BONAPARTE, DES CASERNES ET DES BOTTES (1) : LÉGENDES DE NOËL (4) - du 03 janvier 2023 (J+5130 après le vote négatif fondateur)

Nous sommes à présent entrés dans la nouvelle année 2023, pour d'aucuns « année Napoléon III ».

AUXONNE 2023, ANNÉE NAPOLÉON III : RETOUR DE BONAPARTE ET DE L'UNIFORME AU LYCÉE ? - du 31 décembre 2022

2023, pour beaucoup année de craintes et de doutes.

2023 qui débutera néanmoins comme les autres par une période de bons vœux et de bonnes résolutions.

Période magique de la com surtout quand le laboureur de Tréclun grave dans la glèbe ses bons vœux au volant de son tracteur (bon pour l'empreinte carbone !).

Comme aurait dit Victor Hugo :

« Sa haute silhouette noire

Domine les profonds labours

On sent à quel point il doit croire

À la fuite utile des jours »

Une telle foi semble avoir déserté notre paysage climatique dévasté, alors, comme le dormeur d'hiver au lit s'attarde, pourquoi ne pas prolonger nos rêveries avant que la dure réalité ne nous rattrape !?

Prolonger nos rêveries ! Mais comment ?

C'est simple ! En poursuivant un peu notre série « Légendes de Noël » qui, rappelons-le, nous a été inspirée par Théodore Gosselin (1855-1935), historien célèbre autant que prolixe, plus connu sous le pseudonyme de G. Lenotre

Ça tombe bien, dans le recueil de contes historiques de Lenotre, outre la magique légende napoléonienne intitulée L'étoile à laquelle nous avons consacré trois articles qu'elle méritait bien, il en est une autre, napoléonienne aussi, beaucoup moins magique et beaucoup plus terre à terre à propos de casernes et de bottes (nous verrons cela dans un prochain épisode) et qui s'intitule La carrière de M. Colleret.

Nous contentant de la résumer, nous n'en diffuserons pas le texte in extenso, comme nous l'avions fait pour L'étoile.

BONAPARTE EN DÉCEMBRE : LÉGENDES DE NOËL (3) - du 30 décembre 2022

Les curieux et les vrais amateurs en trouveront le texte sur BnfGallica.

Il s'agit en bref de l'histoire d'un obscur petit fonctionnaire, Monsieur Colleret qui, « jeune commis de cinquième classe », rencontre fortuitement l'Empereur le jour de Noël 1808 dans des circonstances tant hasardeuses que trivialement terre à terre.

Cette rencontre et cette proximité de quelques instants, remarquée par la « bonne société », lui vaudront néanmoins une reconnaissance et une ascension sociales inespérées. Jusqu'à la chute du Premier Empire !

Après trente ans d'obscures tribulations, l'avènement du Second Empire verra la bonne étoile de Monsieur Colleret briller à nouveau et la grand-croix de la Légion d'Honneur sur sa vieille poitrine.

Une question de notre rédaction : des « Monsieur Colleret » l'espèce s'est-elle vraiment perdue ?

Ne voyez vous pas encore de nos jours des bataillons entiers de « Monsieur Colleret » ne cessant d'astiquer avec patience leur réputation comme un bouton de cuivre et de la faire reluire aux rayons du soleil impérial ?

Pour son illustration du jour, Claudi nous montre le jeune Monsieur Colleret dans sa pauvre chambre, le soir du 24 décembre 1808, astiquant ses souliers en vue de la cérémonie d'accueil de l'Empereur du lendemain à laquelle il doit assister en qualité de « jeune commis de cinquième classe » fonctionnaire.

La suite au prochain numéro...

 

24 décembre 1808, demain l'Empereur inaugure la caserne

24 décembre 1808, demain l'Empereur inaugure la caserne

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 03 janvier 2022 (J+5130 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Contes et légendes

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