AUXONNE, HARO SUR CLAUDE-XAVIER GIRAULT (2) - du 09 janvier 2023 (J+5501 après le vote négatif fondateur)

Petite information préalable avant de poursuivre notre série.

L'organe de communication de notre bonne ville récidivait encore hier en postant sur facebook, et pour la troisième fois un nouvel appel aux votes, à commentaires bouclés. Nous avions réagi en temps voulu aux deux premiers posts, nous signalons donc le troisième.

AUXONNE, NOM DE LA MÉDIATHÈQUE : « VOTE ET TAIS-TOI » ! (2) - du 20 décembre 2023

Et voilà qu'on remet ça ? À croire vraiment qu'on prend les Auxonnais pour des moutons et peut-être pire encore ?

En attendant revenons à nos moutons !

Notre article d'hier était une simple mise en bouche. Il montrait, à vrai dire sans beaucoup de peine, le peu de qualité des arguments avancés pour le choix du vote « passage » tels qu'exprimés par nos cerveaux communicants.

N.B. Je ne vise aucunement ici notre sympathique concitoyenne qui proposa ce choix pour limiter les dégâts, mais l'indigence de pensée et d'expression des têtes communicantes dans les arguments avancés en faveur de ce choix ! Comme « pavé de l'ours » on ne saurait faire mieux !

AUXONNE, HARO SUR CLAUDE-XAVIER GIRAULT (1) - du 08 janvier 2023

Pour nos lecteurs pressés qui n'utiliseraient pas le lien ci-dessus nous reproduisons cette perle rare.

« En mémoire de la ruelle de notre ville qui donne accès à la future médiathèque, il [n.d.l.r. Chantecler : « Le Passage »] est aussi un lieu d'histoires, de mémoire et de transmission dont les auxonnais pourront être fiers ». (Cf. Inf'AUXONNE 81 p. 9) 

Et l'analyse que nous avions faite de cette pitoyable « bouillie pour les chats »

Comment faire mémoire « de la ruelle de notre ville qui donne [n.d.l.r. Chantecler : 3ème personne du présent de l'indicatif] accès à la future médiathèque » sachant que l'emploi du présent indique de façon évidente que ladite « ruelle » existe encore et que par ailleurs, dans notre bonne ville, elle ne fut visiblement jamais désignée comme telle ! Pour le coup, mes loulous, c'est fort de café... de la Renaissance !

Conciliant le respect de notre belle langue française et de nos concitoyens, nous nous interdisons, quant à nous, de pareilles horreurs.

La ruelle en question ne fut en outre jamais désignée par les autorités auxonnaises comme « ruelle ». Pourquoi pas « ruelle du chat qui pète » pendant qu'on y est ? Quelques heures de consultation d'archives en lignes de 1800 à 1950 nous permettent de l'affirmer.

D'ici quelque temps, j'en ferai état en détail dans un article détaillé et illustré que je publierai dans le blog « La petite fabrique de l'histoire » qui fut celui de feu mon épouse Martine et dont j'ai repris l'administration au service de mes concitoyens curieux d'histoire locale, plus que d'élucubrations fumeuses de « curiositerie » !

Voici donc, en attendant, un bref aperçu fondé sur les divers plans, recensements et dénombrements de population que nous avons consultés.

L'appellation « Passage Xavier Girault » est attestée depuis le début du siècle dernier et aujourd'hui encore sur google street ainsi que par la plaque de marbre blanc gravée qui surmonte encore la grande entrée côté rue Antoine Masson et qui mériterait d'être restaurée.

Avant cela, et remontant dans le temps, pour la période 1850-1900, nous n'avons trouvé aucune dénomination, et pour cause, au vu des documents nous avons constaté que les personnes habitant dans ce secteur y étaient alors recensées indistinctement avec les habitants de la grande place actuellement nommée « Place d'Armes ».

De 1800 à 1850, la voie publique porte un nom et plusieurs plans la désignent sous le nom de « Rue des boucheries »

Un petit cadeau pour vous à présent chers concitoyens !

Un vrai cadeau, pas une banalité à deux balles de celles dont vous gratifient en matière de médiathèque nos têtes communicantes.

Un petit cadeau trouvé lors d'honnêtes, longues et patientes recherches et qui concerne Claude-Xavier GIRAULT

Je mène actuellement une recherche sur retronews, un site payant de la BNF, auquel je paye l'abonnement sur mes deniers afin de mieux vous informer. Cette recherche vise à trouver l'ocurrence « Passage Xavier Girault » dans la presse régionale entre 1850 et 1900.

Pour le moment je n'ai pas trouvé de « Passage Xavier Girault » mais j'en ai trouvé une bien bonne à propos de Claude-Xavier GIRAULT qui pour être un honnête érudit n'était pas pour autant infaillible. L'erreur est humaine et votre serviteur, tout comme Claude-Xavier GIRAULT, en cela est un homme. Ce qui est moins humain est d'enfumer sciemment et à jet continu ses concitoyens !

Un journaleux, chroniqueur du Progrès de la Côte-d'or, trouva un jour matière à copie en mettant en défaut une affirmation de Claude-Xavier GIRAULT dans le numéro du Progrès de la Côte-d'or du 5 septembre 1883.

Nous n'avons pu vérifier ses dires car, comme bien souvent, notre homme ne cite pas ses sources, sans doute a-t-il la science infuse ?

Je vous propose la lecture de ce document chers lecteurs.

Je ne pouvais en rester là, j'ai donc tiré l'ouvrage de Girault cité par le journaleux de ma bibliothèque, j'y ai recherché le texte en question et, je vous le donne en mille, j'y ai trouvé sur la page d'à côté un pan d'histoire napoléonienne concernant notre bonne ville. Une trouvaille intéressante pour celui qui, bien entendu a étudié s érieusement la question et sait lire entre les lignes, ne se contentant pas de gesticuler sur les podiums en criant « Vive l'Empereur » tous les quarts d'heure.

Pour vous, très chers amis, j'ai scanné le tout.

Pour plus de détails, les plus gourmands d'entre vous, ceux que démange une vraie curiosité, et pas la seule volonté de se faire mousser dans les journaux à peu de frais, pourront se reporter aux articles en lien ci-dessous.

CHARMOY-CITY : LE PREMIER CONSUL, SON BUSTE ET LE COMMISSAIRE (1) - du 14 septembre 2021

CHARMOY-CITY : LE PREMIER CONSUL, SON BUSTE ET LE COMMISSAIRE (2) - du 17 septembre 2021

Notre conte inédit et son illustration ont connu un vrai succès. Nous en rediffusons l'illustration dans une nouvelle version non expurgée par la censure municipale !

Le temps fraîchit, nous souhaitons à nos remueurs de méninges une super Bérésina dans leur naïve prétention à piétiner la vraie culture en prenant tous les Auxonnais pour des benêts !

À bientôt pour notre troisième épisode de notre série « HARO ». Épisode qui sera consacré à de libres considérations relatives à l'expression démocratique par le vote, à son sens, à sa valeur, à sa portée et à ses conséquences.

Rappelons que l'ère Chantecler compte ses jours d'existence à partir d'un « vote négatif fondateur », nous évoquions d'ailleurs la question il y a peu.

AUXONNE : DU CALENDRIER RÉVOLUTIONNAIRE AU CALENDRIER CHANTECLER- du 17 décembre 2023

Indignation du Premier Consul et de son maire auxonnais

Indignation du Premier Consul et de son maire auxonnais

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 09 janvier 2024 (J+5501 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Curiositeries

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