AUXONNE : UNE NOUVELLE RECRUE AU RAYON OUVRAGES IMPÉRIAUX (1) - du 01 octobre 2022 (J+5036 après le vote négatif fondateur)

Début d’automne humide et frisquet dans notre bonne ville. On ose à peine lever le nez pour admirer les guirlandes de lingerie humide qui agrémentent l’entrée de la rue du Bourg !

Rhume de cerveau et remue-méninges sont au programme !

Remue-méninges ? Kézaco ?

C’est simple ! La page facebook de notre bonne ville revient à la charge pour mobiliser des cerveaux afin de trouver un nom à une médiathèque déjà nommée. Pas mal ?!

AUXONNE : BRAINSTORMING POUR UNE MÉDIATHÈQUE (2) - du 23 septembre 2022

Pour comble de bonheur, la page facebook de la « dynamique », experte en lingerie, affichait hier ce slogan « WE NEED YOU ». Une anglomanie maniaque à remuer les cendres de notre Empereur, dans son tombeau aux Invalides, lui qui eut tant à pâtir des Anglais  !

À propos d’Empereur et d’Anglais, venons-en à présent à notre sujet du jour, tel que défini par notre titre. 

Il est sans doute inutile de rappeler à nos fidèles lecteurs que nous avions fait l’emplette d’« une nouvelle recrue au rayon ouvrages impériaux » lors d’une conférence mémorable.

AUXONNE : BONAPARTE ET LE SHOWMAN DOLOIS - du 19 septembre 2022

Le titre de cette recrue fraîche émoulue : Bonaparte à Auxonne Souvenir de jeunesse 1788-1791, son auteur : Stéphane Hardy, son éditeur : Éditions SOTECA.

Cet ouvrage nous l’avons acheté, car le sujet qu’il traite a toujours présenté pour nous un grand intérêt. Si d’aucuns pouvaient encore en douter, les pages de notre blog le démontrent assez, et ce depuis de nombreuses années.

On n’achète pas un livre pour le laisser sur son bureau. Un livre, traité comme tel, doit être lu et annoté. Et que servirait-il de lire un livre, objet public puisque publié, si l’on ne pouvait en parler (ou écrire) publiquement, au-delà des éloges de pure forme faits pour vendre, plus que pour comprendre.

C’est dans cet état d’esprit que nous entamons cette série dont le nombre d’épisodes est encore à ce jour indéterminé.

Pour le premier de ceux-ci, nous nous contenterons de traverser quelques antichambres conduisant au cœur l’ouvrage.

De ces antichambres, nous en avons dénombré quatre : deux préfaces de « parrainage » émanant de deux autorités (pp. 7 à 9), un avant-propos de l’auteur (pp. 11 à 15) enfin, titré « préambule », une sorte de mixte (nous justifierons ce terme plus tard) dénommé dans la suite « préface » en tête de page (pp. 17 à 22).

Nous nous contenterons aujourd’hui de parcourir les trois premières.

En ce qui concerne les préfaces de « parrainage », il est clair qu’on ne saurait leur en demander plus que ce que l’on doit toujours attendre de ce genre d’écrit : un point de vue d’autorité valorisant son pré carré tout en valorisant l’ouvrage et son auteur, particulièrement lorsque l’auteur est sous les ordres de l’autorité. Tel est le cas de la seconde préface.

On notera aussi, une caractéristique commune aux deux préfaces : celle de mettre en avant diverses qualités personnelles reconnues à l’auteur, tout en négligeant de donner un aperçu objectif des mérites de l’ouvrage.

Nous reconnaîtrons enfin, pour notre compte, que pour avoir longuement parcouru ses pages nous ne saurions taxer cet ouvrage de manquer d’originalité !

Passons maintenant à l’avant-propos signé de l’auteur. Dans ce texte l’auteur se présente à la recherche de son « graal » et, ce faisant, nous indique, suivant l’expression consacrée, « d’où il parle » (des « Cazernes » d’Auxonne). Après avoir défini le lieu, il circonscrit l’espace de temps (1788-1791) dans lequel il fera évoluer son héros, le jeune Napoléon Bonaparte, tout en optant pour un dialogue reliant mentalement le jeune lieutenant fringant aux ruminations du captif décati de Sainte-Hélène dans sa baignoire. Roman historique à double-détente, projet ambitieux (trop?) pour un écrivain amateur, fût-il énergique et passionné.

Force est de reconnaître que, comme l’intendance, la nécessaire clarté de l’expression en la matière ne suit pas toujours. Témoin cet incipit de l’avant-propos que nous rapportons ici fidèlement :

«  L’écriture d’un livre révèle, en bien des mots, toute l’âme de son auteur.

Il suffit simplement d’en comprendre sa conjugaison, où seule l’intelligence de la situation à décrire prédomine sur toutes les autres. Soyez le passionné et le curieux que je suis. Celui qui se pose cette question, dans le but de mieux connaître cette destinée hors du commun.

Qu’est-ce-que l’histoire de Napoléon Bonaparte ? »

Pour reprendre à l’envers une boutade militaire surannée nous dirions, en l’espèce, que si Napoléon connaissait parfaitement la forme des canons, il arrive à son admirateur passionné, le fait nous a semblé patent dans la deuxième phrase de notre citation, de ne pas maîtriser aussi bien les canons de la forme.

Très absorbé actuellement par diverses lectures, Claudi a recyclé une illustration à propos de baignoire qui n’est pas sans rapport avec notre thème du jour…

Elle est tirée de l’article

DEUX BAIGNOIRES POUR NAPOLÉON BONAPARTE (3) - du 24 août 2022

N.B. : c’est à la fin de juillet dernier que nous avions commencé cette série « baignoires » sans avoir lu (promis, juré !) une seule ligne de l’ouvrage ci-dessus commenté, qui y plonge son héros et son lecteur. C’est un appel à baignoire en zinc sur facebook du côté de nos Cazernes (avec un Z comme Zinc) qui nous avait alors tout bonnement inspiré !

Du coup, sans le savoir, nous avions l’avantage et l’honneur de naviguer avec l’Empereur et l’Auteur dans la même baignoire. Ou quand les grands esprits se rencontrent. La vraie Gloire !

 

FLASH DERNIÈRE (01/10/22 à 10h30)

Un évènement qui fait le buzz. En photo à la une du Bien Public onze conseillères municipales en tenue légère assument leur arrières…

On leur souhaite d’assumer avec le même talent imaginatif, sous l’égide de notre bon maire, la conduite des affaires de notre cité impériale !

Rêverie d'un captif, de la baignoire de Longwood aux rives de la Saône bis,.jpg

Rêverie d'un captif, de la baignoire de Longwood aux rives de la Saône bis,.jpg

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 1er octobre 2022 (J+5036 après le vote négatif fondateur)

Publié dans Nouvelles littéraires

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