CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (2) - du 27 décembre 2024 (Jour 187 de la nouvelle ère de Chantecler)

Chantecler, qui n'est pas un parlementaire, ne peut s'autoriser une trêve des confiseurs. Il doit donc rendre régulièrement sa copie au cénacle de ses fidèles lecteurs, et en conséquence, vous livrer dès à présent la suite du premier épisode de ses contes bonapartiques, en lien ci-dessous.

CONTES BONAPARTIQUES, DE NOËL À L'ÉPIPHANIE (1) - du 24 décembre 2024

Rappelons pour les gens pressés que, dans ce premier épisode, « Monsieur Colleret, un obscur petit fonctionnaire, « jeune commis de cinquième classe », convié à ce titre, pour le jour de Noël 1808, à assister à une visite officielle de l'Empereur » peaufinait pour le mieux ses effets civils dans sa petite chambre, et ses petits souliers en particulier, tel le soldat à la veille d'une revue.

Ceci se passait le 24 décembre 1808. Aujourd'hui, mettez vos pendules à l'heure, nous en sommes, dans notre récit, au 25 décembre 1808. Voilà pour le temps.

Reste à préciser le lieu !

Citons l'auteur à ce propos : « Est-ce à Soissons, à Montdidier ou bien à Saint-Quentin que, le 25 décembre 1808, l'Empereur Napoléon, à l'apogée de sa puissance et de sa gloire, s'en vint de Compiègne, présider à l'inauguration des casernes nouvelles ? ».

Chacun notera dans cette interrogation, sur laquelle s'ouvre l'histoire, une certaine contradiction puisque si le lieu de départ de l'Empereur est précisé, le choix de son lieu d'arrivée reste ouvert.

Au plan historique, l'excellent ouvrage de Louis Garros (GARROS Louis, Quel roman que ma vie ! Itinéraire de Napoléon Bonaparte 1769-1821 ,Paris, 1947) amène l'amateur d'histoire napoléonienne à s'interroger puisqu'il y découvrira l'Empereur le 25 décembre 1808 à Arevalo en Espagne !

Mais telle n'est pas notre intention d'aller chercher chicane au célèbre G.Lenotre (1855-1935), auteur prolixe autant que passionnant.

Dans son conte au titre explicite La carrière de Monsieur Colleret G.Lenotre veut démontrer simplement et avec humour tous les bénéfices que l'on peut parfois tirer d'avoir approché l'Empereur. En l'espèce, pour Monsieur Colleret, de s'être trouvé par hasard à la descente de voiture de l'Empereur et de lui avoir offert son bras secourable, le soulageant d'une marche pénible avec des bottes mal « cassées ».

Vous trouverez plus de détails en accédant au texte disponible en ligne sur Gallica

Avec son corps, les douleurs aux pieds de l'Empereur ont disparu. Mais son image est restée, vers laquelle la grande armée des successeurs de Monsieur Colleret continue de se presser.

Il nous restait à apporter la note Chantecler à notre commentaire en offrant à nos lecteurs, en cadeau de Noël impérial, une image mise en couleurs et commentée par nos soins que, pour votre confort, nous vous offrons aussi en PDF

Post-scriptum

Le 25 décembre 2024, l'Empereur a pensé à votre serviteur. Souvenez-vous de mon réveillon solitaire évoqué dans mon dernier article après le film « Les boules de Noël ».

Je n'en dirai pas plus mais sachez que j'ai passé un Noël chaleureux à Tillenay sur le coteau qui domine le fameux Polygone où Bonaparte apprit son métier d'artilleur ! Un Noël qui vaut bien d'être marqué d'une croix à la cheminée !

Comment gagner du galon au bras de Napoléon

Comment gagner du galon au bras de Napoléon

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 27 décembre 2024 (Jour 187 de la nouvelle ère de Chantecler)

Publié dans Contes et légendes

 

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