CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (1) - du 24 décembre 2024 (Jour 184 de la nouvelle ère de Chantecler)
24 déc. 2024CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (1) - du 24 décembre 2024 (Jour 184 de la nouvelle ère de Chantecler)
En marge et prolongement du programme culturel « officiel », notre rédaction propose à ses lecteurs la présente série intitulée « CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE ».
Nous avions annoncé ce projet dans notre précédent article.
HISTORIENS DE L'EMPEREUR ET COLLECTIONNEURS D'AUXONNE ET D'AILLEURS (5) - du 21 décembre 2024
Ce titre explicite « CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE », indique tant le sujet que la durée de l'exercice qui devrait nous occuper jusque dans la première décade de janvier.
Période désignée généralement sous le terme fourre-tout de « Fêtes de fin d'année ». Terme calendaire qui recouvre des réalités et des situations très diverses sur fond, cette année d'une situation politique et géopoloitique pour le moins préoccupante.
Nombre de nos dirigeants passeront cette période dans leurs petits souliers quand d'autres resteront droit dans leurs bottes. Les analystes ne manqueront pas d'ajouter au tableau des bruits de bottes. L'horizon, force est de l'avouer, n'apparaît pas franchement bleu vers des lendemains qui chantent...
Il est facile nous dira-t-on de jouer sur la fibre mélancolique, dans le genre andersenien « Petite fille aux allumettes », en ces temps de lumière raréfiée, tant en intensité qu'en durée propre à cette période de l'année.
Lumière raréfiée, qu'atténuent encore chez nous les brumes du Val de Saône !
Trêve d'états d'âme Chantecler, on le veut notre conte !
Pas de problème chers lecteurs, je vais vous en livrer un échantillon …
Un échantillon seulement !? Comme tu y vas toi !
Pardonnez moi chers lecteurs, je dois à présent vous faire un aveu....
Je devais rédiger mon article hier soir mais cinéphile ou cinémane impénitent, c'est selon, je me suis payé un pré-reveillon à notre cinéma l'Empire qui offrait au programme en soirée « Les boules de Noël ».
Une image pour le moins dantesque de réveillon familial (pour le détail je vous renvoie aux critiques). C'est bien clair, ce n'est pas du Rohmer ! Ni même de l' « art et essai » !
Il me semble carrément déconseillé d'évoquer ce film dans le cadre d'un réveillon familial idéal. Mais le réveillon familial idéal n'est-il pas, avouons-le, un rêve inatteignable plus qu'une réalité ?!
Sachez-moi presque soulagé de ne pas avoir à le vérifier ce soir car, comme le jeune Monsieur Colleret du conte que vous attendez toujours chers lecteurs, j'ai prévu de le passer dans ma chambre en toute intimité.
Quant au conte, rassurez-vous, il n'est pas de ma plume, il est d'un auteur talentueux et prolixe qui écrivit des milliers de pages sur l'Empire et la Révolution il y a un bon siècle de cela ! Je vous le présenterai en temps voulu chers lecteurs !
Présentons pour l'instant son héros, Monsieur Colleret, un obscur petit fonctionnaire, « jeune commis de cinquième classe », convié à ce titre, pour le jour de Noël 1808, à assister à une visite officielle de l'Empereur.
Il ignore encore le retentissement que sa présence à cette cérémonie aura sur sa carrière. Et pour l'heure à la veille de l 'évènement, il peaufine sa tenue et astique ses petits souliers....
La scène est illustrée par Claudi.
Pour votre confort de lecture, nous la diffusons en PDF
À suivre, après le réveillon, que je vous souhaite bon, même sans Napoléon, et pas dans le genre « Les boules de Noël » !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 24 décembre 2024 (Jour 184 de la nouvelle ère de Chantecler)
Publié dans Contes et légendes