UN MAIRE D’AUXONNE AU SERVICE DE L’EMPEREUR (2) - du 8 août 2022 (J+4982 après le vote négatif fondateur)
08 août 2022UN MAIRE D’AUXONNE AU SERVICE DE L’EMPEREUR (2) - du 8 août 2022 (J+4982 après le vote négatif fondateur)
Les amateurs de baignoires de l’Empereur vont être encore déçus ! C’est que nous avions annoncé dans notre précédent article, consacré à un ancien maire d’Auxonne fort sympathique, de les replonger dans l’impériale baignoire « dès la prochaine fois » !
UN MAIRE D’AUXONNE AU SERVICE DE L’EMPEREUR - du 4 août 2022
Qu’ils veuillent bien nous pardonner, le bain ne sera pas encore pour cette fois, mais ce n’est que partie remise. Nous ne manquerons pas de revenir dès que possible à l’impériale baignoire de Sainte-Hélène !
DEUX BAIGNOIRES POUR NAPOLÉON BONAPARTE (2) - du 1er août 2022
Dans notre article du 4 août dernier consacré à Claude Pichard nous étions déjà sorti de la baignoire pour nous plonger dans le vaste océan des sources bibliographiques napoléoniennes.
Et en particulier des sources bibliographiques relatives à l’histoire du séjour de Napoléon Bonaparte à Auxonne dont Claude Pichard est l’un des nombreux contributeurs parmi tant d’autres, mais assurément pas le dernier, ni le premier d’ailleurs.
Rappelons que l’on doit à Claude Pichard deux éditions de sa brochure Napoléon Bonaparte à Auxonne.
La première qu’il publia étant maire : Napoléon Bonaparte à Auxonne, Auxonne, Saunié, 1847, et une seconde, revue et augmentée : Napoléon Bonaparte à Auxonne, Auxonne, Saunié, 1857.
Elles comportent toutes deux la même « Dédicace aux Auxonnais » à une variante près qui remplace ce passage de la première édition « c’est à Auxonne […] qu’il a achevé ces études profondes qui l’ont si bien préparé au grand art de la guerre » par le suivant dans la deuxième édition « c’est à Auxonne […] qu’il a achevé ces études profondes qui l’ont si bien préparé au grand art de la législation et à la science de la guerre ».
Par cet ajout, l’auteur a sans doute voulu étendre les compétences acquises à Auxonne par le jeune Bonaparte au-delà des seules compétences militaires, mais il n’en considère pas moins, dans les deux préfaces, Auxonne comme « le berceau militaire de Napoléon ».
Nous mettons à disposition de nos lecteurs amateurs de Napoléon la préface de la deuxième édition. Ils pourront par ailleurs retrouver le texte complet des deux éditions sur Gallica, site numérisé de la Bibliothèque nationale de France.
Dans cette préface l’auteur déclare privilégier dans sa collecte de souvenirs, plus que les références bibliographiques, « les renseignements recueillis […] de plusieurs personnes dignes de confiance qui ont connu Bonaparte ».
Un peu plus nombreuses dans la deuxième édition, les références bibliographiques sont en effet très rares dans la première et semblent se limiter à deux en ce qui concerne Napoléon : Le Mémorial de Sainte-Hélène et l’ouvrage du Baron DE COSTON Biographie des premières années de Napoléon, Bonaparte, Paris et Valence, 1840.
Ne voulant pas abuser de la patience de nos lecteurs, dont le nombre semble un peu à l’étiage, comme la nappe phréatique en ces temps de chaleur et de sécheresse, nous limiterons notre propos à cette brève présentation de l’ouvrage de Claude Pichard sur lequel nous aurons l’occasion de revenir.
Et la baignoire de Sainte-Hélène alors ?
Nous attendons la fin des restrictions et un peu d’eau pour la remplir !
L’année de publication de la seconde édition du Napoléon Bonaparte à Auxonne de Claude Pichard, coïncidant avec celle de l’érection de la statue du même Bonaparte sur notre Place d’Armes, Claudi a saisi l’opportunité de rapprocher les deux évènements dans son illustration du jour.
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 8 août 2022 (J+4982 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Visions d’histoire