CHARMOY-CITY : UN PETIT TOUR SUR  LA GRAND FOIRE (2) - du 02 novembre 2018 (J+3607  après le vote négatif fondateur)

   Les premiers pas de notre « petit tour sur la grand foire » ont enthousiasmé nos lecteurs.

CHARMOY-CITY : UN PETIT TOUR SUR  LA GRAND FOIRE (1)

     Après une interruption, liée au scoop d’un tout récent « projet de revitalisation de la rue du Charmoy » auquel nous avons dû consacrer notre dernier article d’avant-hier, notre « petit tour sur la grand foire » reprend aujourd’hui.

CHARMOY-CITY : LA « REVITALISATION DE LA RUE DU CHARMOY »  EN BONNE VOIE - du 31 octobre 2018

     Il reprend avec  un volet historique, volet déjà prévu et qui ne doit donc pas être vu comme un écho aux  aperçus historiques, plus que brefs, de notre premier édile sur l’évènement. Ces aperçus ont été publiés dans Le Bien Public du 30 octobre dernier.

       Mais avant que de nous suivre dans notre petit périple historique, les amateurs de curiosités pourront toujours, s’ils le souhaitent, en savoir plus sur l’histoire de la rue du Charmoy, une histoire souvent méconnue, mais que Monsieur Langlois doit connaître sur le bout du doigt.

     Il est en effet l’un des acteurs majeurs de l’histoire de cette rue chère à son cœur,  pourtant actuellement sans issue et inconnue du vérificateur d’adresse de La Poste !!

     Une rue qui, parions-le, n’a pas fini de faire parler d’elle !! 

     Et qu’un jour peut-être on rebaptisera – qui sait ? – Avenue Raoul Langlois !

ALBUM RUE DU CHARMOY du 23 octobre 2016

     Mais si vous le voulez bien, passons aux choses sérieuses et à quelques notules historiques sur la foire.

     Dans l’Histoire d’Auxonne au Moyen-Âge (Dijon, 1961) de Pierre Camp, on découvre à la page 42, un paragraphe intitulé « Éveil commercial » dont nous citons une partie :

     « Éveil commercial. Une ville aussi bien située, au croisement d’une artère fluviale et d’une grande route politique et stratégique voit éclore un mouvement commercial. N’eût-elle pas d’industrie propre, elle attire les marchands par son accès commode et la sécurité qu’elle leur assure à l’abri de ses remparts. Auxonne, jusqu’au début du XIVe  siècle n’avait qu’un marché chaque lundi, fréquenté régulièrement par les paysans des environs (A.A. liasse 68). En 1319 le duc Eudes IV dota la ville de deux foires annuelles, l’une fixée au jeudi après l’octave de Pâques [N.D.L.R. Chantecler : les huit jours qui suivent le dimanche de Pâques] et l’autre au jeudi après l’octave de la Saint-Denis [N.D.L.R. Chantecler : fêtée le 9 octobre]; Chacune devait durer trois jours… »

     Une petite remarque en passant, nos lecteurs aurons noté que nous citons nos sources et qu’ainsi nous ne nous prévalons pas d’une quelconque  science infuse. Tel n’est pas toujours le cas de notre magazine municipal préféré et de ses divers rédacteurs !

UNE HISTOIRE POUR LA RUE DU CHARMOY (1) - du 29 Août 2016

       Autre petite remarque toujours en passant : bizarrement, toutes proportions gardées, et dans un tout autre style, concernant il est vrai une tout autre époque, les premières lignes de ce paragraphe « Éveil commercial », évoquant la position privilégiée de notre cité sur les voies de communication, peuvent rappeler d’autres  lignes d’un tract, ne datant certes pas du Moyen-âge, mais néanmoins d’âge vénérable, relatif à la première tentative d’ascension cantonale de notre premier édile.

     Amateurs d’archives et de vieux papiers plongez dans le siècle passé !

 

    Il y eut certes, plus proche de nous, une deuxième tentative. Mais hélas cette tentative ne moussa que par le nombre de voix obtenues : 1664 !

    Nombre qui ne permit pourtant pas à l’arrogant postulant d’emporter le fauteuil si tentant, même si ce postulant y mit, avec l’appui de l’un de ses actuels colistiers, naguère commis à l’affichage luron et à la fondation d’association bidon,  sa zone du Charmoy en promo et en  tête de gondole !

     Petite collection de partitions édifiantes de notre chanteur de Charmoy !

 

  Mais, après ce coq-à-l’âne incongru revenons à notre propos.et quittons la foire aux Vieux papiers de la Porte de Champeret pour en revenir à notre bonne vieille foire d’Auxonne ! 

   L’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, E. Jobard, 1862) par Joseph Garnier donne, à partir de la page 319, le « TABLEAU DES FOIRES DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR. Arrêté par M. le Préfet le 31 juillet 1850 et approuvé par le ministre de l’agriculture et du commerce le 3 septembre suivant et par des décrets postérieurs.»

   On lit en page 320 : « Auxonne. 16 mars, 20 juin, lundi après le 1er dimanche de septembre, 3e lundi d’octobre, 22 décembre. »

 

    L’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, E. Jobard, 1880) par Joseph Garnier donne, à partir de la page 426, le « TABLEAU DES FOIRES DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR. Dressé en exécution de l’arrêté préfectoral du 16 juin 1876 »

   Sur cette même page 426 on lit : « Auxonne.  Le 1er vendredi de chaque mois, à part le mois d’octobre et le 3e lundi d’octobre. »

 

   L’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, E. Jobard, 1887) par Joseph Garnier donne, à partir de la page 454, le « TABLEAU DES FOIRES DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR » 

 Sur cette même page 454 on lit : « Auxonne. Le 1er vendredi de chaque mois et le premier vendredi de novembre. »

  

L’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, E.Jobard, 1900) par Joseph Garnier donne, à partir de la page 471, le « TABLEAU DES FOIRES DU DÉPARTEMENT DE LA CÔTE-D’OR. »

   Sur cette même page on lit: « Auxonne. Le 1er vendredi de chaque mois et le dernier lundi d’octobre . »

   Les mêmes dates sont retrouvées en page 470 de l’Annuaire départemental de la Côte-d’Or (Dijon, Jobard, 1912) par Charles ROYER avec une précision supplémentaire.

  « Auxonne. Le 1er vendredi de chaque mois et le dernier lundi d’octobre (8 jours). »

    Conclusion : Cette revue des annuaires permet d’affirmer que c’est en 1900 ou aux approches de 1900 que la date de la grand foire d’Auxonne a été définitivement fixée au  dernier lundi d’octobre. 

     Quant aux petites foires mensuelles du 1er vendredi de chaque mois, sortes de marchés du vendredi « enrichis » qui amenaient plus de camelots, l’usage s’en est progressivement perdu autour de l’« entrée dans le  troisième millénaire », pour reprendre un terme pompeux, cher à certaine « tribune libre ».

    Nous aurions aimé émailler notre chronique « foireuse » de quelques documents iconographiques échelonnés dans le temps.  Malheureusement, la recherche en reste encore à faire.

    Cependant, comme toutes les foires traditionnelles connaissent des destins parallèles qui présentent pas mal de similitudes, nous nous rabattrons encore une fois sur la foire de la Saint-André de Chartres, à propos de laquelle nous avons dégotté une petite doc chronologique assez intéressante  que nous empruntons à L’Écho républicain.

       Claudi ajoute pour nous une nouvelle image à la saga du Chevalier Raoul de Vesoul  toujours prêt à « partir au feu » pour la « foire d’en haut ».

.CHARMOY-CITY : « FOIRE D’EN BAS » ET « FOIRE D’EN HAUT » - du 30 octobre 2017

 

CHARMOY-CITY : UN PETIT TOUR SUR  LA GRAND FOIRE (2) - du 02 novembre 2018 (J+3607  après le vote négatif fondateur)

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 02 novembre 2018  (J+3607 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Revue de presse

 

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