CE QUE TCHEKHOV ÉCRIVIT À NICE N’A PAS VIEILLI - du 18 JUILLET 2016 (J+2770 après le vote négatif fondateur)
18 juil. 2016CE QUE TCHEKHOV ÉCRIVIT À NICE N’A PAS VIEILLI - du 18 JUILLET 2016 (J+2770 après le vote négatif fondateur)
Chacun(e) s’interroge aujourd’hui sur le terrible évènement du 14 juillet dernier à Nice. L’écrivain russe Anton Tchekhov (1860-1904) séjourna à plusieurs reprises à Nice, en raison notamment de la tuberculose dont il était atteint, et qui devait l’emporter. Au-delà des propos attrape-tout dont l’actualité présente est riche, cet écrivain-médecin, grand clinicien de l’âme humaine, pourrait peut-être aider notre réflexion sur les racines profondes du mal qui travaille nos sociétés.
En septembre 1897, crachant le sang, il arriva à la Pension russe de Nice pour y passer l’hiver. Il y écrivit en particulier une courte nouvelle « Le Pétchénègue », c’est-à-dire, le barbare. Les thèmes évoqués dans cette nouvelle – que nous venons de découvrir – nous semblent entrer en résonance avec une certaine barbarie de notre présent. Au-delà des slogans en prêt-à-porter et des indignations de circonstance, nous proposons donc à nos fidèles lecteurs/trices de la découvrir.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 18 juillet 2016 (J+2770 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Hommage