CHARMOY-CITY STRATÉGIQUE : PRÉEMPTION ET DISSUASION - du 25 mars  2019 (J+3750 après le vote négatif fondateur)

    Les questions de dissuasion nucléaire et de risque de guerre nucléaire ne font pas la une de notre information.

     Et pourtant le risque existe bien, comme le démontre Jean-Pierre DUPUY dans un ouvrage récemment paru : La guerre qui ne peut pas avoir lieu : essai de métaphysique nucléaire (Desclée de Brouwer)

    Une brève présentation de l’ouvrage indique : « Nous sommes plus près d'une guerre nucléaire que nous ne l'avons jamais été pendant la Guerre froide, mais la plupart des gens sont aveugles à ce danger. Ils ont appris que les armes nucléaires ne servent qu'à une chose : empêcher que les autres les emploient. C'est ce qu'on appelle la dissuasion. Ils pensent aussi que ces armes sont trop destructrices pour qu'on soit tenté de les utiliser. Telles sont les illusions qui leur permettent de dormir tranquilles. »

   Tel n’était pas le cas au début des années 1960, après la crise de Cuba (1962) pendant laquelle le monde entier avait retenu son haleine.

     Conséquence cinématographique de cette ambiance d’apocalypse imminente, Stanley KUBRICK réalise en 1964 un film loufoque sur le thème d’une catastrophe stratégique nucléaire entre États-Unis et Union Soviétique,  intitulé Docteur Folamour (Dr Strangelove).

https://www.youtube.com/watch?v=qTcQgGIlVw4

 

Petit intermède à propos du « téléphone rouge » de la séquence précédente : La fameuse page facebook  Auxonne Info - Actus & Débats, dont tout le monde s’interroge à présent sur l’identité du rédacteur lançait vendredi dernier, après un énigmatique article à propos de photo dans la presse, une enquête sur nos « liaisons internet à Auxonne » ;

    Le sujet a suscité un dialogue entre nos conseillers WLG et MZ, le champion de l’ouverture et le champion des nouvelles technologies.

    Un commentaire personnel plus borné : ma bbox Bouygues me joue des tours depuis début mars, elle refuse de me connecter à la plate-forme overblog. Moralité je dois aller administrer mon blog au Longchamp. Sympa, mais ça nuit à mes capacités de réaction rapide ! Même problème pour les abonnés Bouygues du coin qui veulent suivre des blogs sur  overblog

    

Revenons à présent à la dissuasion !

   La stratégie de la dissuasion a fait depuis 1960 l’objet d’une quantité d’ouvrages plus abscons les uns que les autres.

     L’une des théories assez méconnue de la stratégie de dissuasion est celle de la préemption.

     Évoquée dans l’ouvrage de Jean-Pierre DUPUY, la doctrine de la préemption est étudiée par ailleurs sur un exemple d’actualité précis dans un rapport spécialisé intitulé Préempter la défaite : la doctrine nucléaire de la Corée du Nord (2017).

      Un co-auteur de ce rapport, Mathieu Duchâtel remarque : « Considérant la focalisation de Pyongyang sur la préemption, l’Europe devrait accueillir des discussions entre les Etats-Unis et les pays de la région autour de la Corée du Nord afin d’éviter que des incidents ne conduisent à une rapide escalade au seuil nucléaire ».

   Mais en quoi consiste cette préemption d’ordre nucléaire ?

    Tout bonnement à lancer, en cas de soupçon de menace, une attaque nucléaire préventive (ou préemptive).

   Dans le cas précis de la Corée du Nord, le rapport cité plus haut estime en substance que, manquant de capacités fiables de détection, l’Armée Populaire de Corée  pourrait facilement considérer que les opérations militaires des Etats-Unis dans la péninsule ne sont que la première étape d’une attaque imminente, et ainsi lancer une attaque nucléaire préemptive.

    Hors du champ nucléaire, le terme de  préemption connaît d’autres emplois.

    Ainsi en stratégie commerciale, la préemption est une « stratégie qui consiste pour une firme en place à devancer ses concurrents potentiels (sur les nouveaux marchés, les nouvelles technologies…) pour maintenir sa position dominante » (Marc Bourreau)

   En matière d’urbanisme enfin, nos lecteurs sont au fait de l’usage du terme préemption sur lequel nous étions revenus au début de ce mois.

CHARMOY-CITY : SUITES RÉCENTES D’UNE PRÉEMPTION SUR LA ZONE DU CHARMOY - du 07 mars  2019

   S’inspirant du Docteur Folamour (Dr Strangelove) de Stanley KUBRICK, Claudi illustre notre propos du jour.

    Si le texte a paru obscur à certains de nos lecteurs, l’illustration de Claudi ne manquera pas de l’éclairer d’une clarté pareille à l’éclair de la Bombe !

    Dans le registre de la stratégie municipale, nos lecteurs pourront aussi redécouvrir

PLUS FORT QU’UN PORTE-AVIONS, LE PORTE-PLUME - du 13 JUILLET 2016

   

   Pour en revenir plus sérieusement aux questions de décisions des Commissions d’aménagement commercial (CDAC et CNAC), la dernière session de la CNAC du 21 mars dernier traitait déjà d’un cas d’avis défavorable en CDAC du 14 décembre dernier (3840D).

   Nous devrions donc être bientôt fixés sur l’existence d’un recours et son issue à propos de la CDAC du 21 décembre dernier « qui avait mis le feu aux poudres »

Charmoy-City stratégique, préemption et dissuasion

Charmoy-City stratégique, préemption et dissuasion

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 25 mars 2019 (J+3750 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Figures libres

 

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