LE NOUVELLISME DU CHARMOY : QUEL CHANTIER ! (1)- du 04 DÉCEMBRE 2015 (J+2543 après le vote négatif fondateur)
04 déc. 2015LE NOUVELLISME DU CHARMOY : QUEL CHANTIER ! (1)- du 04 DÉCEMBRE 2015 (J+2543 après le vote négatif fondateur)
C’est avec une curiosité studieuse autant qu’amusée, plus qu’avec un réel plaisir que nous avons parcouru, ou reparcouru, ces derniers temps les pages de deux magazines gratuits, commerciaux et publicitaires locaux : Bloc note intellectuel auxonnais (ISSN-L 1958-8356 ), paru de 2003 à 2008, et NOTIN (ISSN-L 2103-3501), paru de 2009 à 2013.
Toute personne publiant un texte s’expose naturellement à le voir lu, ce qui n’est pas toujours le cas, ou commenté en plus de 140 caractères, ce qui est beaucoup moins fréquent, enfin, cité par un autre auteur, fait peu banal hors du monde académique, journalistique ou politique. Remarquons que, dans notre blog au moins, l’auteur principal des deux magazines cités plus haut jouit avantageusement de ces trois privilèges réunis : être lu, commenté, et cité.
Avouons quand même, que le but que nous poursuivons, n’est certainement pas de promouvoir bénévolement les thèses fumeuses de l’auteur en question. Il est bien assez grand pour ça, et dispose d’une secrétaire dévouée. Il est important de préciser que notre intérêt pour NOTIN est tout bonnement la conséquence d’un fâcheux accident.
Il y a pas mal d’années de cela, nous sommes en effet entré en « collision conceptuelle » avec cet auteur qui, sur la route du Charmoy, roulait à tombeau ouvert pour LECLERC en compagnie de son ami, le très discret Raoul Langlois !
C’est dans le cours de nos recherches destinées à éclaircir les causes profondes de cette « collision conceptuelle », que nous avons été amené à remettre en perspective le concept de « Nouvellisme », concept qui semble sous-tendre et animer, depuis 2004, le discours de notre auteur, et ce, y compris dans la campagne de publicité assidue que celui-ci mène pour LECLERC en compagnie de son ami, le très discret Raoul Langlois.
Comme nous l’avons déjà vu précédemment, le terme de « Nouvellisme » n’est pas la propriété de cet auteur. Ce terme a été employé de longue date et au cours des siècles pour caractériser, en particulier, des activités littéraires, journalistiques ainsi que picturales.
LE CHARMOY, CADRE PRIVILÉGIÉ DU NOUVELLISME DU PLEIN AIR ? - du 24 NOVEMBRE 2015
En dépit de la consonance de son nom, le nouvellisme ne se révèle donc pas franchement comme étant une nouveauté. C’est aussi et surtout un terme ambigu, et qui peut être entendu selon plusieurs acceptions.
Il y a quelques années, notre auteur, en donnait une définition bien à lui. C’est en regard de cette définition, que nous tenterons d’utiliser le concept de « Nouvellisme » dans notre nouvelle chronique intitulée : « Le nouvellisme du Charmoy : quel chantier ! ».
Citons d’abord cette définition, du moins une parmi celles qui sont proposées :
« Le Nouvellisme consiste à peindre les sentiments, les émotions que l'artiste éprouve à vivre dans ce monde. Le Nouvellisme est le goût de l'action et d'une marche en avant, dans les domaines de l'art, de la science, de l'industrie de la recherche. Le Nouvellisme c'est aussi analyser les rapports et les effets de la lumière pour en saisir les secrets, un dynamisme induit par la couleur et la matière ». (NOTIN N°1 juillet 2009 p. 6 dans l’article « « Le Nouvellisme » Robert Daniel SYRIEX se laisse approcher, mais il ne se livre pas »
On peut remarquer, c’est certain, que cette définition ne pèche pas par un excès de précision. Il se pourrait bien que, tout comme son « géniteur », la signification du vocable « se laisse approcher, mais […] ne se livre pas ».
« Sentiments, émotions, goût de l'action et d'une marche en avant, dans les domaines de l'art, de la science, de l'industrie de la recherche…», tout ou presque serait donc « Nouvellisme ».
Le Nouvellisme se révèle être en quelque sorte, tout à la fois et selon les cas : un fourre-tout commode, un couteau suisse multi-lames, un moteur Magic qui tourne à n’importe quel carburant, une panacée, etc, etc… !
Il se pourrait même, au vu de l’intérêt constant et renouvelé que porte le géniteur de ce « Nouvellisme » à cet évènement, qu’un évènement aussi trivial que la construction d’un hypermarché soit, lui aussi, une performance « nouvelliste ».
Ce n’est d’ailleurs pas à la légère, mais après une réflexion fondée sur ce constat affligeant, que nous avons choisi de titrer notre série « Le nouvellisme du Charmoy : un vrai chantier ! »
Un tel éclectisme dans les corollaires du postulat nouvelliste est peut-être à rechercher dans l’éclectisme du parcours professionnel déclaré par l’auteur : « Très tôt l’artiste a compris, dans les années 1950-1960, n’ayant pas de fortune qu’il devrait faire des métiers parallèles certes parfois très loin du monde des arts. Qu’importe, dès l’âge de 12 ans, il travaille dans les fermes agricoles, chez l’artisan maçon, chez l’électricien, le déménageur ; il est conducteur routier, technicien de l’industrie civile et militaire, puis cadre avec commandement, directeur de société industrielle, ingénieur, chef d’entreprise industrielle ! » (NOTIN N°1 juillet 2009 p. 6 dans l’article « « Le Nouvellisme » Robert Daniel SYRIEX se laisse approcher, mais il ne se livre pas »
Diantre ! Quel crescendo au potentiomètre ! De quoi faire péter les plombs ! Cela nous rappelle la biographie autorisée d’un candidat malheureux aux cantonales de 2011 qui commençait dans une ferme picarde et finissait par l’écriture d’un « livre » cité dans un congrès à Tanger ! C’est presque aussi beau que la biographie d’Edison, inventeur, entre autres, de la lampe à incandescence. Remarquons en passant que cette lampe à incandescence est très présente sur ce que nous nommerons, le versant pictural de notre auteur !
L’ampoule clignote néanmoins et peut laisser dans l’ombre certains détails. Il se pourrait même qu’un flou artistique nimbe opportunément de son aura certains titres et mérites revendiqués par l’auteur.
Récemment, notre auteur republiait sur son site un texte de 2010 avec la présentation suivante :
« Je vous présente à nouveau un texte original publié en 2010, page n°12 du magazine « Les aventures de NOTIN et ses amis » n°3 édition 2010-2011 ISSN 2103-3501, dépôt légal fin août 2010, version papier de 84 pages distribuée par la poste sur tout le canton d’Auxonne. La version Internet a été publiée le mardi 2/11/2010, communique NOTIN
L’aspect visionnaire de l’auteur du texte ci-dessous Syriex R. D. est manifeste. En fait 5 années après, aujourd’hui 5/11/2015, la sculpture du futur centre commercial E. Leclerc est en cours d’achèvement, commente Zaza.
Un centre commercial qui va prochainement être ouvert au public. Il est d’une superbe réalisation monumentale. Pour rappel, ce beau texte publié en 2010 il y a 5 années marque l’une des facettes du Nouvellisme de Syriex R. D, ajoute Sigale »
« La sculpture du futur centre commercial E. Leclerc », cette « superbe réalisation monumentale »… Mazette ! N’en jetez plus, le parking est plein ! Pour peu, on se retiendrait presque de crier : « Palmyre est morte, vive le Charmoy ! »
Le rayonnement lumineux de la sculpture monumentale est sans doute venu se refléter en mille éclats sur les nombreuses « facettes du Nouvellisme de Syriex R. D » !! Et plus prosaïquement dans son objectif, auquel nous devons déjà dix images saisies pour l’éternité et pour Le Bien Public entre le 15 octobre et le 28 novembre dernier !
Devant une telle profusion créatrice, Claudi s’est décidé, avec la complicité d’un ami galeriste ambulant, à démontrer à nos fidèles lecteurs/trices combien cette floraison iconique époustouflante aurait mérité, pour l’édification artistique de nos concitoyens, une expo dans la Galerie de plein vent que constitue notre bonne ville ! Pour des raisons évidentes de discrétion, et à titre exceptionnel, le début de l’exposition sera présenté aujourd’hui en lieu clos !
C.S. Rédacteur de Chantecler,
Auxonne, le 04 décembre 2015 (J+2543 après le vote négatif fondateur)
Publié dans Salons et cimaises