AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (3)- du 24 juin 2024 (J+5667 après le vote négatif fondateur)
24 juin 2024AUXONNE, 1857, BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DE LA STATUE DE BONAPARTE (3)- du 24 juin 2024 (J+5667 après le vote négatif fondateur)
Décidément, plus rien ne va par ces temps : la météo, la situation politique, j'en passe et des meilleures.
Et Chantecler votre blog ami n'échappe pas au marasme. Chantecler est en prise avec la réalité et les « vrais gens » et pour cette raison il a largement sa part de pain noir, amitiés cruellement endeuillées ou injustement refroidies.
N'allons pas pleurer en vain sur notre sort. De nos déboires prenons plutôt le parti de rire !
Ce que nous avions d'ailleurs fait dans nos précédents articles en accomplissant un voyage au Pays du Sourire, suivi de considérations sur Napoléon au Japon.
AUXONNE, DU SECOND EMPIRE AU PAYS DU SOURIRE- du 14 juin 2024
BONAPARTE AU JAPON OU LE KABOUKIKAKI DU KOU-YU - du 18 juin 2024
Au fait à quand l'édition numérotée sur papier Japon de l'incontournable ouvrage sur Bonaparte en son jeune âge ?
Ces best-seller dont le contenu force visiblement le respect d'admirateurs inconditionnels.
Brisons là, pour en venir enfin au sujet du jour défini par notre titre et qui nous impose de parler d'écrits de 1857.
Ce qui, compte-tenu de la morosité ambiante, nous donnera la saine occasion de rire un peu sur un thème inédit et renouvelé.
Ce thème , ce sont les piques que ne manquaient pas de se porter les érudits plumitifs du temps passé.
Rien n'a changé depuis, et si l'érudit s'est fait plus rare, le plumitif pullule et s'érige volontiers en statue....de Napoléon.Vive l'ampleur !
En 1857, année de la célèbre érection, tu peux imaginer cher lecteur, que c'était chaud, moins « Kou-Yu » peut-être, mais tout aussi mordant, avec toutefois une certaine élégance vieille France qui s'est perdue depuis !
Appelons à la barre deux acteurs de ces joutes : Le sieur BARRANGER curé de Tillenay en 1857, et le sieur Joseph BARD (1803-1867) auteur académique bourguignon très fécond.
C'est à ce dernier que nous avions emprunté, sans le nommer, une longue citation renfermant sur Auxonne cette immortelle appréciation : « Cette ville n'agit, ne pense, ne parle que par l'armée, pour l'armée, avec l'armée et dans l'armée . »
Cependant, hors des déclarations vibrantes et solennelles, notre érudit peut à l'occasion révéler un esprit potache et tacler sans ménagement le sieur BARRANGER curé de « Tillenà » !
Et à quelle occasion notre Joseph, peu charitable, ose-t-il mettre à notre curé le nez dans le caca ?
À propos, je vous le donne en mille d'une étymologie fantaisiste du nom de notre belle cité auxonnaise, proposée par le sieur BARRANGER curé de « Tillenà » dans un opuscule de 1857 à la gloire de l'Empereur !
Sans nous prétendre l'héritier légitime de la plume de Joseph, nous nous étions livré nous-même à pareille facétie dans un récent article à propos d'une autre étymologie, cette dernière douteuse, d'Auxonne, nous avons nommé ASSONA.
Étymologie remise récemment à l'honneur. Vive l'ampleur !
AUXONNE, 511 RT, LIBRES HOMMAGES D'UN ANCIEN (3)- du 15 mai 2024
Après cette nécessaire digression, il est temps de revenir à nos moutons.
Les deux documents en PDF qui suivent éclaireront le lecteur sérieux, curieux et exigeant !
Claudi a illustré en primeur, dans son image du jour, la canularesque trouvaille de l'érudit Joseph Bard.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 24 juin 2024 (J+5667 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Archives impériales