AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (3)- du 15 mai 2024 (J+5627) après le vote négatif fondateur)
15 mai 2024AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (3)- du 15 mai 2024 (J+5627) après le vote négatif fondateur)
Il semblerait que le message que ce cher Claude PICHARD (1795-1883) nous a fait passer en rêve et que nous avons rapporté dans notre précédent article en lien ci-dessous, ait fait quelque bruit dans le Landerneau impérial auxonnais !
AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (2)- du 11 mai 2024
Rappelons que dans notre rêve nous rencontrions Claude PICHARD (1795-1883), ancien maire d'Auxonne et pionnier parmi les historiens de Bonaparte et la collecte muséale de ses souvenirs auxonnais.
Et c'est lors de cette rencontre onirique, que ce dernier nous confiait au creux de l'oreille : « La visite d'Assona m'assomma ! ».
Laissant à Claude PICHARD la responsabilité des propos qu'il nous a tenus en rêve, nous tenterons néanmoins de nous en faire l'avocat au vu de sa biographie et de ses écrits.
Un tel plaidoyer est impossible sans une analyse préalable un peu fine tant de cette biographie que de ces écrits.
Dans le blog CHANTECLER on ne saurait se permettre en la matière, comme il est à présent de mode, jusqu'aux sommets du pouvoir, quelques affirmations péremptoires et « autosatisfaites » à la syntaxe approximative.
Nous joignons donc, à cet effet, en PDF, les pièces argumentées qui permettront à nos distingués lecteurs de mieux connaître Claude PICHARD et de comprendre le sens de cette amère confidence qu'il nous fit en rêve : « La visite d'Assona m'assomma ! ».
Le premier de ces PDF est un aperçu biographique et bibliographique relatif à Claude PICHARD
Le second est un aperçu de textes démontrant son attachement à sa bonne ville d'Auxonne et à ses habitants ainsi qu'un humour frondeur. Claude PICHARD n'est pas toujours un historien d'une parfaite rigueur, mais le personnage est sympathique, et sa lecture est un bonheur qui nous fait pardonner çà et là quelques libertés avec la vérité historique. Nul n'est parfait.
Au vu des photos du contenu pour le moins atypique autant qu'hétéroclite des rayonnages d'« Assona » diffusées dans la presse locale, le lecteur comprendra le peu d'enthousiasme et les réserves que le sympathique Claude PICHARD a traduit par la formule « La visite d'Assona m'assomma ! ».
Rappelons que Claude PICHARD fut l'artisan initial de la collecte et de la conservation des objets-souvenirs originaux témoignant du séjour de Bonaparte à Auxonne conservés au Musée Bonaparte de la Ville d'Auxonne fermé maintenant depuis plus de dix ans.
Cette fermeture ainsi que la visite-guidée, dans la salle « Assona » nouvellement ouverte au Quartier Bonaparte, d'une réplique new-look, si l'on ose dire, de sa pieuse collecte, cette dernière brocantico-playmobil beaucoup plus hétéroclite qu'historique aura sans doute eu un goût amer pour l'ex « Garde d'honneur de l'Empereur ». Mettons nous à sa place !
D'aucun pourra rétorquer sans ménagement à cet argument que tout militaire blanchi sous le harnais (Non ! Pas le beau harnais de Joséphine!) ayant hanté longtemps les escaliers des Cazernes a son diplôme d'historien dans sa giberne et, dans la foulée, taxer tous les Claude d'hier et d'aujourd'hui de sombres badernes, voire bien pire dans la version moderne ! Cela ne changera rien à l'affaire !
Dans le prochain article qui conclura de cette série Z comme Cazernes, nous reviendrons aux réalités présentes et bien vivantes de notre ex-régiment découvertes avec joie et plaisir au Quartier Marey-Monge lors des portes ouvertes du début de ce mois.
En attendant, Claudi pour son image du jour, vous offre le portrait de Claude Pichard dans la force de l'âge et dans sa vieillesse. Sympathique le bonhomme ! Pas vrai ?
Dans sa vieillesse qui fut longue, Claude Pichard publia « Mon petit doigt me l'a dit ; Distractions de vieillesse ». Dans la « deuxième série » de cette œuvrette, publiée en 1876 chez Charreau à Auxonne, l'ex Garde d'honneur de l'Empereur, et historien de Bonaparte à Auxonne porte un bilan nuancé sur l'oncle et le neveu.
Claude Pichard avait 81 ans et, en vieux sage, il ne criait pas Vive l'Empereur tous les quart d'heure !
Parlant de sa ville, il écrivait alors (page 21)
« Ici sont mêlés les noms de Napoléon Ier et de Napoléon III. On a chanté leurs gloires ; on ne peut nier leurs fautes ; elles ont entraîné d'immenses désastres. Mettons de côté ces lueurs sinistres et les préoccupations politiques. Ils ne sont plus ; paix à leurs cendres ! L'histoire impartiale les jugera avec sévérité. »
Citation dont Claudi a orné son image du jour.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 15 mai 2024 (J+5627après le vote négatif fondateur)
Publié dans Libres hommages