est un exact contemporain du poète allemand Henri Heine (1797-1857) et que, toutes proportions gardées, et génie mis à part, la familiarité émouvante de ses écrits rappelle un peu celle de Heine. Il n’est pas inutile de le noter, car un maire poète, en nos contrées, est chose rare.
Claude Pichard aurait sans doute aimé Le Tambour Legrand, l’un des nombreux écrits de Heine. Il n’est d’ailleurs pas sûr qu’il ne l’ait pas lu, car une traduction française de ce texte par Théophile Gauthier parut en 1856.
Pour les amateurs de vrai lyrisme napoléonien, nous avons sélectionné quelques passages du Tambour Legrand, souvenirs d’enfance et de jeunesse d’un poète allemand épris de liberté, témoin de l’Empereur et ami de son tambour Legrand. Une excellente lecture à découvrir, pleine de fraîcheur et de fantaisie et dont la recette semble être définitivement perdue !
Pour justifier notre titre, Claudi s’est fendu d’une illustration capable de faire rire Heine dans sa tombe !
Notre ami (qui n’est pas de ceux à la mode de facebook), et maître Heinrich Heine de Düsseldorf aurait sans doute encore aimé
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 04 novembre 2022 (J+5070 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Marches impériales