AUXONNE : PODIUM ET HYMNE POUR D'IMPAYABLES OLYMPIADES (1) - du 3 février 2023 (J+5525 après le vote négatif fondateur)
03 févr. 2024AUXONNE : PODIUM ET HYMNE POUR D'IMPAYABLES OLYMPIADES (1) - du 3 février 2024 (J+5525 après le vote négatif fondateur)
Un peu bizarre ce titre ! Oui, il nous fut d'abord inspiré par la page facebook de notre bonne ville comme le montre le PDF qui suit.
Et ce titre, nous l'avons gardé ! Mais que nos lecteurs curieux se rassurent, dans les deux épisodes de cette série, nous laisserons tomber ce podium à deux balles et nos fans, pour le coup, en auront pour leurs sous en découvrant des choses beaucoup plus variées et marrantes !
C'est parti mon Kiki ! En voiture Simone ! Attachez vos ceintures !
Nous abordions dernièrement le domaine touristique de notre Val de Saône lieu d'élection de la « petite reine ».
AUXONNE : CE VIEUX « PANNEAU QUI POLLUE LE PAYSAGE » - du 31 janvier 2023
« Petite reine » ? « Petite reine » ?
Te fatigue pas mon gars ! Rien à voir avec la Reine du Carnaval d'Auxonne que l'on devrait élire ce soir comme l'annonce Le Bien Public...
Il ne s 'agit pas de cette reine là, que l'on espère craquante, mais de la vraie « petite reine » celle des rois de la pédale, celle des Bartali, des Coppi, ou des Poupou, celle qu'on s'enfilait l'escalope dans le cuissard dare-dare pour épargner le périnée (te fatigue pas mon gars, rien à voir avec le Tourmalet !), et le pot belge dans le bidon pour empêcher les coups de Calgon !
Oh ! Mais comme i cause ce Chantecler ! I pourrait châtier son langage ce vilain personnage!
Je le châtierai mon langage, quand nos prétendues élites arrêterons de châtrer et d'américaniser notre belle langue française et de prendre une médiathèque pour une binette en se payant la nôtre ! Crénom d'têt' de pioche ! Binette c'est rien moche !
Eh oui ! Si c'est comme ça que j'cause c'est because mes mauvaises fréquentations. Je viens d'entrer en cours de perfectionnement chez un vrai maître du franc-parler !
Parlons-en du franc-parler ! Il est depuis longtemps au musée ! Le franc-parler est une langue en grand danger d'extinction dans ce monde des vaseux communicants, ces nouveaux invalides linguistiques à la langue de bois !
« Il faut le voir pour le croire,
Allez y voir, (bis)
Il vous épatera, bourgeois,
L'invalide à la langu'de bois »
Au fait, à propos de langu'de bois. Tu veux l'adresse de mon mentor, Totor ?
C'est pas compliqué, Totor, t'auras qu'à lire mon prochain épisode et pour le coup, tu verras, ça te couperas la chique ! (Tu gardes ça pour toi Totor, mais ça y est, moi aussi j'm'y suis mis, je fais du marketinge ! C'est qui faut savoir appâter le client vu qu'par ces temps, comme dans la grande-rue, i s'fait plutôt rare le chaland. Presqu'aussi rare qu'un gland dans les coupes blanches d'not' belle forêt !
Du coup le gland i prend d'la valeur, car chacun sait que ce qui est rare et cher. Le chêne Napoléon est mort, mais le gland i s'ra bientôt au cours du Napoléon d'or !
Je vois que tu phosphores Totor ! Allez Totor encore un effort !
Non t'as perdu Totor, mon mentor c'est pas ce bon vieux Louis-Ferdinand !
C'est vrai aussi qu'i payait pas de mine ce vieux Louis-Ferdinand. Sur la fin, il était même un peu rance et pas très bien r'lingé.
Le jeune Louis-Ferdinand, beaucoup plus craquant et martial, avait morflé sévère à la première guerre mondiale, la Grande, sous l'uniforme de cuirassier, du temps qui s'appelait encore Destouches.
Claudi nous montrera dans son image du jour le maréchal-des-logis au 12ème Cuirs, Louis-Ferdinand Destouches, grièvement blessé et décoré de la Médaille militaire. Pour que vous en preniez plein les mirettes, les arpettes, j'vous la passe en PDF (P....De Ferdinand!)
Des expériences de ce Voyage au bout de la nuit devait naître le célèbre roman du même titre que Louis-Ferdinand publia en 1932 sous le pseudonyme de Céline.
Voilà pour la Grande Guerre.
Quand à la deuxième n'en parlons pas, Céline avait pas placé sa thune, ni sa plume, au bon endroit ! Un vrai massacre ! En matière financière, ce pauv' Louis-Ferdinand, c'était carrément une timbale !
Une chose est sûre au moins, Louis-Ferdinand, c'était pas un invalide à la langu'de bois.
La chanson dev'nue célèbre qu'i chante dans ses vieux jours est certes imbitable et le sujet n'est pas des plus gais, ça renifle assez fort le caveau, mais à l'entendre on a l'impression de faire de l'archéologie, de redécouvrir lors d'une fouille, un monde perdu à jamais, enterré définitivement par nos énarques proprets fabriqués à la chaîne et en série aux usines Macron avec comme (bleu)horizon la nouvelle version blindée pour le réarmement !
Allez, changeons de disque ! Écoutez un peu les amis la complainte et prenez soin de vous, ça risque de vous taper sur la binette ! Pouett ! Pouett !
À la fin de la vidéo, les ceusses qu'ont de la « curiositerie » pourront trouver un lien avec une interprétation moderne de « Réglement » plus facilement audible et très bien illustrée.
Si tel n'est pas le cas, pour la voir, cliquer sur
La suite au prochain numéro
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 3 février 2024 (J+5525 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Culturerie