CHARMOY-CITY 1998 : LA CHUTE DES « CHAIS PARROT », UNE HISTOIRE DE POTEAUX- du 20 novembre 2017 (J+3260 après le vote négatif fondateur)

     Dans l’étude de tout problème, il n’est jamais inutile de se référer aux enseignements du passé. Dès lors, pourquoi la question des poteaux du Vannois, que nous avons récemment évoquée, échapperait-elle à la règle ?

POTEAUX DU VANNOIS : QU’ILS SOIENT DE BÉTON OU DE BOIS,  CROISONS LES DOIGTS ! - du 18 novembre 2017

        Les faits que nous allons rappeler se situent  à cheval sur deux mandatures Deschamps, Monsieur Raoul Langlois étant premier adjoint.    

       Au début de 1998, une grave erreur d’appréciation technique, relative justement à  une question de poteaux en béton entraîna en cascade une série de catastrophes dont la nécessité de démolir en urgence en juin 1998 un bâtiment qu’OPH-21 devait réhabiliter ne fut pas  la moindre.

    En 1995, OPH-21 s’était vu confier, par la Ville d’Auxonne,  par bail emphytéotique de 65 ans, et pour une opération de réhabilitation en logements, un bâtiment industriel désaffecté désigné sous le terme de « Chais Parrot » qu’elle avait acheté en 1993 à un particulier.

   Le hasard fit que nous fussions riverain immédiat de ce projet situé rue Landolphe.

. En 1998, des affouillements intempestifs entrepris en limite de notre propriété alertèrent notre sens critique, doublé d’une prudence élémentaire de propriétaire. Ce qui nous amena à constituer un dossier « au cas où »…

     Cette précaution ne fut pas inutile pour faire jouer notre assurance après les dégâts collatéraux de la démolition finale mouvementée de juin 1998 qui ne se révéla pas, à proprement parler « chirurgicale » comme promis !

     Un bien de la Ville d’Auxonne voué à la réhabilitation se trouvait donc détruit du fait des aléas des études d’« architecte ».

    On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve et l’on est en droit d’espérer que cela ne se reproduira pas.

    OPH-21 qui avait dû payer la facture de la démolition voulut par la suite éponger sa mésaventure financière.

      Comment ? En projetant à l’emplacement du sinistre,  un nouveau projet augmenté : la construction d’un immeuble neuf de 16 logements qui n’avait aucun sens en ce point sensible du centre historique. Ce projet fut donc imposé à la nouvelle municipalité élue en 2001, qui, à vrai dire, en la personne de son maire, était  peu décidée à s’y opposer.

    En janvier 2004, avec le soutien de l’association Auxonne-Patrimoine, je fis donc paraître Le Courrier de l’Arsenal, précurseur de l’actuel Chantecler.

    Je ne peux que vous conseiller la lecture du petit corpus que constitue la douzaine de numéros riches et bien documentés du Courrier de l’Arsenal.

     Le numéro 4  du 24 février 2004 traite en particulier de l’affaire des « poteaux ».

 http://auxonne.patrimoine.free.fr/actu/index.html

    Pour les gens pressés et les amateurs de clichés rares, Claudi a résumé l’histoire des poteaux en deux photos. 

Charmoy-City 1998, la chute des Chais Parrot, une histoire de poteaux

Charmoy-City 1998, la chute des Chais Parrot, une histoire de poteaux

C.S. Rédacteur de Chantecler,

Auxonne, le 20 novembre 2017 (J+3260 après le vote négatif fondateur)

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